vendredi 31 mars 2017

Les points communs entre Benoit Hamon et François Fillon se multiplient.


Ils sont les représentants des deux grands partis de gouvernement qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies. Tous deux ont été désignés par les électeurs lors d’une Primaire organisée par leur parti, pour représenter celui-ci à l’élection Présidentielle.

Lors de cette élection, ils sont partis avec un très grand handicap dans les sondages et à la surprise générale, ils ont rattrapé leur retard et gagné après un sprint mémorable dans la dernière ligne droite avec une marge d’avance particulièrement indiscutable.

Pour atteindre leur but , ils ont utilisé des moyens inédits qui ont dérouté leurs adversaires: l’un en agitant des idées nouvelles et farfelues, l’autre en affichant une attitude moralisatrice vis à vis de ses concurrents.

Les deux représentent une aile extrême de leur parti et se sont même radicalisés, Fillon avec son programme libéral de Droite pur et dur, et Hamon avec ses idées très à Gauche. Leurs collègues les plus modérés prennent leurs distances avec eux, en dépit de la solidarité et des investitures potentielles aux élections législatives !

Tous les deux ont négocié un accord électoral, Hamon avec les Verts et Fillon avec les Centristes qui les ont rejoints pour des considérations qui ont plus à voir avec ces élections légilatives qu’avec l’élection Présidentielle!

Ils ont du mal a fédérer leur partisans traditionnels, et enregistrent au contraire des défections au profit d’Emmanuel Macron, leur adversaire commun !

Depuis leur entrée en campagne, ils perdent pied dans les sondages (ils ont perdu de 6 à 7 points) du fait de leur comportement et de leur impopularité croissante. Ils sont dans une position actuellement ou aucun des deux ne peut figurer au second tour de l'élection!

Malgré leur radicalisation, il sont tous deux devancés dans les sondages par leurs extrêmes : le Front National pour l’un, le Front de Gauche pour l’autre, qui leur prennent tous deux des électeurs! Tous deux se victimisent et formulent des accusations à tort ou à travers. L’un prétend être trahi par les médias et les juges, et l’autre par les collègues de son parti !

Malgré leur position faible dans les sondages, tous deux se sont accrochés fermement à leur investiture, alors que la logique pour faire gagner leur camp, sinon leurs idées, et le qualifier pour le second tour, était de se désister au profit d’un meilleur candidat : Alain Juppé pour François Fillon ou Jean Luc Mélenchon pour Benoit Hamon !


Cela fait beaucoup de points communs ! Vont-ils se retrouver également ensemble dans la défaite ?

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