samedi 28 juillet 2012

Huchonnerie


Nous sommes sans aucun doute le seul pays au monde a appliquer honnêtement les règles de la concurrence mondialisée. La Gauche au pouvoir, tout comme ses prédécesseurs, est incapable de faire preuve d'imagination pour appliquer de manière intelligente ces règles auxquelles nous sommes contraints pour les avoir aveuglément acceptées.

Le cas anecdotique de l'attribution, par Jean Paul Huchon patron de la région Ile de France,  d'un marché public au Maroc représentant 80 emplois en France est tout à fait significatif de notre incapacité à empêcher de laisser filer nos emplois à l'étranger.

Une telle naïveté de nos responsables politiques laisse pantois. Comment vont-ils maintenant pouvoir vilipender les entreprises qui délocalisent leurs activités? L'Etat qui prend une telle décision pour avoir un coût moins élevé, a-t-il pris en compte dans son bilan économique, les recettes fiscales et cotisations perdues, ainsi que les futures indemnités chômage à payer?

Un peu d'hypocrisie que diable! S'il est indispensable que nous jouions le jeu au niveau des appels d'offres en faisant appel à la concurrence (nous n'avons pas le choix!),  nous pourrions quand même les rédiger de façon à favoriser les entreprises Françaises! Surtout quand il s'agit de marchés publics!

Nous avons autour de nous, chez nos voisins, des exemples énormes de savoir faire en la matière. Avons nous déjà oublié le très gros marché public des avions ravitailleurs de l'US Air Force attribué deux fois à Airbus par l'armée et annulé deux fois pour qu'il soit confié à Boeing obligeant les militaires Américains à hériter d'un avion moins performant et relativement plus cher dont ils ne voulaient pas?

Bien sûr, en grand embarras pour justifier cette décision stupide, les dirigeants socialistes évoquent le droit. Belle explication! Va-t-on la donner aux gens dont l'emploi est menacé? Va-t-on leur dire qu'ils vont être au chômage parce qu'ils sont trop payés par rapport aux salariés Marocains?

En la matière, se réfugier derrière le droit comme l'a fait Schmol* hier est lamentable. Le droit ne doit pas être exploité pour justifier les emplois perdus qu'on laisse partir chez nos concurrents, mais pour au contraire nous fournir des moyens d'éviter que cela ne se produise.

Décidément, l'imagination n'est toujours pas au pouvoir! Comment pouvons nous confier notre destin à ces gens là? Il va falloir un jour penser à remplacer les hommes politiques Français par des chefs d'entreprises par nature beaucoup plus sérieux et compétents dans le domaine économique.

Mais soyons modestes, la décision de Huchon devrait nous faire tous réfléchir car elle est typique de l'attitude qu'ont tous les Français. Nous sommes tous partisans de produire en France pour créer des emplois et nous critiquons sévèrement les entreprises qui délocalisent  leurs activités, mais quand il s'agit de nos deniers personnels, alors nous  recherchons le moindre coût et nous n'hésitons pas à acheter du matériel étranger même si nous avons l'équivalent Made in France!

* Schmol est l'abréviation de "Gauche molle Hollande"


jeudi 26 juillet 2012

Mesurettes et vision de l'avenir.


Les hommes politiques, c'est bien connu, aiment donner des leçons à tout le monde, la gauche en particulier  s'en est fait une spécialité. C'est un exercice en général beaucoup plus facile lorsqu'on est dans l'opposition, mais notre nouveau gouvernement a apparemment décidé de persévérer dans cette attitude.

Il suffit de voir aujourd'hui comment les ministres tapent sur les chefs d'entreprises, les culpabilisant à fond et les rendant entièrement responsables des conséquences de la situation économique dégradée actuelle, sans même réaliser que l'avenir des Français, et leur propre avenir au pouvoir, dépend d'eux!

Leurs critiques sont-elles légitimes? Certainement pas!

Reprocher à la direction de PSA sa mauvaise gestion qui l'a conduit à faire un plan social dramatique, c'est oublier qu'ils ont eux, tout comme leurs collègues de Droite, géré la France depuis trente ans en creusant un déficit qui nous vaut aujourd'hui un endettement insupportable. Se rendent-ils compte que, contrairement à l'Etat, une entreprise ne peut pas s'endetter continuellement pour conserver ses effectifs?

Ils désapprouvent le manque d'imagination et de vision du constructeur automobile qui n'aurait pas su choisir les bonnes stratégies. Mais où est donc l'imagination du gouvernement actuel qui vient de claironner un plan d'aide à la filière automobile dans lequel aucune mesure nouvelle par rapport à celles du gouvernement précédent n'est annoncée?

Le relevé des bonus écolos, l'aide financière aux entreprises, l'utilisation pour la Recherche des crédits laissés disponibles dans le grand emprunt ..... ne font que reconduire la politique menée par la Droite, et ces mesurettes rendent d'ailleurs très sceptiques tous les gens de la profession.

En dehors du domaine de l'automobile, où l'on comprend qu'il faut actuellement parer au plus pressé, aucune réflexion, aucune vision de l'avenir ne sont présentées pour orienter le re-developpement industriel général de notre pays.

Vers quelles activités faut-il diriger et encourager les entrepreneurs? Quels sont les secteurs productifs qui vont faire l'avenir de la France de demain?  Quels seront les industries ou les services qui vont fournir les emplois futurs et remplacer ceux que nous perdons depuis quelques années? Comment l'Etat va-t-il aider les entreprises à redevenir compétitives et à se développer dans le contexte de la mondialisation? Quels seront les moteurs de la croissance dont les Socialistes parlent tant et dont nous avons besoin pour financer notre protection sociale?

Les Français ont le droit d'avoir des réponses à toutes ces questions, car c'est leur avenir qui est en jeu. Bon! Allez c'est les vacances! Attendons Septembre pour voir si les perspectives s'améliorent.

lundi 23 juillet 2012

Les fonctionnaires


Ils constituent de loin le premier poste des dépenses publiques et comme sous le gouvernement précédent, ils n'échapperont pas à un train de mesures d'austérité que le gouvernement actuel va devoir un jour ou l'autre annoncer, et qui marquera probablement la fin de l'état de grâce du nouveau Président.

Souvent critiqués pour leur absence de motivation due à la sécurité d'emploi dans une entreprise qui ne fera jamais faillite, il faut admettre que la plupart d'entre eux font leur travail consciencieusement, même si l'Etat leur fait parfois faire des choses inutiles. Mais ils ne sont en général pas individuellement responsables des mauvaises organisations dans les services publics et de la faible efficacité de ceux-ci comparée à celle de certains de nos voisins.

La Droite avait entrepris de réduire le coût de la Fonction Publique en n'y remplaçant qu'une personne sur deux partant à la retraite, mais sans toucher aux rémunérations et même en les augmentant légèrement. La Gauche a décidé de maintenir les effectifs constants, en favorisant certaines administrations aux dépens d'autres, ce qu'il va être intéressant d'observer!

Elle n'aura d'autre solution que de réduire les rémunérations, probablement en figeant les salaires pendant quelques années, ce qui parait inévitable mais va provoquer fatalement des réactions.

Cette mesure n'est pas injuste, car les rémunérations du public ont sans doute beaucoup plus progressé
pendant 30 ans que celles du privé. Ceci était inévitable car elles ont toujours été fixées par des hommes politiques sans autre motivation que la démagogie sociale, et sans la pression économique que l'on trouve dans le privé, où les gens acceptent bien souvent des sacrifices sur leurs salaires pour garder leur emploi. Il serait intéressant que des experts nous établissent une telle comparaison salariale.

La conséquence a été une forte contribution à l'accroissement des dépenses publiques et par conséquence à l' endettement aujourd'hui insupportable que nous voulons résorber! Les fonctionnaires ont beaucoup d'avantages et il va leur falloir maintenant mettre la main à la poche, mais ils sont, eux, assurés de conserver demain leur emploi!

PS: A l'occasion de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, beaucoup ont été surpris de voir que cette mesure bénéficiait aussi aux fonctionnaires, qui vont la regretter! Ainsi donc la Droite, dans sa préoccupation de faire travailler les gens plus pour gagner plus, supprimait des postes dans l'Administration où dans le même temps elle poussait les gens à faire des heures supplémentaires!

Nous vivons dans un monde plein de contradictions!

Triste Droite


Par leur comportement, les leaders de la droite battue aux dernières élections font actuellement de la peine à leurs sympathisants et réjouissent leurs adversaires. Les querelles actuelles pour prendre la Présidence du Parti lors du prochain congrès sont lamentables.

Certes en politique toutes les ambitions sont légitimes et même nécessaires, mais pourquoi faut-il se livrer à toutes ces intrigues et basses oeuvres dans une démocratie? Alors que l'on pourrait organiser une telle compétition dans un débat serein avec pour principe que le meilleur gagne!

La Droite est désemparée car, après la retraite de Sarkozy, elle n'a plus de leader naturel.
Le mieux placé pour prendre la succession serait Alain Juppé, mais il a apparemment décidé de prendre du recul.

Francois Fillon, Premier Ministre sortant pourrait être ce leader, mais il a donné l'impression d'être un excellent second et pas du tout un patron. Et puis il faudra qu'il explique un jour aux Français pourquoi, après leur avoir annoncé en 2007 que leur Etat était en faillite, il a fait voter des budgets en déficit pendant 5 ans, aggravant la dette publique de 500 milliards d'euros!

Jean François Coppé a été sans doute un bon secrétaire du Parti UMP, mais il n'a sans doute pas non plus l'étoffe d'un patron mais plutôt celle d'un boutiquier habile en affaires sans vision et souffle politique.

Jean Pierre Raffarin qui piaffe un peu attendant probablement des circonstances favorables pour intervenir, pourrait être cet homme, mais il manque de charisme et donne l'impression d'avoir passé son temps.

Xavier Bertrand a des prétentions, mais il ennuie prodigieusement les Français avec sa langue de bois championne olympique toutes catégories.

Alors le moment est venu de renouveler les dirigeants de ce Parti en faisant la place aux jeunes. Il faut pour cela que les anciens les mettent en scène, et en selle, en définissant avec eux une nouvelle ambition pour la France! En sont-ils capables?

Redressement contreproductif


Trois grands objectifs s'imposent à tous pour redresser l'économie de notre pays:

1- Réduire les déficits et par conséquent la dépense publique
2- Relancer l'économie et donc la croissance
3- Et pour ce faire réduire le coût du travail

Bien sûr le Gouvernement veut faire tout cela dans un souci de justice sociale, mais il en parle suffisamment trop lui même pour qu'il soit utile d'y revenir.

Sans préjuger de ses actions à venir, on ne peut toutefois que constater que toutes ses premières décisions vont à l'encontre de ces trois objectifs.

La dépense publique a été augmentée immédiatement par la nouvelle retraite à 60 ans, les primes d'allocations décidées (rentrée scolaire..), l'embauche de fonctionnaires etc........

Le coût du travail est lui alourdi par  l'augmentation du SMIC, la suppression de la TVA sociale qui devait alléger les charges des entreprises que l'on augmente par ailleurs, la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires qui concernait 8 millions de salariés.

Enfin pour ramener la croissance il faudrait attirer et motiver les investisseurs et les entrepreneurs, mais tout est fait au contraire pour les dissuader: augmentation des charges et des impôts sur les entreprises, nouvelles tranches d'imposition pour les hauts revenus, augmentation de l'impôt sur la fortune. Et tout cela avec en prime les accusations et les menaces proférées contre les entreprises qui mettent en place des plans de licenciement et  la volonté de mettre les syndicats en position d'interférer davantage dans la gestion des sociétés.

On attend avec impatience les actions qui iront dans le bon sens.

"If any" comme disent nos amis d'outre Manche!
                                    

vendredi 20 juillet 2012

PSA: Parti Socialiste Archaïque



L'affaire PSA est naturellement regrettable car elle va affecter la vie de milliers de familles et il est normal que le gouvernement s'en préoccupe. Mais la façon dont ses représentants la traitent montrent que les Socialistes, avec leur penchant moralisateur, se comportent comme si ils n'avaient rien compris aux réalités du monde économique dans lequel nous vivons.

Certes un gouvernement nouvellement élu doit montrer qu'il prend les choses en main. Il doit aussi rassurer les employés et leur syndicats. Mais la gauche dans toutes ses déclarations continue aveuglément de parler à la gauche, même si elle sait qu'elle ne peut pas faire grand chose. D'une certaine manière cela revient à se moquer du monde et les lendemains risquent pour elle d'être très difficiles.

Ce qui est scandaleux est la manière dont les nouveaux Saint Just au pouvoir traitent une grande famille d'industriels qui a rendu de très grands services à notre pays, en la traitant plus bas que terre et en l'accusant de tous les maux. Est-ce cela la justice dont le PS se gargarise tant en ce moment?

Les actionnaires de Peugeot essaient actuellement de sauver leur entreprise dans leur intérêt certes, mais aussi celui de leurs milliers d'employés, et ceci dans un contexte difficile où leur marché vient de s'effondrer. Leur tirer ainsi dans le dos comme on le fait actuellement est tout a fait irresponsable.

PSA (Peugeot) n'est pas a l'abri d'une OPA et si elle était rachetée par une entreprise asiatique, avec l'exemple d'Arcelor on imagine ce qu'elle deviendrait. Le Robespierre du redressement productif a-t-il pensé à cela lorsqu'il vilipendait les dirigeants de notre Société de construction automobile? A-t-il d'ailleurs été formé pour savoir ce que c'est qu'une entreprise industrielle?

Est-ce ainsi qu'il  compte re-developper notre économie? Est-ce en établissant des relations aussi exécrables avec les entreprises qu'il compte rétablir la croissance dont il parle tant?

Décidément, les mois qui viennent vont être très difficiles pour les Français et leur gouvernement

mercredi 11 juillet 2012

Grand Show Social (Suite)


La grande conférence sociale qui vient de se terminer laisse tout le monde sur sa fin. D’abord le gouvernement prend son temps et annonce des réformes dans un an ou plus sous prétexte de ne rien faire « à la hussarde » alors qu’il y a véritable urgence de prendre des décisions.

Ensuite parce que on y a parlé de justice sociale et non du développement de l’économie et de la création d’emplois qui devraient être au centre des débats, car sans eux aucune autre réforme sociale sérieuse ne pourra être menée à bien. Toujours ce vieux démon socialiste qui veut partager le gâteau avant de l’avoir fait !

Le MEDEF est sorti de ces débats en colère, reprochant au Premier ministre de n’avoir fait aucune mention de la nécessité de restaurer la compétitivité des entreprises dans son discours de clôture.

La gauche a parlé à la gauche. C’est un paradoxe de voir que ce gouvernement qui vient d’être élu par un peu plus de 50% des Français (tout au moins de ceux qui ont voté !) veut maintenant gouverner avec les syndicats qui représentent moins de 5% de la population !

Mais comment les Socialistes comptent-il s’y prendre pour ramener la croissance, dont ils ne font que parler, alors que la plupart des mesures qu'ils annoncent depuis quelques mois sont dissuasives pour les entrepreneurs ? Pensent-il attirer des mouches avec du vinaigre ?

Comptent-il attirer beaucoup d’investisseurs en augmentant les impôts en tous genres que ceux-ci auront à payer, ou en paralysant leur action avec des lois sociales susceptibles de paralyser leur liberté d’action, comme l’interdiction des licenciements ou l’intervention plus significative des syndicats dans la gestion des entreprises ?

Aucune idée, aucune mesure, aucune action n’ont été à ce jour même évoquées pour relancer l’économie. Au lieu de malmener et de culpabiliser les entreprises, les accusant implicitement de tous les maux, il conviendrait au contraire de les écouter, de les supporter, de les « chouchouter », car ce sont elles, et elles seules, qui peuvent créer les emplois dont nous avons besoin et faire ainsi revenir la croissance économique.

Espérons que ce gouvernement finira par le comprendre dans l’intérêt de notre pays.

lundi 9 juillet 2012

Grand Show Social


C'est maintenant une habitude chaque nouveau gouvernement à son arrivée lance de grandes conférences avec les partenaires sociaux, pour montrer sa volonté de concertation et faire croire au changement.

Ces grandes montagnes accouchent en général de souris mais elles permettent au peuple de patienter. Elles sont en tous cas une étape indispensable pour prolonger les périodes d'état de grâce et pour éviter aux hommes politiques de prendre des décisions difficiles et courageuses.

On aimerait que la présente conférence, qui va durer deux jours, et mobiliser nombre de ministres et de leaders syndicaux, débouchât sur des actions concrètes pour améliorer la situation de notre pays, mais on peut en douter compte tenu de la composition des participants qui viennent pour la plupart défendre leur pré carré.

Certes, les représentants divers sont là dans un premier temps pour mettre au point la méthode de concertation, mais on s'apercevra ensuite rapidement, comme disait le regretté Bergeron, qu'il n'y a pas de grain à moudre et qu'aux revendications formulées par les syndicats on opposera la situation économique difficile qui ne permet pas des augmentations de pouvoir d'achat ou autres avantages type réduction du temps de travail.

Dans ces discussions, les représentants du patronat risquent de se retrouver bien seuls face aux syndicats et leurs revendications irréalistes, et aux idéologues socialistes qui pensent que ce sont eux-mêmes  qui créent les emplois.

Une conférence efficace devrait réunir de nombreux représentants d' entreprise, des créateurs et des investisseurs pour étudier les mesures nécessaires au re-développement économique du pays, et non une multitude de représentants syndicaux qui certes défendent avec coeur les intérêts des salariés, mais ont ainsi plombé l'économie du pays depuis des années, avec la complicité des hommes politiques.

Mais une telle concertation avec les vrais entrepreneurs ne permettrait pas tout ce cinéma social. Espérons qu'elle  se tiendra quand même dans la discrétion et que ce gouvernement saura prendre les décisions vitales pour re-créer les emplois dont notre pays a tant besoin!

mardi 3 juillet 2012

Le complot Ségolène ( suite..mais pas fin! )


Dans une chronique précédente nous attirions l'attention de Schmol et Aubry sur la nécessité pour eux de trouver un point de chute pour Ségolène dont ils sont, à notre avis, responsables d'avoir "mastermindé" les échecs électoraux successifs depuis 5 ans.

Rien apparemment n'a été fait, sans doute comme disait l'autre pour donner du temps au temps, et nos deux compères s'exposent à des ennuis très probables car l'amie Ségolène mine de rien s'impatiente et fait monter la pression.

Il ya quelques jours elle déclarait benoitement à la Presse que la tweetteuse de l'Elysée avait "bousillé" sa famille, ce qui n'est sans doute pas contestable, même si cela n'a pas contribue pas à l'amélioration de l'image de Schmol.

Aujourd'hui en parcourant internet, on apprend que les enfants de notre Président refusent maintenant de rencontrer à nouveau leur "belle mère" par solidarité avec leur maman, Présidente de Poitou Charente.

Internet va même jusqu'à leur faire dire que si la journaliste dit savoir que "son homme a eu une femme avant elle..... mais elle fait avec" , eux savent que "leur père a une compagne après leur mère..... mais déclarent faire sans!"

On attend  avec impatience le prochain pavé dans la mare.

Allez Martine et François faites un effort sinon Ségolène va vous rendre la vie insupportable!
Elle va continuer d'exister à vos dépens dans les médias, directement ou non,  jusqu'à ce que vous lui trouviez un nouveau job!

lundi 2 juillet 2012

Les cocus de l'an 2012


Une majorité de Français ont décidé en toute bonne foi de donner le nouveau pouvoir à la gauche, pour se débarrasser du gouvernement sortant à qui ils reprochaient le fait de ne pas venir à bout de la crise, et certaines décisions accroissant les inégalités sociales. Malgré les promesses plutôt modestes de Schmol et ses amis, ils espéraient une politique totalement différente qui leur serait plus favorable.

Ils vont déchanter maintenant en constatant que leurs nouveaux élus  poursuivent la même politique de rigueur, avec même une accentuation. La droite avait en effet mis la pédale douce sur l'austérité pour cause de campagne électorale, retardant ainsi des échéances devenues aujourd'hui inévitables pour le nouveau gouvernement.

Celui-ci qui va naturellement arguer, sur la base de l'audit remis par la Cour des Comptes, que le bilan est plus catastrophiques que prévu, et justifier ainsi des mesures impopulaires,  connaissait bien la situation puisque ses représentants étaient à la tête de cette Cour des Comptes ainsi que de la commission des finances du Parlement. 

Il reste que la situation est difficile et que quelque soit le gouvernement en place, les marges de manoeuvre étant tellement faibles, les décisions qu'il faut prendre vont forcément faire grincer des dents à gauche. Si quelques mesurettes sociales ou sociétales sont ou vont être prises, les électeurs de gauche vont comprendre rapidement que le compte n'y est pas!

En matière d'emploi la gauche, qui a laissé pensé qu'elle diminuerait le chômage en créant de la croissance, va maintenant démontrer que ce n'est pas si facile que cela, et notre Zorro du Redressement Productif, qui se démène dans tous les sens, commence déjà à s'essouffler et est d'ores et déjà très critiqué par ses amis.

Malgré les efforts déployés, il s'avère de plus que l'action auprès des partenaires Européens n'apporte pas beaucoup de résultats et le gouvernement sera bien obligé de faire ratifier par le Parlement le pacte budgétaire qu'il a si décrié,  malgré les concessions faibles qu'il a obtenues sur le pacte de croissance et qu'il tentera de grossir pour justifier cette décision.

Le désenchantement du peuple de gauche s'exprime déjà très clairement ("L'augmentation du SMIC?... elle équivaut à un Carambar par jour!") et va aller en s'accentuant au fur et à mesure des couleuvres qu'il va devoir avaler

Le Changement, c'est plus tard!