jeudi 16 juillet 2015

Mai 2018


 Le 50ème anniversaire de Mai 68 risque d’être fêté bruyamment dans nos rues. Ces évènements avaient durement affecté l’économie de notre pays, paralysant pendant un mois toutes ses activités. Même si les circonstances sont différentes il est à craindre que de nouvelles manifestations de grande ampleur aient lieu en France en 2018 !

Les circonstances en effet seront différentes. Mai 68 était le fruit d’une crise de croissance de notre pays, alors que nous sommes plutôt aujourd'hui dans une période de notre histoire qui souffre d’un manque de croissance qui appauvrit beaucoup de gens avec la plaie du chômage et celle de l’endettement.

Un changement important se prépare en 2017 avec l’élection Présidentielle qui amènera fatalement de nouveaux hommes politiques aux commandes. La situation économique très dégradée va les mettre en demeure de prendre des décisions drastiques dès leur arrivée au pouvoir.

Ces décisions affecteront le niveau de vie et de protection sociale des Français. Le chômage augmentera dans un premier temps, c’est inévitable pour d’abord assainir l’économie de notre pays,  puis lui permettre de se redévelopper. Beaucoup de privilèges disparaitront en particulier dans la fonction publique et dans les entreprises qui bénéficient de régimes spéciaux. L’âge de la retraite sera à nouveau reculé comme dans les pays voisins.

Le nouveau gouvernement devra à tous prix supprimer les inégalités et les injustices entre les salariés du public et du privé, et redynamiser les entreprises en allégeant réellement leurs charges, et leur permettre de se redévelopper. L’amélioration de l’efficacité de notre administration et la réduction de ses coûts seront aussi un grand chantier très douloureux pour la fonction publique de l'Etat et de ses collectivités locales.

Les nouveaux hommes politiques au pouvoir auront besoin de faire preuve de beaucoup de courage pour prendre ces mesures et surtout de beaucoup de pédagogie pour convaincre les  Français que c’est la seule façon de créer à nouveau des emplois pour tous, et que les efforts demandés sont équitablement répartis.

Ce sera une tache presqu’impossible et l’on peut s’attendre inévitablement à des manifestations d’envergure dans notre pays, sur fond de critiques habituelles d’un pouvoir qui fait le contraire de ses promesses. Car évidemment nul parti politique ne pourra se faire élire en annonçant un tel programme !

Le temps presse et nos nouveaux responsables devront aller vite et gouverner à coup d’ordonnances, décrets ou 49.3. Avec le mode d’adoption de leurs mesurettes,  les Socialistes leur auront finalement montré le chemin !

La France est le seul pays d’Europe qui n’ait pas encore procédé à la réduction de ses dépenses publiques, ses responsables Sarkozy puis Hollande, ayant jusqu’ici préféré augmenter massivement les impôts pour réduire les déficits. Elle ne pourra pas échapper à toutes ces actions. La seule question est : sera-t-elle capable de se doter d’un gouvernement audacieux et courageux, en mesure de faire ces vraies et indispensables réformes ?



lundi 13 juillet 2015

La Grèce et les contradictions des hommes politiques


 Nous savions que les hommes politiques, qui nous bassinent constamment avec leurs convictions, n’étaient pas à une contradiction près pour des raisons souvent tactiques ou de communication. Mais l’affaire de la dette Grecque a apporté son record de volte faces, de changements de posture, ou de virage à 180 degrés !

Alexis Tsipras restera sans doute dans l’histoire le champion toutes catégories dans ce domaine. Il se fait élire sur un programme anti-Europe. Une fois élu il commence de difficiles négociations avec Bruxelles car son pays a besoin d’argent pour éviter la banqueroute.

Les négociations en voie d’achèvement, il organise un référendum dans son pays en demandant à son peuple de refuser les conditions négociées. Ayant eu gain de cause, il se remet à la table des négociations et accepte des conditions encore plus draconiennes qu’il s’apprête à demander à son parlement d’accepter ! Comprenne qui pourra!

Mettons nous à la place des Grecs qui ont du mal à comprendre les questions qu’on leur pose, ainsi que ces revirements successifs. Espérons qu’ils vont accepter le nouveau plan de la dernière chance mis au point après une ultime négociation marathon !

Les hommes politiques en France ne sont guère mieux. Ils acceptent d’imposer à la Grèce des réformes qu’ils n’ont pas eu eux-mêmes le courage de faire. Ils critiquent la gestion passée dans ce pays, alors que le leur souffre des mêmes carences et des mêmes maux !

Ils conseillent la Grèce sur la façon de faire redémarrer son Economie alors qu’ils échouent totalement en France à faire repartir la croissance et à arrêter l'évolution du chômage ! Les députés Français qui refusent de voter des augmentation de TVA, l'allongement de la durée de travail ou l'ouverture des magasins le dimanche dans leur pays, s'apprêtent à approuver que ces mesures soient appliquées en Grèce!

Pendant des semaines ils ont critiqué unanimement les positions de l’Allemagne qu’ils trouvaient trop dures, comparant Angela Merkel à Bismark ou l’affublant d’un casque à pointe, mais une fois un accord accepté par les 19 pays de l’Euro, ils se mettent à porter au pinacle les mérites du couple Franco-Allemand ! Ils font semblant de faire jeu égal avec leurs voisins, alors que la situation difficile de leur propre pays les oblige en final a adopter les positions de ceux-ci.

Un accord est maintenant conclu entre les Grecs et leurs partenaires Européens, espérons qu’il sera ratifié par tous les parlements, puis mis en application par le peuple Grec, et surtout qu’il n’asphyxiera pas leur économie mais au contraire lui permettra de repartir.

Souhaitons pour l’instant la fin du feuilleton Grec et que l’on en revienne immédiatement aux problèmes de la France. Les socialistes vont nous faire un concert de louanges de François Hollande pour sa gestion de la crise Grecque. Cette opération de communication ne sera pas plus pérenne que l’euphorie qui a suivi le 11 Janvier, car les Français sont impitoyables sur sa gestion des affaires de leur pays.


mardi 7 juillet 2015

Grexit



Les Grecs sont de nouveau face à face avec leurs partenaires Européens. La négociation va être difficile et ce n’est pas le résultat du referendum qui va conforter la position de leur premier ministre, puisque de par son élection de fraiche date, sa légitimité n’était contestée par personne !
Les referendums d’autre part n’effacent pas les comptabilités !

Ce n’est pas non plus la démission de leur flamboyant et arrogant Ministre des Finances qui aura un impact sur les négociations qui s’avèrent difficiles. François Hollande a fait une déclaration préliminaire accumulant les phrases creuses : respect du vote du peuple grec, solidarité des Européens, attente de nouvelles propositions etc..

La Grèce fait partie de l’Europe, personne ne remet cela en cause et tous les pays souhaitent son maintien dans la communauté!. Doit-elle rester dans l’Euro ? Est-ce son intérêt ? Ce n’est pas évident.

Les Européens vont tenter de trouver une solution pour la sortir de la crise et consentir à nouveau des efforts financiers considérables en imposant de nouvelles réformes qui vont asphyxier l’économie de ce pays.

Une solution provisoire risque de voir le jour si la Grèce consent à faire de nouveaux efforts, et on peut craindre que l’argent investi soit à nouveau perdu, sans résultat probant. Dans deux ou trois ans nous en serons au même point avec une dette encore aggravée, car on ne voit pas comment se pays peut redresser son économie avec les conditions prévisibles qui seront imposées par l'Europe!

Si les Grecs sortent de l’Euro, un choc économique très grave va les frapper de plein fouet, leur nouvelle monnaie induisant une baisse considérable de leur pouvoir d’achat. Pourquoi ne pas utiliser l’argent de la solution provisoire, perdu de toutes façons, pour les aider à supporter ce choc ? Ils pourraient ensuite reconstruire leur économie sur des bases beaucoup plus saines et réintégrer la zone Euro plus tard!

Les dettes ne seraient bien sûr jamais remboursées, mais le seront-elles en cas de maintien dans la zone euro? Cette solution ne donnerait-elle pas du sens à la solidarité Européenne dont parle François Hollande de façon abstraite?










dimanche 5 juillet 2015

La Gauche supprime des libertés pour protéger des monopoles!



Le gouvernement socialiste vient de se distinguer une nouvelle fois avec l’affaire UberPop. Il vient de supprimer et d’interdire une nouvelle liberté des citoyens pour protéger le monopole insupportable des taxis !

C’est inadmissible et l’attitude de Vals et consorts est scandaleuse. Ils viennent parader en nous servant des : « la fermeté du gouvernement à payé »,  car ils veulent ainsi « récupérer » à leur profit la décision personnelle d’ UberPop de suspendre, pour l’instant, son activité en France en attendant que la Justice se prononce sur son illégalité éventuelle !

Ils pensent avoir gagné, car la paix est revenue sur les routes et dans les aéroports que cessent de bloquer nos taxis assurés maintenant de garder leur monopole!  Pour un gouvernement qui prétend s’attaquer aux professions règlementées avec sa loi Macron, c’est un haut fait d’armes !

Car il est bien sûr plus facile de légiférer sur les Notaires ou les Huissiers,  ces professionnels faisant beaucoup moins de bruit quand ils manifestent. C’est une fois de plus la loi du plus fort qui est reconnue et acceptée par ce piètre gouvernement !

Il aurait au moins pu négocier des compensations avec les chauffeurs de taxi, avant de leur donner satisfaction, mais non, les Socialistes ont choisi une lamentable reddition en rase campagne ! 

Si UberPop se développait aussi rapidement, c’était pour trois raisons majeures. D’abord l’insuffisance du nombre de taxis en France et notre incapacité à l'augmenter. Ensuite l’insatisfaction de leurs usagers sur la qualité de service qu’ils fournissent pour un prix jugé élevé. Enfin la disponibilité des moyens de communication qui vont inévitablement dans l’avenir développer l’économie de partage dans toutes les activités de service !

Ce gouvernement aurait du, en contrepartie de son soutien aux privilèges des taxis, décider d'augmenter notablement le nombre de licences pour ouvrir ce marché et assurer à nos citoyens, et surtout à nos touristes, un service de meilleure qualité. Mais non ! « Circulez, il n’y a rien à voir ! L’économie de marché, la concurrence, c’est pas nous ! »


On peut appeler cela du protectionnisme béat !

vendredi 3 juillet 2015

La laïcité de Hollande et Vals n'est qu'un rempart choisi contre l’Islam.


A tous bouts de champ, les intellos ou les politiques nous brandissent l’étendard de la laïcité à tel point que cela nous amène à nous poser des questions.  On ne comprend pas très bien pourquoi un aussi vieux concept, immortalisé par la loi de 1905, et admis depuis par tous en France, est soudainement ressorti du placard, alors que l’évolution rapide du monde appelle au contraire les gens à comprendre et à s’adapter en inventant des règles dans beaucoup d'autres domaines!

Il n’y a qu’une seule explication : ces gens là ont aujourd’hui la trouille de l’Islam !
La France a vécu pendant plus d’un siècle avec de très nombreux adeptes de diverses religions sans que cela ait suscité le moindre émoi, la liberté de conscience ayant toujours été une valeur de notre République. Les religions ont même fortement contribué aux valeurs de celle-ci!

Mais le développement rapide de l’Islam dans notre pays, pose un réel problème à nos censeurs moralisateurs, et comme bien sûr il ne peulent pas stigmatiser telle ou telle religion en vertu des prétendus droits de l’homme, ils utilisent la laïcité comme moyen d'action!

Ils préfèrent en effet se cacher derrière leur petit doigt, et puisqu’ on ne peut s’en prendre en particulier aux Musulmans pour réduire leur influence communautaire grandissante, alors on s’en prend à toutes les religions en les accablant de règles. A l’école par exemple on a décidé de supprimer le port de la Kippa ou de la croix chrétienne que les enfants portaient depuis des lustres, pour « faire passer » l’interdiction du voile islamique !

Les Hollande, Vals ou les prétendus philosophes devraient relire la loi de 1905 qui n’a jamais prétendu aller aussi loin, et qui garantit d'ailleurs l’exercice libre des cultes. Ils devraient soit faire psychanalyser leur peur de l’Islam, ou bien faire preuve de courage pour montrer clairement la cible qu’ils entendent combattre. La laïcité telle que brandie quotidiennement n'est-elle pas au fond une forme de lâcheté?

On en arrive même maintenant a réfléchir pour interdire les footballeurs de se signer avant un match au nom de la laïcité !   N’est-ce pas là le comble de la stupidité. N’allons nous pas interdire bientôt aux gens de dire publiquement qu’ils croient en Dieu ? Allons nous projeter d’abattre toutes nos églises ou toutes nos cathédrales ? Allons nous interdire aux religieux les vêtements qu'ils portent? C'est vraiment dommage que le ridicule ne tue pas!

Mais si seulement une loi pouvait nous débarrasser de tous ces gens là, pour faire la place à de nouveaux responsables et penseurs ayant la faculté de hiérarchiser nos valeurs, elle recueillerait sans aucun doute une grande majorité de suffrages! 


mercredi 1 juillet 2015

La Grèce : l’arbre qui cache la forêt.




C’est un pays dirigé par la gauche, à qui les gouvernements précédents de droite comme de gauche au pouvoir depuis des dizaines d’années, ont légué une situation économique catastrophique.

C’est un pays qui n’a pas su lutter contre la fraude fiscale, et qui a emprunté massivement profitant des faibles taux d’intérêt obtenus avec le parapluie Européen et le confort de l'Euro.

C’est un pays qui a fortement augmenté sa dette, à seule fin de financer ses dépenses de fonctionnement, accroitre son  nombre de fonctionnaires ainsi que leurs salaires.

C’est un pays en grande difficulté aujourd’hui, incapable de réduire ses dépenses publiques et qui a lourdement augmenté les impôts pour tenter de réduire ses déficits, et dont on ne voit pas comment il peut un jour rembourser sa dette !

C'est un pays qui n'a pas respecté les règles budgétaires de la communauté Européenne.


Nous ne parlons pas de la France, mais de la Grèce !

C’est un constat terrible aujourd’hui, et le comble est que les partenaires Européens, France en tête, lui jettent la pierre alors qu’ils ont presque tous, dans une période difficile certes,  fait preuve plus ou moins du même laxisme et sont aujourd'hui très endettés!

Tout le monde est le dos au mur devant cette situation de la Grèce. Le FMI qui gère des fonds internationaux et essaie d’aider de nombreux pays en difficulté, ne peut a nouveau accepter des reports de remboursement de dette, car l’exemple ferait école auprès des autres pays dans le monde qu'il assiste! Il doit aussi rendre des comptes à ses mandataires!

Les Européens ne peuvent continuer à mettre sans fin de l’argent dans un puits sans fond, car ils ont d’autres partenaires en grande difficulté qui ne comprendraient pas de nouvelles largesses pour la Grèce. Les fourmis espagnoles, portugaises, irlandaises ou italiennes qui ont fait de gros efforts, ne veulent pas payer pour la cigale grecque!

Le gouvernement d’extrême gauche élu par les grecs et qui leur a, comme ses prédécesseurs menti sur sa capacité à résoudre leurs problèmes, n’est absolument pas en position d'accepter les mesures drastiques qui s’imposent pour redresser l‘économie !

Malgré le manque évident de volonté des Grecs qui continuent de demander de l'argent mais refusent de faire des efforts supplémentaires, les pays Européens doivent absolument trouver une solution. Pourquoi pas accepter de prêter davantage  à la Grèce mais en exigeant maintenant de décider comment l'argent sera utilisé ? Après tout c’est comme cela que fonctionnent les banques qui prêtent de l’argent!

Mais si aucune solution n’est trouvée, alors la Grèce devra quitter l’euro ou l’Europe, ce qui serait pour elle un désastre immédiat, mais qui est sans doute pour elle la seule façon de s'en sortir! Et les Européens pourront alors se poser la question :  Who is next ? Qui sera le suivant ? Les Français de François Hollande feraient bien d'y réfléchir!

L'Europe attend le résultat de ce référendum. Les Grecs sont d'ailleurs dans la confusion la plus totale car qu'ils ne comprennent pas à quelle question ils vont répondre en votant oui ou non! Ils seront par conséquent le jouet des lobbies politiques, médiatiques, économiques syndicaux ou culturels!

Un message des leaders des pays Européens au peuple Grec aurait quand même été le bienvenu avant ce referendum! Mais aucun d'entr'eux n'a eu le courage de se mouiller approuvant tacitement la position Européenne! Quelque soit le résultat dimanche soir, il faudra donc retourner à la table de négociation. Si les Européens font de nouvelles concessions, envisagent-ils alors de les faire approuver par referendum dans leurs divers pays?