mercredi 7 août 2013

Bouc émissariat



Le pouvoir rend-t-il irresponsable ? On peut s’en convaincre en constatant chaque jour les attitudes de nos hommes et femmes politiques.

Avant hier c’était le roi du Maroc, critiqué avec véhémence par son peuple pour avoir gracié un pédophile Espagnol, qui prétendait qu’on lui avait fait signer cette grâce sans lui donner les informations nécessaires. Accorde-t-il ainsi sa grâce sans faire attention ?

Hier c’était la ministre de la culture, sortie de Normale Sup, qui envoyait un tweet bourré de fautes de français et prétendait ensuite, pour sauver la face, que c’était un de ses assistants qui l’avait écrit. Comment alors reconnait-on les tweets de son cru ? (non, ce n'est pas une contrepèterie!)

Aujourd’hui c’est la Ministre Taubira qui fustige les carences de ses prédécesseurs pour faire oublier quelques libérations scandaleuses de malfrats par ses juges. 

Entre deux attitudes qui consistent à choisir, soit d'accepter courageusement les critiques, reconnaître ses erreurs et perdre la face ou ternir sa réputation d’une part, ou se payer carrément la tête des gens d'autre part, les hommes et les femmes de pouvoir n’hésitent jamais et optent toujours pour la deuxième solution. Ils savent sans aucun doute que personne n’est dupe, mais il faut sauver les apparences et aucun d’entre eux n’a le courage d’assumer !

Ils sont tous parfaits, ne se trompent jamais, et si d’aventure ils sont à l’origine d’un problème, pas de souci, c’est la faute des autres ! Et l'on trouve toujours un bouc émissaire! Voilà encore une des multiples formes du mensonge en politique. 

Valérie Trierweiller, elle au moins, a eu l’honnêteté d’assumer la paternité des conneries écrites sur son tweet l’an passé, sans chercher de faux fuyants et quoi qu’il lui en ait coûté. Il est vrai qu’elle est journaliste et qu’elle a sans doute voulu épargner une diversion à des collègues qu’elle sait incrédules et qui font souvent les frais de ces attitudes irresponsables!

mardi 6 août 2013

Taxes, taxes, taxes...




Quand Francois Hollande se rase devant sa glace tous les matins, il doit sans doute se demander quelle nouvelle taxe il va inventer dans la journée ! Bien sûr  ses collègues du gouvernement sont là aussi pour trouver des idées, mais il est responsable et il doit s’assurer que la pression fiscale ne se relâche pas ! Nous sommes en pleine taxitude!

C’est surprenant car tout le monde l’avait cru sincère quand il avait affirmé il y a quelques mois après avoir augmenté considérablement les prélèvements, tout comme son prédécesseur, que c’était fini et que la fiscalité n’augmenterait plus. Mais, depuis, l’avalanche taxatrice déferle sur notre économie comme la grêle qui détruit nos récoltes  .

La dernière née qui nous est annoncée, sans doute pour nous tester, est une nouvelle taxe de 2 milliards d’euros sur les entreprises pour financer des départs en retraite anticipés des salariés qui ont eu une activité professionnelle pénible.

Tout le monde peut être d’accord pour accorder certains privilèges à ceux-ci, mais on peut trouver des financements sans charger encore la barque fiscale des entreprises dont on clame d’autre part que l’on compte sur elles pour créer des emplois.

Pourquoi ne pas financer cette mesure en utilisant la solidarité de tous les salariés et retraités ? Ou mieux pourquoi ne pas trouver l’argent nécessaire en faisant dans les dépenses publiques, les économies dont on ne fait que parler, véritables Arlésiennes de Bizet ? 

Bien évidemment ces nouvelles manœuvres sont destinées à faire avaler plus facilement aux gens de gauche la future réforme inéluctable des retraites : la « patate chaude » de ce gouvernement sur laquelle il sait que son courage sera jugé par tous les Français.

A quoi bon passer ses vacances en parcourant le pays pour faire de beaux discours sur l’emploi et la réduction du chômage, si en même temps on paralyse le développement de nos entreprises en les taxant plus que de raison?

Francois, quand tu es devant ta glace le soir en te brossant les dents, essaie donc de trouver des idées originales pour faire des économies dans nos dépenses publiques! Et puis avant de te coucher tu pourrais aussi relire la parabole de la poule aux œufs d’or !