jeudi 23 mars 2017

Nostalgie


 On peut parfois rêver d’un temps où il y avait :

De la discipline et du respect dans nos écoles.
Des professeurs qui avaient de l’autorité, et où le mérite était reconnu.
Des enfants qui savaient lire et écrire en sortant du Primaire.
Des enfants qui portaient tous la même blouse ou l’uniforme à l’école.
Des enseignants respectés par les élèves et leurs parents.
Des curés dans les églises.
Des gens qui fumaient sans être "menacés" de mort
Des routes sans radars.
Des hommes politiques vertueux et compétents, qui ne nous donnaient pas tous les jours des leçons de laïcité parce qu’elle allait de soit.
Des gens gais heureux de vivre et de travailler.
Des gens qui chantaient dans les rues et dans les fêtes de famille.
Un chômage quasi inexistant et un assistanat inutile.
Des gens qui se mariaient pour la vie
Des hommes qui n’épousaient que des femmes.
Des femmes qui ne faisaient pas faire leurs enfants par d’autres femmes.
Des médecins disponibles partout.
Des immigrés heureux de s’intégrer dans notre société.
Des Policiers craints et respectés.

Un temps ou les gens importants étaient les médecins, les instituteurs ou les ingénieurs.
Un temps ou une lettre confiée à la poste arrivait toujours à destination en France dans les 24h.
Un temps ou où on ne parlait pas à des répondeurs au téléphone.
Ou les trains partaient et arrivaient à l’heure.
Où on prenait l’avion sans risque d’être victime d’un attentat.
Un cinéma et une télévision avec de véritables stars, et qui n’étalaient pas
 complaisamment la violence.
Un service militaire qui formait et éduquait les jeunes gens et en particulier facilitait l'intégration de ceux issus de l'immigration.
Des villes non polluées avec moins d’embouteillages.
Des attentats terroristes très peu nombreux.
Des décisions de justice rapides et peu contestées.
Des délinquants qui allaient en prison et y restaient.
Des inégalités sociales beaucoup moins sévères qu’aujourd’hui.
Des jeunes peu affectés par les drogues en tous genres.
Des paysans qui gagnaient convenablement leur vie.
Des journalistes qui ne se prenaient pas pour les vedettes de l’actualité.
Des humoristes qui ne faisaient pas rire les gens aux dépens des autres, et qui ne considéraient pas les insultes comme des traits d’humour !
Un temps où le modernisme n’était pas confondu avec le progrès

Et bien d’autres choses encore……………

Le monde d’aujourd’hui, que nous avons construit, a bien sûr aussi ses mérites, mais sommes nous plus heureux ? Le niveau de vie et de santé des individus a certes considérablement progressé, mais beaucoup d’entre nous ont été laissés sur le bord de la route.  Les nouveaux acquis de notre société impliquaient-ils obligatoirement le renoncement aux acquis positifs du passé ?

Le progrès et le développement des nouvelles technologies ont-t-ils été mis au service de tous les hommes ? Quels sont ceux qui en ont le plus profité ?
Avons nous notre destin en mains et quels « progrès » avons nous voulus, quels progrès avons nous subis ? Quelles évolutions avons nous souhaité et lesquelles nous ont été imposées par le pouvoir de l’argent ?

Personne ne se penche sur la marche de notre société pour l’analyser, en tirer les leçons, et surtout en faire le bilan,  car les gens préfèrent s’occuper du présent et parfois de l’avenir.  Mais à quoi bon si c’est pour éventuellement poursuivre les mêmes erreurs !


Bonne méditation !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ami lecteur, vos commentaires seront pour nous très précieux.