lundi 29 septembre 2014

Il faut réformer le Sénat




La moitié des Sénateurs vient d’être renouvelée et a introduit un changement de majorité, inévitable conséquence des dernières élections municipales.  De nouveau le débat reprend sur la nécessité de l’existence du Sénat.

Ce débat, cette contestation, procède en général de deux constatations : d’abord le Sénat n’a aucun pouvoir sur le plan législatif puisque quels que soient ses positions, c’est toujours en final l’Assemblée Nationale qui décide. Donc il ne sert à rien ! Ensuite les Français estiment que le nombre de Sénateurs est pléthorique et coûteux.

Le bicamérisme en France a pour avantage de ne pas permettre de légiférer dans l’urgence et de recueillir tous les avis sur les lois qui doivent être votées et vont engager l'avenir de notre pays. On imagine ce que serait un système dans lequel le gouvernement pourrait faire passer, à la va vite, et à l’insu des Français, des lois de circonstance pour satisfaire des intérêts conjoncturels immédiats et des objectifs pas forcément légitimes et dans l’intérêt de notre pays.

Le Sénat a l’avantage de freiner le processus législatif tout en apportant la sagesse et l’expérience de ses membres. Même si parfois nous trouvons cela très long pour des lois dont la nécessité est évidente, nous devons admettre que en général, l’intervention du Sénat permet une réflexion et un débat public souhaitable sur tous les projets de loi. Le Sénat est donc de ce point de vue incontournable.

Par contre on peut regretter son absence de pouvoir à l'image de certains pays comme les Etats Unis ou le Président ne peut gouverner contre lui. Il serait en effet souhaitable que notre Sénat dispose de davantage de compétences. Pourquoi ne pas lui conférer une possibilité de blocage de décisions dans certains domaines ? Par exemple sur les sujets de Société où l’urgence n’est pas de mise. Egalement les sujets relevant de la constitution, permettraient au gouvernement de moins subir les habituels et désagréables retoquages du Conseil Constitutionnel, sans toutefois changer les prérogatives de celui-ci.

Mais le principal reproche fait au Sénat porte sur ses effectifs pléthoriques et sur ses dépenses : 348 sénateurs comparés à 100 aux Etats Unis qui représentent une population cinq fois plus importante que la nôtre, ont un pouvoir beaucoup plus important et une moyenne d’âge nettement moins élevée !

La réduction drastique du nombre de sénateurs est donc le véritable débat. Elle aurait une valeur symbolique certaine, et elle se justifierait d’autant plus que la suppression votée du cumul des mandats devrait leur donner plus de temps pour le travail législatif, si toutefois cette mesure est confirmée par la prochaine majorité !

C'est une tache très difficile mais maintenant obligatoire, et on peut se demander quels sont ceux, à gauche ou à droite, qui vont avoir les tripes pour le faire ?





dimanche 28 septembre 2014

Les atouts considérables de la France



Notre pays est dans une situation économique très grave, née de la situation politique et économique mondiale, mais aussi de l’incurie de nos gouvernements successifs depuis trente ans. Le pessimisme règne maintenant en maitre chez nous alors que la France a des atouts incontestables qui devraient lui permettre de sortir de la crise actuelle.

D’abord, tout le monde reconnaît aux Français leur traditionnelle créativité, leur ingéniosité et leur esprit inventif pour créer des richesses, qualités souvent démontrées dans le passé. L’esprit d’entreprise en fait également partie, en témoigne le fait que les anglo-saxons aient adopté dans leur langue notre mot  « entrepreneur » qui a, il est vrai, un peu perdu de son sens chez nous.

Un deuxième atout réside dans le travail. Le Français travaille insuffisamment par rapport à ses voisins ou concurrents : les 35 heures, les congés à rallonge, les jours fériés, les retraites précoces, les congés parentaux, les taux d'absentéisme élevés…en sont autant de preuves ! Et notre prétendue grande productivité semble sortie du cerveau d'un statisticien farfelu. Le jour où nous nous mettrons à travailler autant que les autres, notre situation économique se redressera rapidement !

Ensuite, l’organisation et le marché du travail du travail dans notre pays avec leurs lois, leurs règlementations, leurs conventions, leur code surdimensionné, sont autant de freins au développement de notre économie qui entravent la concurrence et la liberté d’entreprendre, et dont il serait très facile de se libérer pour peu que l’on en ait le courage et la volonté. 

Des économies colossales pourraient par ailleurs être trouvées dans le fonctionnement de notre administration "mammouthéenne", qui ne tient pas la comparaison avec les autres pays. Nous dépensons beaucoup plus qu'eux pour nos services publics, pour un résultat songent décevant! Il y a un là un gisement fantastique de productivité si l'on veut se donner la peine de repenser complètement notre organisation administrative. 

Et puis notre épargne traditionnelle, record du monde, est un trésor de guerre qui peut un jour venir au secours de notre économie. Les Français sont très peu endettés et l’on imagine le fantastique boost qui serait créé  dans notre développement économique, si tout d'un coup, ils s’endettaient autant par exemple que nos amis Américains. Il faudrait pour cela établir la confiance dans l'avenir!

Enfin, la France jouit d’un autre record du monde avec son système social et de santé, dont nous sommes tous fiers au point de l’ériger en modèle, malgré ses très nombreux abus et le fait que nous n’ayons plus les moyens de le payer. Revenir, à un système plus rationnel, mieux équilibré, avec moins de gabegie et un peu moins de générosité, redonnerait un élan fantastique à nos entreprises en diminuant notablement leurs charges.

Tous ces atouts potentiels sont réels et porteurs d’espérance, et la France doit maintenant utiliser ses ressources pour sortir de la crise. Il nous appartient de trouver et  mettre à la tête de notre pays les hommes politiques courageux et compétents qui sauront les exploiter à notre profit!


mardi 23 septembre 2014

Frappes en Irak



La prétendue république islamique du Moyen Orient met en danger la paix et la sécurité dans le monde, et la coalition qui s’est formée pour lutter contre ces terroristes et qui englobe beaucoup de pays est une action qu’il faut saluer.

Mais les frappes Françaises en Irak décidées par Francois Hollande, si elles satisfont l’égo de va-t-en guerre de notre Président, sont par contre malvenues pour plusieurs raisons, et il eut été préférable de laisser faire ces frappes par les Américains. Mais la Grenouille Française veut toujours égaler le Bœuf Yankie !

D’abord, nos amis d’outre Atlantique ont beaucoup plus de moyens que nous ( renseignements, puissance de feu, ressources financières..) et notre participation ne restera que symbolique. Mais ce symbole risque de nous coûter très cher en représailles car ces frappes auront pour conséquence d'augmenter la menace  terroriste contre notre pays et ses ressortissants!

Ensuite, les Américains se sont, eux, donné les moyens de lutter contre les attentats terroristes car ils savent maintenant contrôler leurs frontières beaucoup mieux que la France qui ne dispose que de la passoire Schengen, avec heureusement des services de renseignement et de police dotés d’une certaine efficacité.

Ces frappes ont de plus un coût réel que nous ne pouvons plus supporter dans la situation économique actuelle de notre pays et après toutes les actions militaires récentes sur d’autres terrains comme la Lybie, le Mali ou la Centrafrique, sans oublier la Syrie dont nous soutenons les rebelles et où nous avons failli intervenir ! Elles vont par conséquent fatalement se traduire par de nouveaux sacrifices qui seront demandés aux Français.

Enfin la naissance de cette république islamique a été en grande partie provoquée par nos amis Américains qui ont introduit le désordre en Irak, il y a dix ans, par leur intervention militaire, que nous avions combattue,  pour chasser Saddam Hussein, et leur incapacité à mettre en place un gouvernement qui représente toutes les communautés du pays.

La France est par ailleurs déjà intervenue, et souvent seule, pour lutter contre le terrorisme dans d'autres pays et l'Irak n'est pas dans sa zone d'influence. Elle a déjà ainsi contribué beaucoup plus que d'autres dans cette lutte! Pour toutes ces raisons, il était donc légitime de laisser les Etats Unis  intervenir seuls dans le cas présent!


Notre gouvernement aurait dû certes supporter politiquement cette fois l’action du Président Américain en Irak, mais en restant derrière lui comme le font d’ailleurs les autres pays de la coalition !

mardi 16 septembre 2014

Le débat surréaliste des Socialistes



Le débat actuel entre les députés Socialistes dissidents et leur gouvernement est absolument surréaliste. Les premiers reprochent en effet au pouvoir de mener une politique d’austérité qui selon eux va droit à l’échec !

Mais de quelle politique d’austérité parlent-ils ? La France n’a mené jusqu’ici aucune action d’envergure pour sortir de la crise. François Hollande a bien annoncé quelques mesures timides mais qui sont encore loin d’être appliquées, hormis évidemment les augmentations d’impôts plus faciles a décider et plus rapides à mettre en place.

Mais aucune réduction significative du train de vie de l’état n’est entrée en vigueur. Aucune baisse des coûts de nos dépenses publique n’a été faite ! On a même recruté de nouveaux fonctionnaires! Il y a eu beaucoup de débats certes, mais on ne peut prétendre que les Français souffrent de l’austérité dans leur pays.

La meilleure preuve est que celui-ci  continue de s’endetter comme auparavant pour financer ses dépenses de fonctionnement! Où est donc l’austérité que combat une grande partie de la gauche. Veulent-ils que notre pays continue de s’endetter jusqu’à sa ruine définitive ?

Manuel Vals a dit que si la situation de la France ne s’améliorait pas dans les 6 mois à venir, le pays serait en grand danger. Il a parfaitement raison et on espère qu’il va enfin prendre les initiatives pour redresser son économie !

Il faut bien être conscient que la passivité actuelle des marchés financiers qui nous prêtent de l’argent à des taux voisins de zéro n’est que conjoncturelle et que la tendance peut s’inverser très rapidement. Que se passera-t-il quand les taux d’intérêt remonteront brutalement ? Ce qui risque de se produire bientôt !


La gauche pourra toujours descendre manifester dans la rue en criant « Mort au capitalisme qui nous étrangle! » mais cela ne fera pas avancer beaucoup notre problème ! Elle se bat actuellement contre une politique d'austérité qui malheureusement n'existe pas!

vendredi 12 septembre 2014

Mystère Socialiste



Pourquoi diable les Socialistes se refusent-ils à réduire les dépenses publiques ? Tous les économistes s’accordent pour voir une absolue nécessité dans cette réduction. Nos partenaires Européens ne cessent de nous le demander. François Hollande l’avait lui-même annoncé en début d’année et ILS NE LE FONT PAS !

Est-ce par manque de courage avec la peur d’affronter ceux qui seront touchés par ces réductions ?

Est-ce parce que ces dépenses concernent principalement les fonctionnaires qui sont traditionnellement la clientèle de leur parti et qu’ils ne veulent pas voir ceux-ci descendre dans la rue?

Est-ce parce que leur projet ne consistait après tout qu’à réduire les dépenses artificiellement en contenant leur augmentation en dessous de l’inflation et qu’il est contrarié par une inflation très basse?

Est-ce parce qu’ils craignent qu’une telle réduction risquerait de nuire au retour de la croissance économique dans notre pays ?

Est-ce encore par manque de compétence et qu’ils ne savent pas par quel bout commencer ?

Ou bien est-ce parce qu’ils envisagent déjà la fin fatale du quinquennat et jouent la touche pour laisser le sale boulot à leurs successeurs ?


On ne sait pas et on aimerait bien qu'ils nous expliquent pourquoi! Messieurs les journalistes faites votre métier et poser leur la question! En attendant les déficits continuent de se creuser, le chômage,  la dette et le nombre de fonctionnaires d'augmenter, et les indicateurs économiques de se dégrader !


mardi 9 septembre 2014

La résistible ascension de Nicolas Sarkozy



Cela nous était annoncé depuis des semaines et les choses semblent se précipiter ces jours-ci, Nicolas Sarkozy s’apprête à « anschlusser » l’UMP !

Il va se porter candidat à la Présidence de ce parti moribond et l’emporter avec l’aide d’une majorité de militants fanatisés qu’il s’est mis dans la poche. Puis il procédera à une transformation complète du parti en essayant de le rassembler, de le rajeunir, avec l’apport de quelques marginaux toujours prêts à « aller à la soupe ».

Un nouveau nom de parti sera créé, des statuts modifiés seront établis pour remplacer les statuts ridicules actuels qui prévoient que le futur candidat du parti à l’élection présidentielle ne peut pas être le chef du parti, mais doit être désigné par des primaires ! Ces primaires seront transformées et probablement fermées ou réservées aux militants !

Puis viendra la campagne Présidentielle, les portes flingues sont déjà prêts, et l'élection qui lui donnera une majorité de voix des Français qui n'auront comme tristes alternatives qu'une gauche qui a beaucoup déçu et un Front National très peu crédible! 

Voilà ! Le tour va être joué devant une classe politique inerte, des leaders de droite absents, des journalistes admiratifs qui lui préparent le terrain, et des Français aujourd’hui complètement dégoûtés de la politique.

C’est un scénario à la Berthold Brecht !

Les responsables actuels de l’UMP ne disent mot et jouent piano, sans doute pour ménager leur avenir ! Et cependant ils savent que Nicolas Sarkozy n’a pas de solution à la crise très grave que traverse leur pays. S’il en avait une, il l’aurait en effet appliquée pendant son mandat de Président. Il a au contraire laissé une situation catastrophique à son successeur qui lui-même l’a aggravée !

Les gens sensés ne peuvent que se révolter contre cette situation qui menace leur avenir et risque de mettre les Français dans des choix impossibles lors de la prochaine élection Présidentielle!

Mais que faire ? Le milieu politique est fermé, aucun sang neuf ne peut être introduit et, c'est triste à dire, mais la seule espérance ne peut venir que des tribulations judiciaires de l’intéressé !


Guignol et gesticulations politiques



Manuel Vals va demander bientôt au parlement de voter la confiance à son nouveau gouvernement et déjà les journaux essaient de nous convaincre que ce n’est pas gagné d’avance.

Aucune manifestation d’humeur ne nous est en effet épargnée venant du camp socialiste où certains renâclent à approuver la politique du gouvernement qu’ils devraient normalement soutenir.

Il y a les fiers à bras qui se rangent dans le camp des dissidents et proclament haut et fort dans les médias qu’ils ne peuvent plus cautionner une politique qui va droit à l’échec et ceux qui prétendent que cette politique menée depuis deux ans a démontré son inefficacité.

Mais tous ces braves députés gesticulateurs savent très bien qu’il leur faudra rentrer dans le rang au moment du vote de la confiance ou bien gérer une dose d’abstention qui ne met pas celle-ci mathématiquement en péril.

Ils savent très bien que leur mandat de député deviendrait automatiquement caduc en cas de vote négatif. Combien de députés socialistes retrouveraient leur poste en cas de nouvelles élections législatives ? Dans le contexte actuel, probablement quelques dizaines, tout au plus !

Cécile Duflot, qui agite elle aussi le cocotier sans doute pour se faire remarquer, a-t-elle imaginé combien de ses députés écolos élus miraculeusement en 2012 grâce à la coopération de Martine Aubry, reviendraient au Parlement ? Probablement aucun !

Et tous ces Messieurs dames ont-ils pensé au carnage qui serait réalisé par le Front National lors d’une réélection ?

Jean Marc Ayrault vient d’avoir une révélation cette semaine lorsqu’il a déclaré qu’il fallait enfin commencer à dire la vérité aux Français sur la situation réelle de leur pays. Que ne l’a-t-il fait quand il était au pouvoir ?


En ne disant pas la vérité, ce pouvoir socialiste irresponsable a apparemment aussi trompé ses représentants aux parlements, puisque ceux-ci continuent bêtement de rêver et ne comprennent pas les difficultés dans lesquelles se débat leur gouvernement! C'est sans doute ce que notre ancien Premier Ministre a voulu laisser entendre!