mardi 28 juin 2016

Brexit : et maintenant ?



La décision Britannique met les Européens devant leurs responsabilités. Ils doivent analyser les raisons de ce départ et entreprendre enfin sérieusement la construction de leur communauté! C’est une occasion unique qui pourrait ne pas se représenter ! Il faut refonder l’UE sur ses deux objectifs initiaux : assurer la sécurité et la prospérité des nations Européennes. Et compte tenu de l’expérience acquise, plusieurs conditions s’imposent maintenant :

1.  Il y a clairement des conceptions différentes de ce que doit être la communauté et la première chose à faire est de réunir les pays qui ont, ou acceptent de partager, la même approche de l’Europe. L’Angleterre par exemple a toujours milité pour limiter l’ambition Européenne à un grand marché unique largement ouvert, alors que d’autres pays souhaitaient au contraire un marché protégé au sein d’une communauté intégrée politiquement et économiquement ! L’échec de l’UE était programmé !

Pour éliminer cette ambiguité, une nouvelle conception doit être définie clairement. Les partenaires qui l’acceptent doivent s’engager dans un nouveau traité servant de base à la nouvelle construction, autour de laquelle on peut imaginer l’association d’autres partenaires souhaitant une intégration plus limitée. Cela suppose naturellement une vision à long terme de l’avenir de notre communauté!

2.   Il faut abandonner la méthode indirecte et bureaucratique, utilisée jusqu’à présent, et avoir le courage de prendre des décisions cohérentes! Créer la monnaie unique alors que l’on n’avait pas la volonté de faire une politique économique commune était un leurre !  Multiplier les procédures administratives pour tout standardiser de manière contraignante, alors que l’on n’était même pas fichu d’harmoniser les fiscalités c’était rendre l’UE incompréhensible pour les citoyens Européens !

3.  Les hommes politiques doivent prendre l’Europe au sérieux ! En particulier, cette institution ne doit plus être un moyen de « caser » les collègues malchanceux ou incompétents ! Combien de députés Européens ont été élus dans cette fonction pour compenser la perte de leurs autres mandats ? Pourquoi avoir imposé Moscovici comme commissaire européen alors qu’il avait échoué au Ministère des Finances ? Pourquoi avoir nommé Harlem Désir Ministre de la Coopération Européenne alors qu’il venait d’être viré du parti Socialiste pour incompétence ? Si nous croyons en l’Europe, nous devons y envoyer nos meilleurs représentants.

4. Les responsables politiques qui croient en L’Europe doivent s’évertuer à expliquer et vanter ses mérites et non comme ils le font couramment n’en montrer que les aspects négatifs ! Leur communication a toujours été désastreuse et a laissé une impression détestable de la communauté, d’autant plus qu’ils ont trop souvent fait « porter le chapeau » à celle-ci pour expliquer à leurs compatriotes leur incapacité à régler les problèmes que leur pays pouvait rencontrer !

5.  Avec le départ du Royaume Uni, l’Europe va se recentrer vers l’est et le moment est sans doute venu d’ouvrir notre coopération avec tous les pays de l’est du continent, Russie comprise, par des accords de partenariat ou d’association.  Tout le monde peut comprendre le nombre de problèmes que l’on pourrait ainsi régler pour notamment assurer la paix sur notre continent, ce qui était le but recherché par les pères fondateurs !

Nos responsables politiques Européens sont-ils prêts à répondre à ces enjeux ? On peut en douter et craindre qu’ils ne se limitent, un oeil pointé sur leur prochaine élection, qu'à colmater les brèches créées par le départ des Britanniques !




mardi 21 juin 2016

Du rififi côté British!

Les Britanniques vont décider s’ils quittent la communauté Européenne dans deux jours. Très bien, cette option est paraît-il prévue dans les accords et c’est assez remarquable de constater que leur pays qui a tout négocié avec ses partenaires, le beurre, l’argent du beurre et la crémière, n’est toujours pas satisfait et veut s’en aller ! Il n’était sans doute pas destiné à faire partie d’une communauté d’états, et cette issue, si confirmée par le referendum, est finalement un aboutissement logique !

Le débat en Grande Bretagne vient malheureusement d’être pollué par un attentat ignoble contre un parlementaire favorable au maintien dans l’Union et qui peut influencer les électeurs! Des électeurs dont la plupart voteront instinctivement, car très peu ont une vision claire des avantages et des inconvénients d'une telle sécession!

Le Royaume Uni a longtemps été tenu à l’écart de la communauté Européenne qui au départ  ne comprenait que 6 pays : Allemagne, France, Italie, Hollande, Belgique et Luxembourg, par la volonté du Général de Gaulle qui avait bien prévu son inadaptation au groupe ainsi constitué : « l’Angleterre je la veut nue ! » disait-il.

Il avait fallu un referendum organisé par Georges Pompidou, après la disparition du Général, dans lequel les Français avaient du décider si la Grande Bretagne pouvait faire partie de l’Europe. Nos compatriotes, à qui on n’avait d’ailleurs jamais demandé si eux voulaient en faire partie, avaient répondu oui !

Ce qui pouvait être considéré, venant de Français, comme un geste très appréciable pour les Anglais !  Qu’aurait-ils répondu à l ‘époque si on leur avait posé la question de l’entrée de la France dans leur Commonwealth ? Et maintenant leur fine bouche menace de quitter notre communauté ! Ne faudrait-il pas un referendum en France pour décider si nous sommes d’accord sur cette possible désertion ?

Mais restons sérieux et souhaitons que les « ventres mous » Européens que sont notamment l’Allemagne et la France, vont se ressaisir après la décision Britannique ! Si les Anglais nous quittent  ils doivent maintenant s’attaquer sérieusement à la construction Européenne freinée depuis le début par ces voisins exigeants. En tous cas plus aucune concession ne doit leur être faite qui ne serait pas dans le strict intérêt de la communauté!


Ou bien le Royaume Uni décide de maintenir sa participation à notre communauté, et il va falloir le faire rentrer dans le rang et cesser d’écouter ses surenchères revendicatives permanentes. Il conviendra alors à terme de revenir sur les concessions qui lui ont été faites et qui n’assurent plus l’égalité entre les membres de notre communauté ! Ou bien il décide de s'en aller et il faudra alors âprement négocier la défense de nos intérêts!

"Ventres mous: à vous de jouer!"

mardi 14 juin 2016

Le déni de la Guerre contre Daech.



Nous sommes en guerre contre ce prétendu Califat, nous le combattons avec des moyens militaires aériens puissants, nous subissons de nombreux attentats et pourtant cet état de guerre n’est pas vraiment pris en compte véritablement par les responsables politiques ou les populations.

Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les débats et les analyses des actes terroristes où les commentateurs préfèrent s’appesantir sur l’aspect scandaleux et atroce des attentats qui visent des innocents, plutôt que d’admettre cette situation de guerre. Il suffit aussi de constater que nous ne mettons pas en œuvre tous les moyens dont nous disposons pour éradiquer Daech !

Combien faudra-t-il de temps, d’attentats et de morts pour que nos pays agissent vigoureusement. Les gens que nous combattons sont plus qu’une organisation terroriste, comme l’était et l’est encore Al Quaida, mais une vraie structure politique et militaire, qui possède un territoire qu'elle veut étendre, et qui s’est dotée dans tous les pays, d’adeptes  qu’elle peut  activer quand bon lui semble !

Ce n’est certes pas une guerre traditionnelle, Daech n’a pas d’avion, de porte avion, de sous marin ou de satellite, mais dispose d'un excellent réseau de renseignement et utilise des attentats pour nous combattre, chez nous, avec malheureusement il faut l'admettre, une certaine intelligence. Quand les craintes sont pour la compétition de football en Europe, les terroristes frappent les Etats Unis. Quand on pense que les rassemblements sportifs constituent une cible facile, ils frappent des particuliers à domicile ! Cet effet de surprise, qui constitue leur force, nous désarçonne complètement dans notre défense.

Nous les accusons de tuer des innocents, mais combien de leurs membres, combattants ou non, nos frappes aériennes ont-elles tués ? Pourquoi ne pas vouloir admettre cette guerre que nous avons déclaré à Daech? Nous n'avons pas de bombardements ou de blindés chez nous, mais l'adversaire  est bien présent avec ses soldats et leurs attaques terroristes!

Il n’y a qu’une solution, nous devons éradiquer ce Califat qui représente un symbole fort et  une grande espérance pour certains musulmans égarés dans leur religion,  et qui éveille des vocations partout dans le monde! Même si sa disparition ne nous débarrasserait pas complètement du terrorisme, elle le réduirait considérablement en supprimant ses ressources financières et son attirance pour de nombreux jeunes musulmans!

Pour cela il faut agir,  et quand on pense aux moyens déployés il y a quelques années en Irak, sous un faux prétexte, pour détrôner un dictateur qui ne menaçait personne, on a du mal à comprendre les tergiversations d’aujourd’hui pour combattre Daesch qui représente un danger permanent pour tous les pays.

Cessons de faire cette guerre à moitié, et même s’il est difficile en période électorale Américaine de lancer une opération d’envergure, faisons campagne pour la préparer avec l’adhésion de tous les pays! Une grande intervention collective peut être organisée avec l’ensemble des nations, à condition qu’elles mettent de côté provisoirement leurs intérêts particuliers et leurs divergences, et cessent de jouer parfois un double jeu avec Daech ! La sécurité et la protection des personnes devraient être la priorité de tous!






Primaires à Droite : plus on est de fous, plus on rit !


La candidature d’Henri Guaino porte à douze le nombre de prétendants pour représenter le parti Les Républicains à l’élection Présidentielle de l’an prochain. On passe progressivement de l’équipe de foot à celle de rugby en passant par le nombre d’apôtres! Gare au suivant qui va porter le poids des superstitions !

Les hommes et femmes politiques ne résistent à rien pour faire parler d’eux, et même si peu d’entre eux auront les parrainages requis, ces annonces de candidatures, même si elles prêtent à sourire, permettent d’occuper quelque temps le devant de la scène de cette pré-campagne électorale.

Si l’on excepte un duo de favoris, dans un quatuor à deux chiffres dans les intentions de vote, les chances des autres sont quasi nulles. Même si on ne peut totalement exclure que certains soient sincères dans leur prétention à défendre leurs idées, ils ont tous des visées diverses.

Il est couramment rappelé par exemple que Manuel Vals est devenu Premier Ministre après avoir obtenu un 5% dans les primaires. Et que ses adversaires de l’époque, comme Ségolène Royal, Arnaud Montebourg ou Jean Michel Baylet ont également fini dans les rangs du gouvernement ! C'est à dire que cinq candidats sur six de la Primaire de Gauche ont eu accès au pouvoir! Cela inspire fatalement des vocations, et le jeu est très simple: il suffit de supporter le candidat le mieux placé au 2ème tour !

Certains font aussi acte de candidature pour prendre rang dans la perspective de futures élections. Avoir annoncé une telle prétention à la fonction Présidentielle ne peut, croient-ils, que servir leur carrière politique en leur donnant un petit peu plus d'étoffe ou d’envergure.

Et puis il y a ceux qui règlent des comptes internes à leur parti, avec un leader qui les a peu ou prou malmenés. Ils ont l’intention de prendre position avec éclat pour ruiner les chances de celui-ci au 2ème tour !

Pour contrer ces basses manœuvres, on peut d’ailleurs se demander si certaines candidatures ne sont pas téléguidées par Nicolas Sarkozy lui même. En effet il ne veut sans doute pas se retrouver dans la position de Martine Aubry dont tous les adversaires s'étaient reportés sur Hollande, et il pourrait ainsi se procurer des supports inconditionnels pour le deuxième tour!

Il en est capable car il fait partie pour l’instant des deux favoris, et deux ou trois petites candidatures de plus ne peuvent que grignoter au 1er tour les voix de son adversaire Alain Juppé car il sait que beaucoup de voix que celui-ci récupère dans les sondages proviennent d’électeurs qui ne le supportent plus, et ces voix peuvent très bien se prononcer au premier tour pour n’importe quel autre candidat!

Nous verrons bien!

jeudi 9 juin 2016

The Lady and the Trump



Les prétendants Républicains et Démocrates à la succession d’Obama sont maintenant connus, sauf accident improbable. La campagne présidentielle Américaine va maintenant pouvoir commencer. Les deux camps sont en train de fourbir leurs arguments et l’on peut craindre d’assister à des coups bas venant des deux cotés et à des débats au « ras des pâquerettes » !

Les Primaires nous ont déjà donné un avant goût de cette campagne de deux candidats qui ne parlent visiblement pas à la même Amérique. Hilary Clinton à cajolé les élites du pays ainsi que ses minorités ethniques, alors que Donald Trump a plutôt cherché à enflammer l’Américain moyen!

Cette élection a évidemment une grande importance pour les Européens qui se demandent quelle sera la future politique de leur partenaire d’Outre Atlantique. L’important pour eux est bien sûr la politique étrangère de ce pays, qui conditionne leur avenir. La politique intérieure Américaine les concerne beaucoup moins.

Si l’épouse de l’ancien Président Clinton est élue, c’est clair, aucun changement n’est à prévoir, la continuité sera assurée. La politique étrangère continuera d’être encadrée par les lobbies militaro-industriels et Israéliens, et les changements éventuels se feront à la marge !

Tout comme pour le Président Obama, qui avait pourtant suscité beaucoup d’espoirs une fois élu, on peut s’attendre à ce que rien ne soit changé entre le début et la fin de sa Présidence, en ce qui concerne notamment, le conflit en Palestine et les relations détestables avec la Russie d’une part, et l’hégémonie Américaine dans le monde d’autre part.

Une femme Présidente devrait normalement apporter, dans la fonction, une nouvelle sensibilité et un nouveau regard sur le monde, mais on voit mal notre Hillary bousculer l’ « establishment », elle en fait partie depuis bien trop longtemps !

Le matamore Républicain peut lui par contre innover pour plusieurs raisons : d’abord il n’est pas issu du monde politique et aura forcément une nouvelle approche, bonne ou mauvaise, des problèmes qui lui seront posés. Ensuite parce qu'il a pris des positions originales, radicales et énergiques pendant sa campagne, si toutefois elles sont à prendre au sérieux ! Enfin, c’est un chef d’entreprise dont on peut attendre qu'il  fasse passer l’économie avant la politique, le pragmatisme avant l’idéologie !

Mais sa marge de manœuvre sera aussi limitée que celle de sa rivale, et dès le premier jour de son mandat, il se rendra compte des vraies difficultés rencontrées par un Président Américain pour appliquer ses idées, face aux décisions d'un Congrès souvent rétif et au pouvoir des  lobbies en tous genres, dont notamment ceux déjà cités!

En conséquence, quel que soit son résultat, on peut penser que cette prochaine élection Américaine, qui va mobiliser les médias dans les prochains mois à venir,  ne changera finalement pas grand chose pour les Européens!


mercredi 8 juin 2016

L’OTAN veut rallumer la Guerre Froide



Avec leurs manœuvres militaires actuelles en Pologne, les nations occidentales se livrent une fois de plus à une provocation envers la Russie. Quand donc vont-elles cesser ce jeu ridicule qui contribue à faire monter les tensions et à menacer la paix dans le Monde ?

On sait que les décisions et interventions de l’OTAN sont dictées par nos amis Américains qui ont fait une fois pour toutes de la Russie l’ennemi privilégié dont ils ont besoin pour satisfaire leur lobby militaro-industriel et pour maintenir leur hégémonie dans le monde !

Mais pourquoi donc les pays Européens, dont l’intérêt majeur est d’établir de bonnes relations avec leur grand voisin Russe afin de maintenir une paix durable sur le continent, se laissent-ils ainsi manipuler?

Cette gesticulation militaire contre productive, destinée soit disant à impressionner l’adversaire et lui montrer une certaine détermination, n’est d’ailleurs pas de nature à influencer Wladimir Poutine qui a vu comment l’OTAN réagissait, en mode tigre de papier, quand il a décidé d’annexer la Crimée  avec l’assentiment des populations locales !

Alors pourquoi tout ce cinéma ? Il n’est pas question bien sûr d’ignorer les inquiétudes légitimes des pays d’Europe de l’Est face à un voisin dont ils on eu a subir la dictature pendant plus de quarante ans. Mais est-ce un moyen de les rassurer en leur laissant prévoir que leur pays pourrait être mis à feu et à sang en cas de conflit?

Ces pays savent qu’ils ont tous des minorités russophones avec lesquelles ils doivent vivre en bonne harmonie ! Une stratégie de « bras de fer » ne peut qu’envenimer les conflits potentiels qui peuvent se produire entre communautés. Ont-ils réfléchi au fait qu’un conflit avec la Russie se déroulerait chez eux, tandis que l’Américain moyen, lui, serait paisible dans son Texas ou son Alabama ?

La seule solution pour assurer la paix en Europe et rassurer ces pays de façon durable, est bien évidemment d’établir des relations normales avec la Russie et de cesser toutes ces provocations motivées par des intérêts qui ne sont pas ceux des Européens ! Poutine serait partant et il a d'ailleurs montré dans le conflit Syrien qu'il voulait coopérer, à sa manière, avec les Occidentaux.

Cette stratégie cesserait d'humilier une fois pour toutes la Russie, amènerait sans aucun doute ce grand pays à un comportement moins belliqueux et permettrait d'éviter les conflits. Comme jadis Charles de Gaulle, le souci principal de Wladimir Poutine est de  rétablir l'honneur de son  pays. Nos hommes politiques vont-ils un jour le comprendre ?


mardi 7 juin 2016

Un Royaume désuni une fois Brexité ?



Dans quelques jours nos amis Britanniques vont décider s’ils veulent quitter la communauté Européenne. C’est un choix passionné qui mobilise les foules Outre Manche, mais qui concerne aussi tous les Européens !

L’intérêt de l’Europe est certainement de garder la Grande Bretagne, 5ème puissance économique mondiale,  parmi ses membres. Mais d’un autre côté ce pays a toujours constitué un frein dans la construction Européenne et son départ  créerait indiscutablement les conditions d’une progression de notre Communauté !

Pour les Britanniques, on voit mal l’intérêt de ce départ. Bien sûr il y a la volonté d’indépendance qu’à toujours manifesté ce pays, et une certaine fierté qui  repose avant tout sur son passé, mais quels avantages économiques et politiques va-t-il retirer de cet abandon ? Dans un monde ou de nouvelles puissances économiques émergent, l'isolement n'apparait pas comme une solution particulièrement efficace!

Ce partenaire qui était parvenu au fil des ans à négocier un statut particulier très favorable dans l’Union Européenne en exploitant les faiblesses de cette institution, au point où il était devenu un membre un peu marginal, risque de perdre beaucoup dans cette séparation annoncée !

Bien sûr cette campagne a été provoquée et est orchestrée par des hommes politiques pour des raisons électorales passées ou à venir, et les citoyens britanniques, manipulés comme partout par les lobbies et les médias, n’ont en général pas une connaissance réelle des avantages et des inconvénients de cette possible séparation sur laquelle ils sont appelés à se prononcer !

Dans son devoir de réserve, la Reine d’Angleterre n’a pas exprimé d’opinion sur le sujet. C’est assez curieux car comme tout Chef d’Etat son rôle est avant tout de maintenir l’intégrité et l’unité de son pays, or le départ de son Royaume de la Communauté Européenne pourrait bien conduire à l’éclatement de celui-ci !

En effet, il apparaît que les Ecossais ne sont pas favorables, dans leur majorité, à ce retrait de l’Europe, et ils pourraient fort bien renouveler leurs velléités d’indépendance qui ont déjà fait, très récemment, l’objet d’un référendum ayant échoué de justesse !

Espérons que nos amis Britanniques ont bien mesuré ce risque!  On verra rapidement lors de ce referendum quel a été le vote des Ecossais ! Personne ne souhaite à la Grande Bretagne de devenir la Moyenne Bretagne, et de dégringoler dans le classement des Grandes puissances !


jeudi 2 juin 2016

La polémique Benzéma



Encore un débat ridicule !  Quelques irresponsables ont créé une polémique sur la non sélection de Benzéma et Ben Arfa pour l ‘Euro en accusant carrément le sélectionneur de racisme! 

Bien sûr, personne n’est dupe, c’est avant tout pour faire le buzz et parler d’eux ! En effet comment peut-on accuser Didier Deschamps de racisme quand on regarde la composition de l’Equipe de France qui comprend des joueurs de beaucoup d’origines étrangères ou exotiques comme par exemple: Mandanda,, Pogba,, Matuidi,, Coman, Evra, Rami, Koscielni… ?

Mais ces critiques sont très révélatrices de l’état d’esprits de beaucoup de nos compatriotes arabes car elles nous confirment qu’ils n’ont aucune envie de s’intégrer et de se fondre dans notre population.

Tous les Français ayant des ancêtres qui ont vécu à l’étranger ont le droit de s’attacher à leurs racines, c’est très compréhensible ! Mais s’il ont choisi ou pas de vivre en France, ils se doivent de se considérer comme Français ! S’il se sent réellement Français, Jamel Debouzze, l’un des accusateurs de Didier Deschamps, devrait admettre qu’il est représenté dans l’équipe de France aussi bien par des Français de souche comme Giroud, que d’origine Africaine comme Mandanda !

Il devrait aussi savoir que Deschamps n’est pas responsable de l’exclusion de Benzéma décidée par la Fédération compte tenu des problèmes que celui-ci a actuellement avec la justice Française, mais qu’il a retenu Ben Arfa dans les remplaçants malgré le fait que celui-ci ait très peu joué en équipe de France dernièrement!

Faudrait-il donc faire des quotas et sélectionner au prorata les Français d’origine Allemande, Polonaise, Italienne, ou Sénégalaise pour constituer une équipe qui n’a de sens que dans un groupe où nos meilleurs joueurs savent jouer collectivement? Si Debouzze veut être bien représenté par des Maghrébins, il peut toujours supporter l’équipe d’Algérie ou on ne trouve sans doute pas beaucoup d’étrangers!

Qu’il veuille défendre ses copains footballeurs est naturel, mais il devrait aussi réaliser que les Benzéma, Ben Arfa, Anelka ou Nasri sont, ou ont été, tenus à l’écart de notre équipe nationale car leur comportement passé n’a pas toujours été de nature à favoriser un bon esprit d’équipe !

Curieusement, il ne reproche pas la non sélection de Ribeiry à Didier Deschamps. Le joueur vedette du Bayern de Munich est pourtant Musulman comme lui ! Mais c’est vrai qu’il n’est pas Arabe ! Et pourquoi ne pas mentionner Rami qui est franco marocain?

La vérité est que les gens comme Debouzze font du racisme à rebours en se présentant comme des victimes. Ils rendent un bien mauvais service à leur communauté car ils expriment de fait une forme de racisme, plus réel que celui dont  ils accusent les autres!

Allez Jamel, cantonne toi à ton rôle de comique, ce sera meilleur pour tout le monde !



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