mercredi 15 décembre 2010

Dérapage?

La droite au pouvoir a raison de crier au haro sur Marine Le Pen pour ses déclarations comparant les musulmans en prière dans les rues de Paris à l'Occupation. Elle le fait car elle sait que les déclarations de ce genre de l'intéressée seront beaucoup plus rares dans l'avenir. Donc il faut en profiter.

En effet Marine Le Pen en campagne pour conquérir la Présidence du Front National, s'est permise ces propos pour une seule raison: contrer son adversaire Bruno Goldnisch et augmenter ses chances d'être élue en Janvier prochain par les militants de son parti. Comme elle le dit elle même, ce n'est pas un dérapage, mais des paroles mûrement réfléchies!

On peut penser qu'une fois élue, elle va peaufiner son image d'opposante modérée et continuer de gommer les excès de jadis dans lesquels son père se complaisait. Pour combattre le Front National, la Droite ne pourra plus alors utiliser les mêmes recettes, les mêmes slogans, voire les mêmes surenchères que par le passé.

La diabolisation d'un Front National, qui prétendument « pose les bonnes questions mais propose les mauvaises solutions », va en effet être beaucoup plus difficile. D'abord parce que ce parti peut se doter d'un leader modéré et populaire. Ensuite parce que, à la longue personne, en l'absence de résultats, ne comprend bien actuellement les solutions que la Droite de son coté a mises en place pour régler les questions posées telles que délinquance, immigration...

Il n’y a pas d’autre alternative aujourd’hui pour combattre le Front National que de résoudre les problèmes qui font le lit de sa popularité. Les déclarations en tous genres, les débats fumeux genre identité nationale, de nouvelles lois sur la sécurité ou simplement la reconduction d’immigrants aux frontières ne suffiront pas. Il va falloir trouver autre chose que simplement attendre les faux pas de l’adversaire.

Nicolas si tu veux être réélu en 2012, il faut mettre tes stratèges au travail, il est encore temps de montrer de véritables changements politiques dans notre pays.

lundi 13 décembre 2010

Dépenses publiques

La France porte un lourd fardeau de dépenses publiques provenant à la fois d’une administration peu productive et de services publics importants auxquels les Français sont attachés.

Ce fardeau pèse sur notre économie et l’objectif défini par le gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, va dans le bon sens, sous réserve qu’il s’applique avec discernement (certaines fonctions administratives sont plus nécessaires et/ou plus efficaces que d’autres) et que l’on prévoit en même temps les réformes et les moyens rendant possible ces baisses d’effectifs.

Parmi toutes ces dépenses publiques, il est une catégorie de personnes dont on ne parle jamais, et pour cause, et dont une réduction importante des effectifs ne menacerait en rien les services rendus. Il s’agit de nos chers députés et sénateurs qui, s’ils ne se comptent que par centaines, pèsent néanmoins quand même lourdement sur le budget de la nation avec toutes les dépenses qui les accompagnent (personnels parlementaires, locaux, frais budgétaires, déplacements, campagnes électorales…)

Nous avons 343 sénateurs, ils ne sont que 100 aux Etats-Unis pour une population 5 fois plus nombreuse. Nos députés sont 555 pour 435 représentants outre Atlantique. On objectera que les Américains ont aussi des représentants dans chaque état, certes, mais n’oublions pas tous nos élus des conseils régionaux et départementaux !

Une réduction significative de nos effectifs parlementaires permettrait de faire des économies substantielles mais surtout aurait une valeur symbolique forte pour montrer aux Français dans cette période de crise que les efforts de productivité ne sont pas demandés uniquement aux « lampistes ».

La France pourrait parfaitement tourner avec moitié moins de parlementaires, le travail législatif n’en souffrirait certainement pas, mais on ne peut malheureusement attendre des intéressés qu’ils proposent eux-mêmes cette réforme.

Nicolas voilà une très bonne idée pour toi qui souhaite améliorer ta cote de popularité auprès des Français. Chiche !.

dimanche 12 décembre 2010

Confirmation

Après avoir pris ses fonctions de premier secrétaire de l’UMP, Jean Francois Copé vient de déclarer solennellement que la priorité de son parti était la réélection de Nicolas Sarkozy.

Les Français qui croyaient encore naïvement que la raison d’être des hommes politiques était essentiellement de s’occuper de leurs problèmes, sont maintenant officiellement éclairés.

Les hommes politiques n’ont qu’une seule préoccupation : les élections !