jeudi 22 décembre 2011

Génocide Arménien

Personne ne conteste cet évènement historique qui semble mettre d'accord historiens et hommes politiques de tous bords, mais le vote à venir au Parlement est proprement scandaleux pour plusieurs raisons. Nos responsables politiques sont-ils tombés sur la tête au point de ne plus s'occuper que de problèmes qui sont à cent lieues des préoccupations des Français?

D'abord qu'avons nous à légiférer sur ce sujet? Le génocide a déjà été reconnu par la loi Française, ce qui est incompréhensible pour beaucoup! Et maintenant on veut aller plus loin et sanctionner ceux qui ne sont pas d'accord avec la loi! Pourquoi faut-il acter par nos lois un évènement historique quelqu'il soit et qui de plus ne nous concerne pas?

Une seule explication: pour faire de la démagogie électorale et de la basse, très basse, politique. Le pouvoir en place, en campagne électorale, veut récupérer les 400.000 voix de la communauté Arménienne en France, mais surtout piéger ces donneurs de leçons du parti Socialiste qui vont être obligés de voter son texte. Et bien sûr sans se préoccuper des représailles économiques que cette loi peut provoquer. C'est absolument lamentable!

Après le génocide Juif et Arménien, nos brillants députés vont-ils s'attaquer ensuite aux génocides et massacres qui ont parsemé l'histoire du monde et en particulier: les Tchéchènes à l'Est, les Khmers du Cambodge, les Indiens d'Amérique du Nord, les Tziganes en Europe, Les Algériens indépendantistes, les protestants de la Saint Barthélémy, les templiers de Philippe le Bel, les esclaves de Rome...Cela pourrait les occuper pendant une bonne centaine d'années!

La vérité est que nos représentants sont beaucoup trop nombreux, car malgré leurs cumuls de mandats, ils trouvent encore le temps de débattre sur des sujets qui n'intéressent pas les Français! Comme indiqué dans notre chronique du 13 Décembre 2010, à population comparable nous avons 6 fois plus de députés et 15 fois plus de sénateurs que les Etats Unis.

Nos élus ne sont pas trop payés, il sont beaucoup trop nombreux, c'est tout! Ils feraient bien de méditer celà au lieu de passer leur temps à se disputer l'investiture dans des circonscriptions gagnées d'avance. Voilà un beau thème de campagne électorale!

mardi 20 décembre 2011

Un mouchoir

A quelques mois des élections présidentielles les sondages se multiplient avec chaque jour des nouveaux indices pour les candidats déclarés officiellement ou non. La campagne a déjà commencé avec toutefois un grand absent : le programme des candidats.

Des idées générales sont certes émises ou martelées, et pas souvent sur les principaux sujets qui intéressent les Français sans doute pour faire diversion et ne pas s’engager trop ou trop tôt.

C’est ainsi que l’on débat sur le nucléaire, le vote des étrangers, la notation des enseignants, le génocide Arménien, etc. que l’on prend des positions fermes sur des sujets sur lesquels nul candidat ne pourra agir (renégociation du traité Européen, régulation de la finance internationale, paradis fiscaux…) Mais rien sur les solutions pour sortir de la crise, diminuer le chômage ou restaurer le pouvoir d’achat des Français!

Deux candidats déclarés progressent cependant sur des thèmes qui ont toujours été les leurs : Marine Le Pen pour son combat contre l’immigration et la pauvreté, et François Bayrou pour sa rigueur de gestion qui attire maintenant l’attention des Français.

Tandis que François Hollande et Nicolas Sarkozy semblent quelque peu lasser ou décevoir leur électorat, on peut se demander aujourd’hui si cette élection ne va pas se terminer avec quatre candidats dans un mouchoir entraînant une très grande incertitude pour le deuxième tour. Chacun des candidats a des chances réelles d'être au 2ème tour mais avec un qui serait sûr de gagner (F Bayrou) et l'autre sûr de perdre(M LePen), quels que soit leur adversaire!

Mais tout peut encore changer si des programmes électoraux concrets sont présentés aux Français en début d’année. Mesdames et Messieurs les journalistes nous comptons sur vous lors de vos nombreux débats et interviews, pour faire accoucher les candidats de programmes détaillés et précis, et ne pas vous laisser baratiner comme d’habitude par les grandes phrases de vos invités.

Ce sera pour beaucoup la condition pour aller voter!

samedi 17 décembre 2011

Etat d’urgence

Les hommes politiques Français ont-ils compris la situation économique de notre pays?
On est en droit d’en douter! Ceux qui sont au pouvoir décident de mesurettes pour sortir de la crise actuelle, et ceux qui veulent y parvenir promettent la lune avec des solutions complètement irréalistes.

Un seul candidat se démarque : Francois Bayrou, quand il propose aux Français un programme ambitieux de sacrifices s’il était élu Président. On peut ne pas l’aimer. On peut ne pas le croire capable de mettre en œuvre un tel programme, lui qui a très peu fait comme Ministre de l’Education Nationale pour ne pas avoir à affronter les syndicats ! Il n’empêche qu’il est le seul à proposer actuellement un programme difficile, à des électeurs qui ont bien compris la situation de leur pays.

Comment peut-on encore continuer de faire voter des budgets en déficit alors que l’on prétend en même temps réduire la dette publique de la nation ? Comment peut-on espérer garder nôtre triple A, en présentant une telle gestion ?Le redressement de nos dépenses publiques est urgent et doit être entrepris immédiatement ! Des solutions existent si l’on décide de prendre les problèmes à bras le corps en ayant un peu de courage politique.

Pour améliorer notre situation, il faut cesser d’attendre la croissance, comme les sorciers Africains qui attendaient la pluie. On ne sait d’ailleurs pas vraiment si celle-ci sera autant synonyme d’emplois que dans le passé, mais elle n’a aucune chance de revenir si nous ne mettons pas d’ordre dans notre Economie.

Le redressement de la France est l’affaire de tous les Français. Deux principes doivent prévaloir : Travail et Solidarité. Certains apportent leur travail, d’autres leur argent.

Pour restaurer notre compétitivité, il nous faut travailler plus pour produire plus, sans gagner plus. C’est une notion que nous devons tous admettre pour sortir de la crise. Si nous ne le faisons pas notre niveau de vie baissera encore plus !

Il faut aussi que les Français les plus favorisés participent à cet effort national par une plus grande contribution aux dépenses de la Nation et donc au remboursement de notre dette. Cela peut se faire par l’impôt bien sûr, mais aussi par l’abandon d’avantages sociaux. Pourquoi ne pas assujettir le remboursement des frais de maladie aux ressources des individus par exemple ?

Cette mesure qui serait une grande entorse à nos principes, pourrait n’être appliquée que pour une période limitée de quelques années. Elle allègerait considérablement le budget de la sécu par réduction des remboursements, mais aussi des engagements de dépenses des personnes concernées.

D’autres mesures ou allocations sociales peuvent bien sûr aussi faire l’objet d’un ré-examen.
Naturellement nos hommes politiques vont dire que cela casserait la croissance : blah, blah, blah… Quand un bateau est en train de couler, on bouche sa voie d’eau le plus vite possible sans se demander si la réparation va le freiner dans son déplacement.

A méditer pour le prochain plan d’austérité !

vendredi 16 décembre 2011

Verdict Chirac

Quelle que soit la sympathie que l'on a pour Jacques Chirac, quelle que soit la consideration que l'on a pour son âge et pour son état de santé, il faut reconnaitre que le verdict de deux ans de prison avec sursis est légitime, s'il a réellement commis les fautes qui lui sont reprochées, et bien que l'argent n'ait pas été détourné pour enrichissement personnel.

Ce verdict est important car il est un signal aux hommes politiques pour leur rappeler, qu'une fois élus, ils ne peuvent pas faire n'importe quoi avec l'argent public, comme c'est trop souvent le cas, et qu'ils doivent rendre des comptes aux contribuables qui les élisent.

On peut simplement regretter que Chirac restera le seul Président épinglé par la Justice, car les fautes commises ne sont pas nouvelles et les libertés qu'il a pu prendre en les commettant provenaient d'une longue tradition de mauvaises habitudes de ses prédecesseurs.

Que penser en effet par exemple de Francois Mitterrand qui faisait embaucher ses conseillers par des entreprises publiques et faisait entretenir sa polygamie par les deniers de l'Etat? Mais tous les Présidents depuis De Gaulle, et sans doute avant, se sont permis des libertés de ce type.

Il est donc très important que la Justice rappelle aujourd'hui à nos responsables politiques qu'ils doivent gérer l'argent public avec intégrité et honnêteté dans l'intérêt du peuple et non dans leur intérêt politique personnel.

Quel dommage qu'aucun autre censeur ne puisse leur rappeler qu'ils doivent le faire aussi avec efficacité!

samedi 3 décembre 2011

La Crise de l’Euro pour les Nuls.

Nous sommes à la veille d’une crise économique très grave et sans précédent. Les hommes politiques et les experts ou commentateurs s’agitent dans tous les sens et nous avons l’impression que nous nous enfonçons chaque jour davantage.

Trois raisons principales expliquent la situation, et sont les pistes de travail pour redresser à long, moyen ou court terme notre économie.

1- La mondialisation : Nous l’avons acceptée sans mesurer ni anticiper la menace sur notre économie. Notre perte de compétitivité qui en a découlé, a entraîné : délocalisations, chômage, déficits publics, et endettement. Nous n’échapperons pas à la remise en place d’un contrôle de nos importations sous une forme ou sous une autre pour protéger ou remotiver nos entreprises et leurs investisseurs.

2- Le laxisme de nos gouvernements : devant la situation créée par la mondialisation, ils ont préféré endetter le pays plutôt que de faire les réformes pour restaurer notre compétitivité. Aujourd’hui des réformes sont indispensables allant bien au-delà des « mesurettes » décidées actuellement. Ces réformes ont déjà été faites il y a quelques années par nos voisins actuellement en meilleure santé économique.


3- La construction Européenne : la création de l’euro était une façon de faire rentrer, par la petite porte, le concept européen dans les esprits. Pour ses fondateurs il devait être suivi par une intégration économique et politique indispensables des pays membres. Elle n’a pas eu lieu et a laissé une Banque centrale incapable d’intervenir pour lutter contre cette crise et relancer l’économie comme le font les autres banques centrales. Nous nous sommes dotés d’une nouvelle monnaie mais sans les moyens de la piloter et de l’exploiter comme le font toutes les autres Banques Centrales.

D’autres facteurs ont bien sûr aggravé la situation, comme la crise financière mondiale et la rapacité croissante des marchés, des actionnaires et des banquiers.

Il y a maintenant urgence et il faut prendre des mesures à très court terme. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut faire intervenir immédiatement la BCE au delà de ses prérogatives statutaires, et il faut bien le dire: faire marcher la planche à billets.

L’Allemagne s’y oppose car elle craint une reprise de l’inflation avec pour conséquence la dévaluation de l’Euro qu’elle craint plus que tout pour des raisons venant de son histoire. Elle exige au préalable des garanties de ses partenaires et un engagement irrévocable de leur part pour pratiquer une plus grande rigueur de gestion.

On ne peut que l’approuver même sans savoir encore quelle forme cet engagement pourrait prendre. Et après tout, on ne peut reprocher à nos amis Allemands de n’avoir pas plus confiance dans les hommes politiques Français, que les Français eux-mêmes !

dimanche 27 novembre 2011

Les banques

Client très fidèle d’une grande banque nationale et parisienne depuis plus de 40 ans, j’ai été dans l’obligation de recourir à d’autres banques quand j’ai eu dans le passé un besoin de financement pour l’acquisition de ma résidence principale. Ma banque a fait défaut chaque fois, me refusant un prêt pour des raisons variées, ou bien m'offrant des conditions très éloignées de celles de ses concurrents.

J’ai appris plus tard que cette même banque avait perdu beaucoup d’argent en investissant chez le célèbre escroc Madoff, et qu’elle s’apprête aujourd’hui à en perdre encore beaucoup plus pour avoir acheté de la dette grecque !

Est-il normal que les banques chez qui les Français déposent leur argent, préfèrent l’investir à l’étranger en toute spéculation, plutôt que de financer les projets de leurs clients ?
Est-il normal qu’elles rechignent aussi parfois à financer le développement de nos petites entreprises, alors que c’est leur vocation ?
Est-t-il normal qu’elles acceptent de prendre de gros risques dans des investissements étrangers alors qu’elles refusent d’en prendre en France ?

Une banque n’est pas une entreprise commerciale comme une autre. Elle a certes des actionnaires, mais aussi des clients qui mettent à sa disposition beaucoup plus d’argent qu’eux. Il serait normal par conséquent que ses clients aient un droit de regard et même de contrôle sur la façon dont elle emploie les fonds qu’ils lui confient.

Les banques mutualistes fonctionnent en principe comme cela, mais les représentants des clients ont un pouvoir vraiment faible sur les décisions prises de manière très centralisées. Ces banques s’exposent cependant moins que leurs autres collègues, dans des investissements aventureux.

Pour ceux qui voient d’un mauvais œil l’Etat intervenir pour réguler les grandes banques et les empêcher de faire n’importe quoi, les clients de celles-ci pourraient constituer un solide contre pouvoir qu’il faudrait bien sûr organiser. Il suffirait par exemple de leur attribuer une minorité de blocage effective dans les votes aux conseils d’administration. Une banque peut fonctionner sans actionnaires, elle ne peut le faire sans l’argent de ses clients !

jeudi 24 novembre 2011

Eva dans l’mur

Les ineffables déclarations et tribulations de la candidate écologique à l’élection Présidentielle, mettent en évidence un fait avéré depuis longtemps. Les hommes et femmes politiques qui prétendent tous avoir de solides convictions, ont l'habitude de mettre celles-ci carrément de coté dès qu’il est question de leur intérêt électoral.

S’ils ne le font pas, ils sont condamnés à disparaître. Les gens dits de « la société civile » en ont tous fait l’expérience à leurs dépens. N’est-ce pas Thierry Breton, Francis Mer, Christine Lagarde, Nicolas Hulot… ?

C’est au tour d’Eva Jolie aujourd’hui de payer l’addition ! Pauvre Eva qui s’est plantée pour avoir cru que ses collègues écolos soutiendraient ses idées et ses principes jusqu’au bout, et quoiqu’il arrive, sans penser un seul instant que ceux-ci avaient en tête d’autres préoccupations.

Pauvre Eva qui se bat pour défendre les idées qui lui ont valu le support des militants écologistes lors des primaires, afin de faire un très bon score à l’élection Présidentielle, alors que son parti ne s’intéresse qu’aux élections législatives, au point d'avoir déjà adoubé son adversaire Francois Hollande!

Avec ce grand écart idéologique, tout peut maintenant arriver et la candidature d’Eva Jolie peut être mise en cause à tout moment. Si cela arrivait, avec dans la poche l'excellent accord électoral signé avec le PS pour les législatives, les Verts pourraient maintenant se passer d'une candidature à l'élection présidentielle!

Quand donc ce parti écologique va-t-il atteindre la maturité et quitter cette ambiance brouillonne, cette improvisation permanente, cette effervescence qui déroute ses militants ? Il faudra sans doute que ses dirigeants se stabilisent et acquièrent eux mêmes un jour cette maturité qui leur fait défaut. Mais on les aime comme ça car ils ne cessent de nous étonner et de nous amuser !

Courage Eva, accroches-toi ! Pendant cette campagne les commentateurs de tous poils, et les humoristes, auront besoin de toi pour alimenter leurs chroniques !

mercredi 23 novembre 2011

En Vert et contre tous

Eva Joly ne cesse d’étonner les Français. D’abord son élection à la primaire écolo en a surpris plus d’un qui voyaient le sympathique et charismatique Nicolas Hulot beaucoup mieux placé pour défendre les couleurs des Verts. Ensuite parce que son comportement politique est tout à fait atypique, ce qui pourrait à la rigueur être une bonne chose, mais qui dans ce cas apparaît suicidaire !

Nicolas Hulot aurait fait aujourd’hui un score de 10 à 15% dans les sondages contre les 4 à 5% attribués à sa rivale, car il aurait drainé beaucoup de voix de droite comme de gauche. Mais les militants écolos qui votent pour des idées et non pour assurer le succès de leur parti, en ont décidé ainsi.

C’est sans aucun doute parce qu’elle pressentait une bérézina électorale que Cécile Duflot s’est précipitée pour négocier un accord électoral avantageux avec le PS, comprenant bien qu’une négociation après le premier tour de la Présidentielle aurait pu être catastrophique pour son parti.

Les Socialistes sont bien sûr tombés dans le panneau, et ils n’ont d’ailleurs pas fini de regretter cet accord prématuré, conclu hâtivement, compte tenu en particulier des remous que celui-ci crée déjà chez leurs amis en vue des prochaines élections ! Mais ils trouveront bien les moyens de s’en affranchir !

Il reste que les Verts sont maintenant condamnés à être écartelés entre une candidate électron libre qui contre vents et marées maintiendra ses positions doctrinaires, et leur pragmatisme électoral les conduisant à vouloir obtenir des représentants au Parlement.

Au fait, l’amie Eva, avec sa souplesse du type manche à balai, et qui se met tout le monde à dos, sera-t-elle candidate jusqu’au bout ? Les Verts nous ont déjà fait le coup il n’y a pas si longtemps !

samedi 19 novembre 2011

Proportionnelle

Crédités de 5 à 6% des voix dans les sondages d’opinion pour l’élection présidentielle, les Verts viennent d’imposer la proportionnelle avant l’heure au Parti Socialiste, en concluant avec lui un pseudo accord portant notamment sur l’avenir des centrales nucléaires et la stratégie électorale pour les élections à venir.

En effet selon les déclarations des uns et des autres, ce rocambolesque accord attribue aux écolos une trentaine de circonscriptions « gagnables », leur permettant ainsi de constituer un groupe conséquent au Parlement. Si on fait le calcul, cela représente aussi entre 5 et 6% des sièges de l’Assemblée Nationale. A un parti qui ne possède actuellement que 4 députés on peut dire bravo !

On se demande à quoi joue le PS, et pourquoi il abandonne ainsi des pans de sa position dominante à gauche, mécontentant gravement un certains nombre de ses membres à commencer par les élus qu‘il sacrifie volontairement et qui risquent de ne pas le suivre. On se demande aussi pourquoi il met ainsi en selle de futurs adversaires pour d'autres élections! Alors qu’il lui suffisait d’attendre le second tour de l’élection présidentielle pour négocier cet accord en position de force !

Qu’a-t-il obtenu en échange ? Un accord flou qu’il remet de plus en cause après l'avoir signé, se rendant compte qu’il a été maladroitement négocié. Un accord qui ne concerne que la majorité parlementaire (en cas de victoire de la Gauche ). Un accord qui ne le protègera pas contre les réactions doctrinaires, brouillonnes et indépendantes de ses alliés, s’il vient au pouvoir.

Cécile Duflot l’a dit clairement, c’est un accord pour battre Sarkozy !... et elle aurait pu ajouter: sans plus !

Les électeurs apprécieront ! Il va quand même falloir que ces messieurs-dames, qui ont la prétention légitime de gouverner, nous présentent un jour le programme qu’ils proposent pour sortir notre pays des difficultés actuelles et répondre aux vraies préoccupations des Français qui placent le problème des centrales nucléaires très loin dans leurs priorités.

vendredi 18 novembre 2011

Viva Italia

Souhaitons bonne chance au nouveau gouvernement dirigé par Monsieur Monti pour réussir à sortir son pays de la crise, là ou ses prédécesseurs ont piteusement échoué. Les partenaires Européens de l'Italie ont absolument besoin que les comptes de ce pays soient redressés sous peine de voir s'aggraver leur propre situation.

Saluons le courage d'avoir composé une équipe de techniciens, sans aucun responsable politique, une équipe qui va pouvoir travailler sans démagogie, sans penser à la prochaine élection, sans intrigues et rivalités politiciennes.

Une équipe qui sait que l'on ne peut pas dépenser l'argent que l'on n'a pas gagné. Bref une équipe de gens sérieux et fiables qui connaissent parfaitement les problèmes qu'ils vont devoir traiter et ne les découvrent pas en allant le premier jour au bureau.

Naturellement ce gouvernement, qui devra avoir le support du Parlement, va être épié dès le départ par les hommes politiques et les médias dont les critiques vont immédiatement commencer. Gare aux premiers inévitables faux pas, en matière de communication en particulier! Les intéressés le savent mais ils ont accepté cette mission non par goût du pouvoir et de l'argent, mais pour servir leur pays!

Celà nous changera quelque peu de nos hommes et femmes politiques habituels. En particulier de ceux et celles qui se lancent dans des négociations ou décisions importantes, alors qu'ils ne connaissent pas bien leur sujet.

Au point de faire parfois des compromis stupides à l'image, en France cette semaine, d' aspirants au pouvoir déterminés à poursuivre la construction controversée du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville, mais en le privant du carburant indispensable pour le faire fonctionner!!

jeudi 17 novembre 2011

Accords et désaccords*

En vue des législatives de l'an prochain, les hommes et les femmes politiques intriguent, frétillent, s'agitent, s'engueulent, s'insurgent, menacent, parachutent, protestent, puis négocient pour fixer le sort prochain des circonscriptions, surtout celles qui sont acquises d'avance ! Le mercato politique 2012 a commencé!

A droite comme à gauche, la course aux investitures fait rage, et elle assure le bonheur des commentateurs politiques ou chroniqueurs de tous bords.

La gauche a fait très fort cette semaine et elle vient de donner un sérieux coup de main à Nicolas Sarkozy. En effet la négociation surprenante qui vient d'avoir lieu entre le PS et les écolos fera date.

- Quand on voit que ces partis en viennent à renoncer à leur doctrine, sur le nucléaire par exemple, pour négocier des circonscriptions, on se demande avec quelle crédibilité leurs candidats vont se présenter devant les électeurs.

- Quand un partenaire retire unilatéralement d'un accord conclu l'un de ses paragraphes importants qu'il avait stupidement accepté, et seulement quelques heures après la signature, on imagine que cet accord n'ira pas loin.

- Quand des circonscriptions sont attribuées par les Etats Majors, sans concertation démocratique et bien sûr contre l'avis de piliers du parti qui sont directement concernés, on s'interroge sur le soutien que ceux-ci vont apporter aux divers candidats pendant les campagnes électorales à venir.

- Quand enfin les deux candidats désignés de ces partis pour l'élection Présidentielle, font la fine bouche avec cet accord et se démarquent de l'Etat Major de leur parti, on pense que la campagne électorale sera très animée et qu'elle pourrait réserver quelques surprises.

Monsieur de La Pallisse pourrait dire aujourd'hui que Nicolas Sarkozy ne gagnera la prochaine élection Présidentielle, que si ses adversaires la perdent!

Allez-y les gars, continuez, vous êtes sur la bonne voie!
-
PS * Woody, merci pour le titre!

Les Indignés

Le mouvement des "Indignés", inspirés ou non par le livre de Stéphane Hessel, se développe aujourd'hui dans plusieurs grandes villes du monde. Il apparait pour beaucoup, comme une première manifestation d'une vague de grande ampleur qui pourrait s'étendre rapidement, et comme une révolution qui va envahir les esprits.

A son origine, il y a les formidables injustices et dérives actuelles du système capitaliste qui permet à un petit nombre d'individus de s'enrichir considérablement, sans véritable cause, au détriment de tous les peuples.

Il a aussi son origine dans l'incapacité ou le manque de courage des hommes politiques a réformer ou réguler un système dont ils critiquent cependant tous les méfaits, mais qui n'osent pas agir et affronter les grandes puissances financières dont ils sont dépendants pour assurer leur réelection.

C'est le paradoxe de notre démocratie créée à l'origine pour donner au peuple le pouvoir de gouverner et de gérer ses intérêts, car ce pouvoir, une fois attribué à ses représentants, est ensuite confisqué par les puissances d'argent à travers d'élus toujours impuissants, quand ils ne sont pas complices, ou même parfois corrompus.

Face à cette situation, et à la vanité des alternances issues des élections, le peuple n'a véritablement qu'un seul moyen aujourd'hui pour reprendre le pouvoir qui lui est dù: la rue et la révolution!

Malgré leur vision à court terme, les hommes politiques dans le monde devraient réfléchir sérieusement à cette situation et ne pas laisser la marmite bouillir sous peine de voir un jour son couvercle sauter, comme ce fut le cas en France un certain 14 Juillet 1789, quand des hommes et des femmes, eux aussi très indignés, en ont eu assez de l'accumulation, par une petite minorité, de richesses et de privilèges exhorbitants !

jeudi 10 novembre 2011

OFF

La conversation piratée entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama à propos de Netanyahou est très révélatrice. "C'est un menteur" dis le premier, "Ne te plains pas, tu n'as pas affaire a lui tous les jours!" répond le second. Elle confirme parfaitement tout ce que nous avons écrit depuis deux ans dans cette tribune.

Israel mérite certainement un meilleur leader, qui pourrait défendre ses intérêts avec plus de diplomatie, plus de finesse, et certainement moins d'arrogance. Un leader qui aurait en plus une vision de l'avenir et ne conduirait pas son peuple dans le mur par son intransigeance et son aveuglement.

Les propos "off" du Président Américain confirment de manière éclatante le poids omniprésent d'Israel sur la politique de son propre pays. La première puissance économique et militaire au monde n'est pas capable d'imposer quoi que ce soit à ce petit pays, mais au contraire se soumet à ses diktats.

Ceci n'est guère glorieux pour les Etats Unis qui ont pourtant beaucoup d'autres charias à fouetter! On pourrait à la rigueur être admiratif pour Israel qui parvient avec succès, grâce à ses lobbies, à faire perdurer et même développer une telle influence sur la politique Américaine au Moyen Orient.

Malheureusement l'instabilité et les guerres au Moyen Orient perdureront aussi tant qu'une telle influence sera maintenue. Souhaitons qu'Israel et les Etats Unis remodèlent un jour leur alliance dans l'intérêt de la paix dans cette région et donc dans le monde en général. Mais ne rêvons pas! Seul un cataclysme pourrait les y amener.

lundi 7 novembre 2011

Les cigales et les fourmis

Après avoir écouté les nouvelles mesures du plan de rigueur annoncé par Francois Fillon, on ne peut qu’être déçu tant ce plan parait injuste et insuffisant. Il est basé principalement sur l’augmentation de la TVA c'est-à-dire qu’il va frapper tout le monde et par conséquent les gens modestes plus que les autres.

Annoncer pour 2012 une réduction du déficit de 7 Mrds parait dérisoire au regard de notre dette qui dépasse les 1600 Mrds. Par ailleurs, en période de stagnation, tenter de rétablir les équilibres financiers en augmentant les recettes est stupide car cela entraine un fardeau pour l'économie! La seule logique acceptable est la réduction des dépenses publiques. Cette réduction est très faible dans ce plan, ce qui est quand même un comble pour le pays qui a en Europe le taux de dépenses publiques le plus élevé.

Evidemment pas d’impôt nouveau pour les Français les plus favorisés, impôt qui aurait pu symboliquement faire accepter plus facilement les autres mesures. Il faudra sans doute attendre maintenant le prochain plan d’austérité probablement en début d’année prochaine. On en vient presque à espérer que les marchés, ou les agences de notation, continuent de nous harceler pour que nos hommes politiques comprennent enfin la gravité de la situation dans laquelle ils ont mis notre pays et décident de prendre des mesures sérieuses!

Bien sûr il est prévu aussi dans ce plan, des mesures pour 2013 ou 2017, comme ci ce gouvernement pensait sérieusement conserver le pouvoir après la prochaine élection présidentielle. On peut à la rigueur admettre le manque de courage et l’incompétence de ces messieurs, mais plus difficilement qu’ils se paient notre tête aussi ouvertement !

Mais en dehors de leurs hommes politiques, les Français sont eux-mêmes tous très responsables de la situation actuelle. Pendant que nos partenaires Européens comme l’Allemagne ou les pays du Nord de l’Europe, en meilleure situation que nous aujourd’hui, faisaient des réformes difficiles dans les années 90, que faisait la France ?

Afin de pouvoir continuer à vivre au dessus de ses moyens, elle conspuait et virait le gouvernement Juppé qui tentait tout simplement de faire la même chose pour réformer nos retraites et réduire nos dépenses publiques.

Nicolas, tu peux bien dénoncer aujourd’hui l’inaction de ton prédécesseur pour lui faire porter le chapeau, mais on ne t’avait pas beaucoup vu aux avants postes à l’époque pour défendre, sur le terrain, les réformes que ton Ministre des Affaires Etrangères actuel voulait introduire !

Jean de La Fontaine, tu ne nous aura donc rien appris avec tes fables ! Eh bien nous allons danser maintenant !

jeudi 3 novembre 2011

Sortie de l'Euro

Les Grecs ont maintenant leur destin en mains, les dirigeants Européens leur ayant clairement signifié que, de leur point de vue, la seule vraie question du référendum est le maintien ou non de leur pays dans la zone Euro.

Ce referendum pourrait bien sûr être annulé demain par le Parlement si le gouvernement grec était mis en minorité. Dans ce cas des élections anticipées devraient avoir lieu et on peut penser que les effets seraient encore pire pour la communauté Européenne compte tenu des délais supplémentaires entrainés.

On peut regretter la légèreté de nos dirigeants qui n'ont pas vu venir la décision de Papandréou et n'ont pas exigé de lui des garanties. Ils savaient pourtant bien que le Premier ministre Grec était en effet un homme seul à la tête d'un gouvernement qui jouissait d'une majorité étriquée au Parlement, majorité mise a mal depuis 18 mois de plans d'austérité et qui pouvait à tous moments se disloquer. Sa décision surprise, même inadmissible dans sa forme, aurait quand même pu être subodorée!

Il reste que dans un tel referendum, la plupart des électeurs ne comprendront pas vraiment l'enjeu et feront simplement un vote politique pour ou contre le gouvernement, ce qui conduit à craindre le pire.

Le pire pour l'Europe et la Grèce est le rejet du plan. L'Europe parce qu'elle a beaucoup investit dans ce pays et risque de perdre définitivement toutes ses créances, ainsi qu'une partie de son rêve communautaire, sans compter la contagion possible vers d'autres membres.

La Grèce pour qui la sortie de l'Euro entraînerait une énorme récession et un appauvrissement généralisé dans le pays. La Drachme réinstaurée comme monnaie officielle, serait alors très rapidement fortement dévaluée.

Cette monnaie devrait aussi cohabiter inévitablement avec l'Euro qui perdurerait semi clandestinement dans le pays, à l'image du dollar dans certains pays avec tous les trafics que l'on connait.

Espèrons que dans leur malheur, nos amis Grecs sauront prendre la bonne décision.

mardi 1 novembre 2011

Planche pourrie

Peut-on imaginer plus planche pourrie que ce monsieur Papandréou, premier ministre de la Grèce, qui vient de se distinguer en trahissant ses partenaires Européens qui venaient de faire de très gros efforts pour sauver son pays de la faillite?

En décidant de soumettre à un référendum un plan difficilement élaboré qui conduit notamment nos banques Européennes à renoncer à une grande partie de leurs créances en Grèce afin de secourir ce pays en grande difficulté et sauver l'Euro qu'il a mis en péril par sa gestion catastrophique, ce politicien vient de porter un très grand coup à nos économies. Les Européens étaient pourtant redevenus crédibles avec ce plan, et étaient parvenus à rassurer des marchés, qui vont maintenant à nouveau s'affoler.

Demander l'avis des Grecs qui ont déjà subi plusieurs plans d'austérité successifs, n'est pas en soit criticable. Mais pourquoi donc ne pas l'avoir demandé plus tôt? Pourquoi ne pas avoir prévenu les gouvernements des pays de l'euro lors des récentes et difficiles négociations?

Beaucoup d'observateurs pensent en plus qu'il s'agit d'un coup politique de Papandréou pour porter ce plan à son crédit et tenter ainsi de faire remporter par le Pazok, son parti politique, de prochaines élections anticipées devenues inévitables. Si celà est vrai, c'est le degré zéro de la politique et Papandréou est bien fidèle à la réputation de ses ancêtres et de quelques autres politiciens Grecs! (notre blog du 16 Juin)

Le risque de rejet du plan de sauvetage par les Grecs est très grand. Ce plan est pourtant vital pour eux, mais trop d'injustices et d'inégalités se sont accumulées dans ce pays très mal géré. Acculée par les marchés, l'Europe ne peut plus maintenant tergiverser et elle n'a plus le droit à l'erreur.

Souhaitons que les gouvernements Européens sauront mettre les citoyens Grecs devant leurs responsabilités, en leur disant en particulier clairement qu'en cas de rejet du plan de sauvetage lors du referendum, leur pays serait alors condamné à quitter la zone Euro! Les conséquences seraient alors une bérézina pour l'économie Hellène.

Toute l'économie Européenne et même l'économie mondiale vont être maintenant suspendues à la décision d'un petit pays. Après avoir subi le cas récent de la Slovaquie, l'Europe doit faire sa mutation pour enfin cesser de donner de tels pouvoirs de nuisance aux plus petits de ses membres!

mercredi 26 octobre 2011

Arrogance Occidentale

Une fois de plus dans leur arrogant aveuglement les Occidentaux « tombent de l’armoire » ! Après avoir suggéré, ou voulu imposer, leur mode de civilisation démocratique aux pays musulmans, ils découvrent que ceux-ci n’en font qu’à leur tête et décident de se doter d’institutions basées sur leur culture religieuse.

Ce fut le cas en Irak, c’est maintenant en cours en Egypte, Tunisie et Lybie, et ce sera très vite le cas en Afghanistan, dès que nous aurons tourné les talons.

Comment nos hommes politiques peuvent-ils persister à ne pas comprendre que les aspirations de ces peuples puissent être différentes des nötres ? Comment peuvent-ils ignorer l’histoire et les traditions de ces nations où la démocratie n’a jamais existé ? Pourquoi le fait que notre propre civilisation soit autrefois passée par des étapes difficiles, imposées par nos religions, ne les aide-t-il pas à admettre la réaction de ces pays ?

Bien sûr il y a nos craintes de voir les droits de l’homme, ou de la femme en particulier, quelque peu malmenés par les futurs régimes politiques de ces régions. Ces craintes sont sans aucun doute légitimes au vu de certaines déclarations récentes.

Mais, avant de leur donner des leçons, acceptons que les Musulmans, dont la civilisation et la religion sont plus récentes, fassent leur propre cheminement dans le temps vers nos principes, comme nous l’avons nous-mêmes fait au cours des siècles derniers.

Après tout, il suffit de ne remonter qu’à quelques dizaines d’années pour trouver dans nos pays des faits qui étaient de graves entorses aux droits de l’homme que nous voulons promouvoir aujourd’hui avec autant d’acharnement.

Il serait vain de vouloir imposer aux peuples des institutions qui ne seraient pas adaptées à leur culture. Laissons donc ces pays décider eux-mêmes de leur évolution même si elle ne nous convient pas, et puis méditons la phrase énigmatique de Malraux : « Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas» !

dimanche 23 octobre 2011

Bravo l’Equipe de France

Il y a des défaites qui valent des victoires. On peut dire sans exagérer que la France a virtuellement gagné le match final de la Coupe du Monde de rugby, tant sa domination sur les All Blacks a été écrasante, en deuxième mi-temps en particulier. Mais on doit aussi reconnaître que les All Blacks ont sans conteste mérité de gagner la Coupe au vu de leur domination sur l’ensemble du tournoi.

Les bavasseurs médiatisés des antipodes ou d'ailleurs, doivent maintenant ravaler leur salive après tous les commentaires narquois, et pour tout dire stupides, qu’ils ont commis sur la prétendue faiblesse de l’équipe de France avant ce match. Il faut être véritablement imbécile pour rabaisser ainsi à l’avance un adversaire que l’on projette de battre, sans se rendre compte que l’on dévalorise ainsi une victoire éventuelle, et que l’on rend catastrophique une défaite toujours possible.

Mais certains commentateurs clairvoyants de Nouvelle Zélande ont été prudents dans leurs propos considérant que, dans un bon jour, l’équipe de France pouvait battre n’importe quelle autre équipe, ce qui a été une fois de plus démontré. Démunis de ballons en deuxième mi-temps et à la limite de la panique devant les assauts Français, , les Blacks se sont contentés de défendre, ou de gagner du temps pendant 40 minutes pour préserver leur avance au score. C'est peu faire pour la "meilleure équipe du monde", qui n'a jamais véritablement pu approcher notre ligne de but.

Déjà vaincue une première fois par la Nouvelle Zélande en phase initiale du tournoi, et dans un contexte difficile ( les Blacks jouaient à domicile et un arbitre Sud Africain qui ne les a guère aidés), nos joueurs on eu le courage de se battre et de relever la tête avec panache. Saluons ces valeureux Français qui nous font honneur dans les pays étrangers, cela nous permet d'oublier les dérisoires pantalonades de type DSK !

Espèrons que les Néo Zélandais apprécieront l’élégance de l’Equipe de France, qui leur a permis de jouer dans leur maillot noir traditionnel et de gagner la finale, leur finale jouée à domicile, avec un seul point d’avance !

lundi 17 octobre 2011

Schmol

Schmol ( abréviation de Gauche molle Hollande), le candidat désigné du parti Socialiste a réalisé un exploit en éliminant avec talent de la course présidentielle, tous les ténors du parti : la fraise des bois a piétiné tous les éléphants !

Les primaires qui viennent de s’achever ont au moins eu le mérite du renouvellement, même s’il était tout a fait inattendu pour certains. Elles ont aussi eu le grand mérite de faire l’unité du parti derrière son candidat.

On peut penser que cette unité d’un soir sera pérenne, malgré les propos assassins de campagne, les rancoeurs et les ambitions, l’avenir nous le dira. Il y aura aussi bien sûr certains qui, comme à droite, continueront de se positionner pour l'élection suivante de 2017.

Maintenant que les joutes oratoires du PS vont déserter les écrans monopolisés pendant plusieurs semaines, souhaitons un peu de répit aux Français et que la campagne présidentielle ne commence pas avant le début de l’année prochaine.

Espèrons que Schmol et tous les autres candidats, de droite comme de gauche, mettront ce temps à profit pour commencer à réfléchir sérieusement aux solutions concrètes qu’ils comptent proposer pendant la campagne, pour sortir notre pays de la crise actuelle et répondre aux attentes des Français!

vendredi 30 septembre 2011

La Bourse Yoyo

Les variations très importantes de la bourse en ce moment sont assez spectaculaires et on finit par s'y perdre. On constate un jour une dégringolade de 5%, puis le lendemain une remontée significative, pour ensuite une retombée dramatique le surlendemain et tout cela autour d’un CAC40 de 3000 points en moyenne. Jamais on n’avait enregistré de tels écarts.

On attribue ces variations à la situation économique actuellement instable. Mais les analystes financiers trouvent difficilement chaque jour des explications aux hausses ou aux baisses des marchés : les indices de ceci, les décisions des pouvoirs politiques et financiers, la santé des entreprises….

La vraie raison vient sans doute du fait que les spéculateurs on transformé la Bourse en un gigantesque casino où ils gagnent à tous les coups. Ils achètent ou vendent, en jouant la hausse ou la baisse, et avec leur puissance financière ils font évoluer les marchés dans le sens qui leur permet de gagner beaucoup d’argent. Pour que le système fonctionne il faut des variations maintenant quotidiennes et plus les variations sont importantes, plus les gains sont conséquents.

Bien sûr ceci est fait intelligemment, en essayant de spéculer sur des entreprises précises selon la conjoncture du moment, mais les écarts sur les cotations de ces entreprises n’ont plus qu’un rapport très lointain avec la véritable santé et les perspectives de celles-ci.

Dans ces conditions, on peut se demander si l’expression « licenciement boursier » chère aux socialistes a encore un sens aujourd’hui, car les efforts de gestion qui sont menés par les sociétés ne vont pas se refléter automatiquement sur la valeur de leurs actions, mais seulement éventuellement sur les dividendes.

On peut aussi se demander si cette bourse casino où les spéculateurs gagnent beaucoup d’argent depuis des années, n’est pas à l’origine de la voracité actuelle des actionnaires qui exigent des entreprises des rentabilités de plus en plus importantes.

Nicolas, il serait temps de proposer des changements à tes partenaires internationaux, pour arrêter ce massacre boursier. Les spécialistes ont des solutions, il suffirait par exemple d’exiger un délai minimum entre l’achat et la vente d’actions ou bien encore de taxer lourdement les profits à très court terme, voire instantanés.

Si rien n’est fait, les petits porteurs qui perdent de l’argent dans ce super casino, vont finir par se désintéresser de la bourse. Celle-ci sera alors entièrement dans les mains des grands spéculateurs qui décideront de tout et menaceront à tout moment nos entreprises !

mardi 27 septembre 2011

Laurence Ferrari

Sur le Net des gens se demandent si Laurence Ferrari est journaliste. Nous ne pouvons malheureusement pas leur répondre, mais nous avons a souvent constaté en effet qu’elle posait rarement les bonnes questions à ses invités, à l’image de Claire Chazal interviewant DSK. Ce doit être la faute de TF1 qui volontairement ne met pas les questions intéressant les Français sur les prompteurs de ces dames.

Au lieu de titiller Jean Francois Copé sur ses relations avec des personnages sulfureux, on aurait aimé qu’elle lui demande son analyse de l’échec de la droite aux sénatoriales. Mais non, elle préfère afficher une pugnacité pour montrer qu’elle ne « lâche pas le morceau ! » en interrogeant ses invités sur des questions secondaires ! C’est du TF1 tout craché !

La droite vient de perdre les élections sénatoriales certes un peu grâce au succès de la gauche aux dernières élections locales, mais surtout à cause de la politique menée depuis 4 ans et qui a passablement agacé les maires en général et ceux des petites et moyennes communes en particulier.

C’est ainsi que l’on a supprimé ici et là des écoles, des casernes, des hôpitaux, des tribunaux, des bureaux de poste. On a, sans trop l’expliquer ou la justifier, développé une réforme territoriale mal comprise, les préfets ont fait maladroitement pression sur les communes pour les problèmes d’intercommunalité, la suppression de la taxe professionnelle a été mal perçue et sans doute mal compensée, bref des maires de Droite excédés ont décidé d’envoyer un message en votant à gauche pour le Sénat !

« Nicolas voilà encore un effet désastreux de la stratégie du « coup d’après » qui parait-il sous-tend toutes tes décisions! ».

Si toutes ces décisions relevent toutefois de la bonne gestion, alors c’est une fatalité qu’il faut admettre : quand on gouverne pour le bien de la France en général, on doit prendre des décisions forcément impopulaires pour certains, et il faut alors s’attendre à perdre les prochaines élections !

lundi 26 septembre 2011

L’UMP va droit dans le mur

La défaite aux élections sénatoriales est un nouveau feu rouge sur le tableau de bord de l’UMP qui devrait commencer à se poser des questions sur les chances de son candidat à la prochaine élection présidentielle. En est –elle capable ? On peut en douter !

Le Président sortant est le candidat naturel à sa réélection. Il est en effet problématique de présenter un autre candidat. Si l’on veut poursuivre la même politique, le sortant est évidemment le mieux placé. Proposer de mener, avec un autre candidat, une politique différente dans laquelle les électeurs ne se retrouveraient plus serait risqué, car ils se poseraient la question de savoir pourquoi celle-ci n’a pas été proposée plus tôt.

Mais ceci dit, le paramètre personnel du candidat joue un rôle très important dans une élection Présidentielle. « Or, il faut te rendre à l’évidence Nicolas, ta popularité est aujourd’hui au plus bas. Ce n’est pas seulement du fait de la crise que nous traversons et qui as rendu les promesses que tu as faites impossibles à tenir, mais c’est surtout ton comportement qui a profondément déçu tes électeurs ».

« Toutes tes petites stratégies électorales, ton agitation, même positive, sur les problèmes internationaux, les maladresses présentes et à venir de tes adversaires n’y changeront rien. Une frange importante de ton électorat déçu, s’est jurée de ne pas voter pour toi l’an prochain quoi qu’il advienne. Tes chances de l’emporter sont donc très faibles. Sois lucide et fais passer l’intérêt de ton camp avant le tien ».

« La seule façon de faire gagner la Droite est de passer la main et de laisser la place à un autre candidat. Cela pourrait être Fillon qui a une bonne côte dans l’opinion, ou bien mieux encore Juppé l’un des rares hommes politiques actuels en France qui a l’étoffe d’un homme d’état ! »

« Mais cela un trop gros sacrifice pour ton ego et puis tu as tout d’avance verrouillé, jusqu’aux sondages que l’on n’ose publier sur les chances d’une candidature alternative à Droite ! »

Les Français vont devoir se préparer à l’alternance !

La célébration du 11 Septembre

Les cérémonies à l’occasion du 10éme anniversaire de cet évènement extraordinaire viennent d’avoir lieu. Elles ont été très émouvantes et avec le talent des Etats-Unis pour organiser une telle célébration, elles ont dû réconforter toutes les familles des victimes sans doute très émues de voir ces innombrables manifestations de solidarité.

Il reste deux questions fondamentales sur ces évènements que les Américains refusent toujours de débattre, tout au moins publiquement : Comment expliquer cette haine des Etats-Unis qui a conduit des extrémistes arabo-musulmans a commettre ces attentats ? Est-ce que la réaction Américaine a été ensuite appropriée ?

Le 11 Septembre 2001, les terroristes de Ben Laden on incontestablement envoyé un message à l’Amérique. Pourquoi donc aucune analyse, aucune introspection sur la politique étrangère du pays vis-à-vis des pays arabes du Moyen Orient ayant conduit à ces attentats ne sont elles entreprises ? L’attitude des pays occidentaux dans leur ensemble est d’ailleurs aussi critiquable. Aucune leçon politique n’aura été tirée de ces évènements catastrophiques.

On ne peut simplement attribuer ces crimes à une guerre entre les bons et les méchants, et il serait très utile de comprendre pourquoi nous avons pu amener certains peuples à un tel état de désespérance qui les amène à engendrer les auteurs de telles exactions.

La réaction des Etats-Unis à ces évènements a elle aussi été catastrophique. D’abord le lamentable et incompréhensible échec pour capturer Ben Laden en Afghanistan, malgré les énormes moyens disponibles. Cet échec a permis à celui-ci de fomenter d’autres subversions et d’autres crimes pendant une dizaine d’années. Certains ont d’ailleurs pensé à l’époque que laisser Ben Laden en liberté était un moyen pour justifier la mise en place de politiques répressives et pour justifier d’autres interventions.

La guerre en Irak, qui a provoqué plus de 100.000 morts, a constitué la réaction la plus stupide, puisque cet Etat n’était pour rien dans les attentats du 11 Septembre et les raisons avouées, ou non, pour la justifier se sont avérées toutes fausses ou complètement inefficaces, hormis peut être la réalisation de quelques contrats juteux!

Il reste que les relations avec les pays musulmans ne se sont pas trop dégradées malgré toutes les erreurs commises par l’Amérique et ses alliés Occidentaux. C'est sans doute parce que les arabes se sont sentis culpabilisés par les méfaits de Ben Laden ou bien alors parce qu'ils ont vraiment besoin de nous !

dimanche 25 septembre 2011

Obama tombe le masque

Il avait déclaré pendant sa campagne qu’il ferait de la résolution du problème israélo-palestinien une de ses priorités. Il avait dit qu’il était favorable à la création d’un état Palestinien. Il était allé même loin en proposant récemment un accord de paix sur la base du retour aux frontières définies en 1948.

Il n’a absolument rien fait pendant trois ans et il s’est strictement soumis à la volonté d’un gouvernement Israélien à tendance d’extrême droite. Il a même accepté d’être bafoué par celui-ci, sur la poursuite des colonisations ou sur l’attentat de l’Armée Israélienne contre le bateau Turc, sans réagir aucunement.

Comme tous les Présidents Américains, Obama s’est rendu compte que les lobbies Israéliens aux Etats Unis sont trop puissants et que ce sont eux qui, de fait, définissent et imposent la politique Américaine dans cette zone du Moyen Orient. Cette soumission Américaine ne règle aucun problème, pire elle complique la situation en confortant Israel dans l’attitude d’un état arrogant ne voulant accepter aucun compromis..

Israel a le droit de vivre et nous devons défendre sa sécurité. Mais si nous encourageons cette attitude, aucune solution ne sera jamais trouvée, aucune paix réalisée. La responsabilité des Etats-Unis sera grande si un jour cette région est de nouveau à feu et à sang, car leur soutien inconditionnel à l'état d'Israel en aura été la cause.

Obama est aujourd’hui rattrapé par ses déclarations sur la création d’un état Palestinien, puisqu’il s’apprête à mettre son veto à la demande que l’autorité Palestinienne vient de déposer à l’ONU dans ce sens. Comme n’importe quel homme politique il démontre de manière spectaculaire qu’il est incapable de mettre ses actes en concordance avec ses discours.

Merci à Mahmoud Abbas pour avoir mis une fois de plus au grand jour cette incapacité.

Christine Lagarde 2017

Nous allons maintenant entendre beaucoup parler de Christine Lagarde actuellement Directrice du FMI où elle semble faire l’unanimité. En effet, une crise financière sans précédent a rendu l’époque actuelle très difficile pour beaucoup de pays dans le monde et les interventions futures du FMI seront nombreuses et très attendues.

Avant la gaudriolesque affaire Dominique Strauss Kahn, il était tout de suite apparu que le poste de Directeur du FMI était un tremplin formidable en France pour une élection présidentielle. Du jour au lendemain les médias ont fait du titulaire de cette fonction, un favori incontestable pour notre élection de 2012, alors même que les décisions que celui-ci était amené à prendre dans sa fonction, ne recevaient pas l’assentiment de beaucoup de Français.

Christine Lagarde a donc devant elle une belle destinée et on peut deviner que nos médias vont rapidement en faire une favorite de l’élection de 2017 pour laquelle elle aura beaucoup d’atouts : une compétence reconnue mondialement, un mandat qui se terminera un an avant l’élection, le fait de ne pas être impliquée dans les affaires internes du pays, etc..., avec en plus toutes ses qualités personnelles. On ne pourra pas d’autre part lui reprocher d’avoir mené une politique de droite au FMI, puisqu'elle serait une candidate de la droite !

Gageons que les ambitions avouées ou non à l’UMP pour 2017 doivent commencer à pâlir quelque peu. Ce n’est peut être pas sans raison si Sarkozy n’a pas été l’un des premiers à soutenir la candidature de notre Christine nationale au FMI, candidature encouragée d’abord par les pays étrangers, l’Allemagne en particulier.

Sera-t-elle la première femme présidente de la République Française?

samedi 24 septembre 2011

Le choix de Ségolène

Les primaires socialistes auront lieu dans deux semaines et sur la foi des sondages, on peut imaginer que Ségolène Royal ne reviendra pas en deuxième semaine. Bien sûr les sondages peuvent se tromper car on ne sait pas très bien qui seront les Français qui vont aller voter. Mais avec la puissance et la constance des médias, qui ont l’habitude de définir et soutenir artificiellement des favoris, il est vraisemblable que les électeurs confirmeront ce choix.

Ségolène va donc devoir se prononcer pour l’un ou l’autre de ses heureux rivaux lors du second tour. Ce sera évidemment un choix cornélien entre deux personnes qui sont ses pires adversaires au PS et qui l’ont récemment tuée politiquement deux fois, en l’éliminant du jeu après la dernière élection présidentielle.

Francois Hollande d’abord, qui s’est efforcé de retarder le plus possible la nomination du nouveau secrétaire du parti socialiste. Conforme à la logique après un échec cuisant, une élection immédiate aurait permis à Ségolène, surfant sur sa popularité, de prendre ce poste très facilement.

Martine Aubry ensuite qui l’a battue de justesse à cette élection partisane, dans des conditions qui se sont révélées douteuses, certains de ses partisans s’étant livrés à quelques bourrages d’urnes savamment organisés !

Il faudra donc que Ségolène prenne position soit contre le père de ses enfants, choix difficile pour elle qui prétend défendre la famille et qui favoriserait ainsi sa meilleure ennemie, ou bien alors soutenir son ancien compagnon qu’elle déteste apparemment aujourd’hui.

Dur ! Dur !

Bien sûr il lui restera le choix de ne soutenir personne au deuxième tour et abandonner ainsi toute ambition ministérielle. Souhaitons lui que l’un des deux candidats s’impose à tous très nettement pour lui éviter un choix difficile.

lundi 12 septembre 2011

La France Afrique

Des révélations tonitruantes du week end viennent de confirmer ce que tout le monde savait au sujet de valises de billets qui circulaient entre les pays d’Afrique francophone et la France.

Quelque soit le regard moralisateur que certains jettent sur les relations franco africaines du passé sous tous les gouvernements de Droite ou de Gauche depuis De Gaulle, il faut bien admettre que les hommes politiques qui ne sont pas des anges, ont établi ces relations qui ont été fondamentales pour le destin de notre pays.

Si la France, qui a beaucoup perdu de sa puissance économique, peut encore parler haut et fort sur le plan politique mondial, si ses positions sont analysées avec intérêt de par le monde, c’est en grande partie grâce à ses relations privilégiées avec les pays Africains. Ce n’est pas rien de pouvoir compter sur un soutien toujours renouvelé de ces pays quand il y a un vote difficile aux Nations Unies.

Après le discours de Dominique de Villepin à l’Assemblée Générale de l’ONU en 2002, un conseiller de G.W.Bush à qui l’on demandait si la position de la France contre la guerre en Irak avait de l’importance, avait répondu : « Oui, a cause des suiveurs ! »

Toutes les pratiques, certes moralement et politiquement condamnables de la France en Afrique, lui ont néanmoins permis de garder encore aujourd’hui ces bonnes relations avec les Etats Africains et ceci malgré les interventions répétées d’autres nations, américaines, chinoises ou autres.

Mais c’est vraiment paradoxal de constater que ceux qui reprochaient jadis à la France d’utiliser tout son pouvoir pour faire élire tel ou tel Chef d’Etat Africain, voudraient nous faire croire maintenant que en fait c’étaient les Chefs d’Etat Africains qui décidaient de faire élire les Présidents Français en finançant leurs campagnes électorales !!!

samedi 10 septembre 2011

La Bourse casino

La bourse a été créée pour permettre aux entreprises, qui on besoin d’argent pour se financer, de rencontrer ceux qui ont des capitaux à placer. Les gens investissaient dans les entreprises en fonction de la confiance qu’ils avaient dans leur activités et dans leur gestion, et de l’espoir d’un bon rendement sur investissement à moyen et long terme.

A l’ère de l’informatique, des décisions instantanées et de la recherche du profit le plus grand et le plus rapide, la bourse a été transformée en un gigantesque casino que plus personne ne peut contrôler et qui menace notre économie d’un krach sans précédent.

On dit que 80% des transactions boursières sont maintenant générées automatiquement par des ordinateurs que l’on a programmés avec des algorithmes savants pour gagner le plus d’argent, le plus vite possible. Les spéculateurs, aidés par tout un tas de leviers, de gadgets bancaires, les ventes à découvert… jouent à la baisse ou à la hausse, peu importe, l’essentiel est qu’il y ait des variations pour que l’on gagne à tous les coups.

Le système organise d’ailleurs lui-même ces variations dont il tire profit, et fait monter ou chuter les actions des entreprises quelle que soit la santé financière de celles-ci. Nous sommes en pleine aberration et nous allons directement à la catastrophe si une réforme n’est pas immédiatement entreprise.

Les banques de dépôt à qui nous confions notre argent, exploitent allègrement ce système sans le moindre complexe vis-à-vis de leurs clients. Après tout on ne peut leur reprocher d’exploiter un système qui est à leur disposition, mais qu’il est grand temps de réformer sur le plan mondial.

Messieurs les membres des G7, G8 ou G20, allez vous inclure ce sujet dans vos prochaines parlottes et réguler ce système boursier devenu fou ? Une mesure très simple serait une décision collective visant à fortement taxer les profits spéculatifs réalisés à court ou très court terme, voire de manière instantanée, et ceci dans tous les pays !

Vous qui cherchez désespérément de l’argent pour rembourser vos dettes nationales, voilà un moyen simple et efficace !

jeudi 8 septembre 2011

Procès Chirac

Les médias ne parlent que de ce procès cette semaine, à croire que c’est l’évènement le plus important de la planète. Oubliée la crise financière, la dette, le chômage, le coût de la vie, les guerres : les médias ont décidé de traiter ce sujet en priorité, même si les Français ont bien d’autres préoccupations !

Les faits reprochés à l’ancien Président sont graves dans notre démocratie, puisqu’il s’agit de détournement de fonds publics dans le fonctionnement de l’Etat. Même si le but n’était pas du tout l’enrichissement personnel, ces emplois fictifs ne sont plus admissibles de nos jours.

Ce procès est en réalité le procès des mauvaises habitudes qui se sont développées sous la 5ème république, sous toutes les présidences, de De Gaulle à Chirac en passant par Pompidou, Giscard et Mitterrand. Peut être étaient-elles aussi de mise sous la 4éme. Combien d’emplois publics ont ainsi été détournés de leur objet ?

On se souvient des conseillers de l’Elysée sous Mitterrand qui étaient salariés de grandes entreprises publiques sans qu’ils n’aient jamais à y mettre les pieds ! On se souvient aussi du même Président qui faisait entretenir sa seconde famille par les contribuables, fait plus grave puisqu’il s’agissait là d’un détournement pour un intérêt personnel . Depuis que l’on fait la chasse aux abus de biens sociaux dans les entreprises privées, on ne pouvait plus tolérer des hommes politiques de telles pratiques ou de tels privilèges. Ils auraient pu s’en apercevoir plus tôt.

Le procès aura donc bien lieu, sans la présence de Chirac en très mauvaise santé et qui n’est plus en état d’assister aux audiences pour se défendre, et c’est tant mieux pour l’image de la France qui s’épargne ainsi le spectacle pitoyable de son ancien Président traité comme un criminel. Mais ce procès aura, espèrons le, valeur d’exemple pour l’avenir.

Chirac qui a admis les faits, paiera aussi pour les hommes politiques qui l’ont précédé et qui, comme lui d’ailleurs, ne seront pas là non plus pour assister a un procès qui est aussi le leur.

jeudi 1 septembre 2011

DSK le retour

Il revient et on peut craindre le pire. La décence voudrait qu'il soit discret, qu'il garde un profil bas pendant quelque temps, qu'il médite sur la mauvaise image de la France qu'il a donnée à l'étranger, et que les médias lui fichent la paix. Mais c'est sans doute trop attendre.

Va-t-il claironner sa version des faits au journal de 20 heures et expliquer comment il a déjoué les pièges ou exploité les faiblesses de la justice américaine? Ou va-t-il sagement s'abriter derrière la procédure en cours au civil pour ne rien dire et rester discret? Nous le saurons bientôt.

Ses amis socialistes on maintes fois répété qu'il devrait à son retour faire profiter la France de son expertise économique. On s'interroge pour savoir à quelle expertise ils font allusion. Est-ce son invention des 35 heures qui ont contribué fortement a affaiblir économiquement notre pays? Ou bien s'agit-il de son rôle au FMI quand il a administré une potion d'austérité au peuple Grec, jugée très sévère par le PS?

Le mieux pour DSK, pour ses amis (qu'il risque de gêner) et pour la France en général (qui n'est pas très fière de lui), est qu'il se retire pendant quelque temps, le temps que la poussière retombe sur toutes les procédures toujours en cours, et qu'il ne cherche surtout à tirer aucune gloire d'un fait divers pitoyable, sans grand intérêt, pour lequel la vérité ne sera sans doute jamais établie.

mardi 23 août 2011

Relaxe DSK

DSK s’en sort bien, tant mieux pour lui, même si ses soucis sont encore loin d’être terminés avec les autres procédures ou appels dont on va maintenant parler. Mais une fois encore le système judiciaire Américain nous étale ses incompréhensibles incohérences.

Fallait-il cette mise en scène dramatique il y a seulement quelques semaines, avec accusation, menottes, prison, cautions, résidence surveillée, gardes du corps, bracelet électronique etc… pour conclure aussi rapidement par un non lieu, sans procès, qui convainc peu de gens ?

Fallait-il au départ faire 100% confiance aux déclarations d’une victime, pour ensuite la traiter avec mépris comme une suspecte au vu de quelques déclarations inexactes ? Ne pouvait-on pas émettre des doutes plus tôt sur la crédibilité de cette personne ?

Pourquoi renoncer à un procès pour le simple motif de risquer d’être désavoué par un jury populaire que l’on n’est pas sûr de convaincre à 100% ? La recherche de la vérité qui peut toujours se révéler lors d’un procès n’est-elle donc pas la priorité ?

Pourquoi ne pas organiser de confrontation entre accusé et victime ? Cette confrontation n’est-elle pas toujours très utile pour établir la vérité ?

Pourquoi laisser les médias affirmer que DSK est innocenté ou blanchi alors qu’en décidant de renoncer au procès on renonce en fait à établir la vérité ?

Comment comprendre que la Justice ne retienne aucune charge contre DSK au pénal, pour ensuite procéder à un procès civil dont l'issue vraisemblable est l'indemnisation de la victime?

Cette procédure judiciaire surprenante restera marquée par des éléments intéressants :

- Sur demande d’un procureur Blanc, un juge Blanc qui accorde un non lieu à un accusé Blanc, défendu par des avocats Blancs, au détriment d’une victime Noire défendue par un avocat Noir !
- Des militantes féministes, défendant habituellement avec acharnement en France la cause des femmes, qui affichent rapidement et sans vergogne leur satisfaction à l’annonce du verdict !
- Un procureur qui flaire la belle affaire pour aider sa carrière politique, met les bouchées doubles, puis l’abandonne rapidement, même éventuellement convaincu personnellement de la véracité des faits, quand il s’aperçoit qu’il risque au contraire de compromettre son avenir, s’il n’est pas suivi par le jury s’il décide le procès.

Souhaitons à DSK de rentrer dans son pays après cette pénible aventure qui n'aura pas redoré le blason des Français. Mais de grâce qu’il ne vienne pas rouler les mécaniques devant nos caméras de télévision. Après révélation au monde entier de ses écarts de comportement,par plusieurs affaires, un retrait de la vie publique serait le bien venu, même si le parti Socialiste décide d'en faire un martyr et un héros national.

lundi 22 août 2011

La règle d'or

Décidément, les hommes politiques ne nous donneront jamais aucun répit! Ces jours-ci, dans le concours: incompétence et basses manoeuvres, la proposition d'une règle d'or constitutionnelle visant a interdire les déficits budgétaires va sûrement figurer dans les premières places du palmarès!

Comment peut-on avoir le culot, ou l'imbécilité, de faire une telle proposition quand on a soi-même accumulé les déficits depuis plusieurs années alors qu'il existait déjà une exigence européenne limitant les déficits et que l'on a piétinée?
Bien sûr il y avait la crise! Soit! Mais allons nous aussi interdire les crises dans notre constitution?

Si on pense rassurer les agences de notation et les marchés en proposant ces gadgets ridicules, on obtient le résultat opposé. Les discours récents d'Obama, Merkel ou Sarkozy, qui ont proposé de telles utopies, ont fait dans les heures qui suivaient, plongé la bourse qui ne croit qu'aux décisions concrètes et immédiatement appliquées.

Evidemment on a voulu aussi tendre un piège à l'opposition de gauche pour la mettre en difficulté devant une mesure prétenduement vertueuse. Celle-ci n'a pas été assez stupide pour tomber dedans et c'est tant mieux!

La vraie mesure consisterait à se fixer aujourd'hui un calendrier draconien pour réduire la dette et ensuite à en imposer un plafond. Le déficit budgétaire est utile parfois pour relancer l'économie, pourquoi s'en priver? A condition de ne pas le pratiquer systématiquement pendant des dizaines d'années simplement pour maintenir le niveau de vie de notre société pendant les périodes difficiles, laissant ainsi une dette collossale à nos enfants!

mercredi 13 juillet 2011

Primaire Ecolo

Le résultat de cette primaire qui donne Eva JolY largement vainqueur, montre bien les inconvénients de ce système de sélection d’un candidat. Les gens votent en majorité pour le candidat qu’ils préfèrent et dont ils partagent les idées, mais certainement pas pour celui qui a le plus grandes chances de l’emporter ou de faire le meilleur score.

En éliminant Nicolas Hulot, candidat très charismatique qui pouvait attirer des suffrages bien au-delà des électeurs écologistes habituels, ceux-ci on fait un choix partisan au détriment de leur résultat futur à l’élection Présidentielle, qui ne sera sans doute pas très brillant. Avec son accent étranger et ses maladresses passées et à venir, Eva Joly aura bien du mal a faire un bon score dont rêvent les Verts. Le PS et l’UMP doivent maintenant se frotter les mains !

Les Verts ont ainsi réduit potentiellement leur pouvoir de négociation avec la gauche au deuxième tour pour les élections législatives qui suivront et leur participation au futur gouvernement si la Gauche l’emporte, puisque ce pouvoir sera fonction des résultats du premier tour.

C’est bien dommage car ce nouveau parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) créé par Cohn Bendit avait pour vocation de rassembler la famille écologiste bien au delà des Verts qui sont traditionnellement très à gauche, en réunissant tous les accros d’écologie quelle que soit leur sensibilité politique. Ceci avait d'ailleurs bien marché lors des élections Européennes.

Mais on peut penser que les défenseurs de l’ « écoJolie », qui on voté à cette primaire, sont pour la plupart des gens de gauche ! Le vert n’a toujours pas priorité sur le rouge, dirait un homme politique bien connu !

Démocratie ne rime décidément pas avec efficacité. Dans les conditions présentes, si les Verts font un score de 5% à la Présidentielle, ils pourront s'estimer heureux!

mardi 12 juillet 2011

Courage, fuyons!

Des deux cotés de l’Atlantique, on prépare les ré-élections Présidentielles de 2012. Il faut améliorer le bilan et lui mettre une belle faveur rose, le temps de la démagogie revient au galop ! C’est ainsi qu’une même décision vient d’être prise dans ce sens par les Américains et les Français et qui s’appelle : retrait partiel des troupes d’Afghanistan !

Aucune justification ne nous est donnée, aucune raison valable avancée, on veut simplement faire croire aux électeurs que, puisque l’on rapatrie les troupes, le problème en Afghanistan est en voie d’être résolu !

Pas le moindre commentaire sur des résultats positifs obtenus sur le terrrain, sur des perspectives nouvelles et favorables dans cette guerre, sur une stratégie nouvellement modifiée, sur des pourparlers de paix qui progressent, sur une maîtrise de la situation locale ou encore sur une relève prise par l’armée et la police locales que l’on aurait formées ! Non ! On retire des troupes, point à la ligne.

Nous avons souvent demandé ici qu’il soit mis fin à cette guerre, qui n’était plus à notre avis justifiée, mais pas n’importe comment, pas en laissant ensuite se déchirer entre eux des Afghans que nous avons dressés les uns contre les autres. Allons nous abandonner aux terroristes Talibans les hommes et les femmes qui ont cru en nous et nous ont soutenus loyalement ?

On peut à la rigueur comprendre le suivisme de Sarkozy qui a engagé peu de troupes dans ce conflit, et qui se sent libre de retirer nos soldats, qui ont déjà payé un lourd tribut dans cette guerre, puisque les Etats-Unis de leur coté ont déjà annoncé leur retraits.

Mais que penser d’Obama qui avait insisté sur l’importance de l’enjeu de ce conflit lors de sa précédente campagne électorale et qui dirige aujourd’hui cette guerre avec des troupes et des moyens très importants ? Qu’a-t-il prévu pour que les Etats-Unis ne se retirent pas une nouvelle fois piteusement d’un conflit armé en laissant derrière eux une population désemparée et incapable de rétablir seule la paix dans son pays ? Rien sans doute !

Décidément il est aussi difficile de justifier la fin d’une guerre que l’on est incapable de gagner, que de justifier pourquoi on l’a menée et développée!

mercredi 29 juin 2011

Nos otages d'Afghanistan

Ca y est, ils sont libérés! Nous sommes tous contents pour eux et leurs familles car cela n'avait que trop duré. Les cocoricos élyséens ne font que commencer, malgré les commentaires très négatifs exprimés au départ, au moment de la prise d'otage de Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier.

Les médias vont pouvoir maintenant en faire des tonnes et donner libre cours à leur solidarité corporatiste. Nous n'avons pas fini d'en entendre parler dans un tapage médiatique sciemment et méthodiquement organisé.

Naturellement nous ne connaitrons pas les conditions réelles de leur libération et les moyens employés, c'est la tradition, on ne s'étend pas sur ce genre de choses, surtout en campagne électorale pour 2012.

Il reste que ces deux journalistes ont pris des risques inconsidérés, voulant compléter leur reportage en s'affranchissant de la protection militaire dont ils avaient jusqu'alors bénéficié, se reposant sur des agents locaux peu fiables et faisant ainsi courrir de grand risques à ceux qui tentaient de les secourir. Ils ont ainsi payé le prix de leur témérité, et on ne saura jamais quelle rançon aura été versée pour leur liberté.

Mais ce tapage auquel nous avons droit de la part de la communauté médiatique est parfaitement indécent quand on le compare au sort qu'elle réserve à ceux de nos soldats qui eux ne reviennent pas, car ils sont tombés sous les balles des Talibans, alors qu'ils étaient envoyés par leur pays, non pas en reportage, mais pour défendre une cause qu'ils n'ont pas choisie.

La peau d'un journaliste, qui prend des initiatives plus ou moins responsables, vaut-elle plus que celle d'un militaire en mission qui exécute les ordres de son pays?

Espèrons que les médias, malgré leur aveuglement, prendront un jour conscience de cette injustice dont ils sont coutumiers et responsables.

jeudi 16 juin 2011

Les Grecs

La population Grecque subit actuellement de lourdes épreuves qui sont malheureusement loin de disparaître. Il est dramatique de constater leur situation actuelle et de voir que la communauté Européenne semble désarmée pour aider ce pays membre.

Fort de sa participation à l’Europe, la Grèce s’est livrée pendant des années à une gestion laxiste, vivant au dessus de ses moyens en s’endettant. Maintenant il faut payer et les sacrifices qui sont demandés a la population sont sévères, mais aussi injustes.

En effet des efforts financiers considérables sont demandés aux Grecs, mais comme d’habitude ce ne sont pas ceux qui ont profité de cette gestion laxiste qui sont mis a contribution aujourd’hui. D’où un très grand sentiment d’injustice et une colère qui se développent dans le pays.

Vu de l’extérieur, il apparaît que les Grecs auraient dû depuis longtemps se débarrasser de leur deux familles « régnantes » de droite et de gauche : les Caramanlis et les Papandréou !

En effet, des membres de ces deux familles se succèdent « démocra-tiquement » au pouvoir depuis des générations. Ce sont eux, et leurs collègues, qui ont mis le pays au bord du gouffre, au point ou les agences de notation viennent de lui donner la plus mauvaise note de confiance de tous les pays de la planète. Ils ont de ce fait abandonné leur souveraineté à des décideurs étrangers qui leur dictent maintenant la politique à mener !

C’était déjà la gestion catastrophique d’un Papandréou qui avait amené les colonels, de sinistre mémoire, à prendre le pouvoir dans les années 60, et entraîné l’exil du roi Constantin.

Souhaitons que nos amis Grecs sauront gérer ce passage difficile de leur histoire

mercredi 15 juin 2011

Politique et compétence

Christine Lagarde est une femme politique très compétente dans son domaine : la finance. Personne ne met en doute ses qualités à tel point que sa candidature au FMI s’impose naturellement et semble faire la quasi unanimité parmi tous les grands pays dans le monde. Il est vraiment très rare qu’un homme ou une femme politique atteigne ce résultat. Mais Christine Lagarde est une vraie exception. Est-elle d’ailleurs une femme politique ?

A chaque changement de gouvernement, on s’interroge sur les critères retenus pour le choix des ministres et beaucoup s’étonnent que l’on puisse nommer à certains postes des personnes connaissant peu les problèmes qu’elles vont devoir traiter, sans compter les nombreux changements d’attribution de ceux qui passent d’un ministère à un autre.

Ces critères sont bien sûr avant tout politiques : il faut choisir des membres de son camp, respecter des équilibres entre les diverses sensibilités, les sexes et les diverses régions de France. Parfois nommer quelqu’un pour gêner ou flatter tel ou tel leader ou parti politique. Il faut aussi respecter les promesses tenues et récompenser les fidèles dont le soutien est précieux. Choisir un adversaire potentiel pour le neutraliser. Il faut encore investir des gens populaires auprès des Français et qui sauront tenir leur ministère.…..

Le critère de compétence ne semble jamais avoir la priorité, comme en témoigne un article paru ce jour dans le Parisien qui s’amuse à évaluer les chances de diverses personnalités pour succéder à Madame Lagarde au Ministère important de l’Economie et des Finances.

Le journal Le Parisien évalue les points forts et faibles de chacune et parmi les points forts ne sont retenus que :

- C’est une étoile montante du gouvernement.
- Il est polyglotte.
- L’Elysée le voit comme un poids lourd.
- Elle a porté l’une des plus grosses réformes du quinquennat.
- C’est un ancien directeur de cabinet d’un Ministre.
- C’est une femme....
- Sarkozy le juge fiable et carré.
- Il connaît les rouages de l’Etat
- Etc….

Bien sûr pas un mot sur l'expérience et les compétences financières requises pour gérer l’économie d’un pays comme la France. C’est très dommage et il faut espérer que le Président et le Premier Ministre abandonneront les mauvaises habitudes pour choisir quelqu’un(e) de vraiment compétent.

Vouloir faire croire aux Français que les ministres sont interchangeables, c’est aussi nuire gravement à l’image déjà très dégradée des hommes politiques en France.

mardi 7 juin 2011

Du boulot sur le DeSK

L’aveuglement de la presse conduit à nous faire croire que le procès de DSK, malgré tous les chefs d’accusation et les peines énormes encourues, est loin d’être perdu et c’est sans doute un leurre.

On nous décrit son avocat comme un type super brillant, une machine à faire acquitter les plus grands criminels. Celui-ci d’ailleurs en rajoute en affichant une confiance et une détermination sans faille. Mais il est dans son rôle en ne laissant pas paraître le moindre doute sur un succès annoncé.

On nous laisse entendre que les avocats et leurs bandes d’enquêteurs privés ne vont faire qu’une bouchée de la plaignante et lui tailler une réputation qui va conduire à l’acquittement de DSK en raison du sacro saint doute raisonnable chez un ou plusieurs membres du jury.
etc….

C’est oublier un peu vite le contexte difficile de ce procès aux multiples facettes :

- Une plaignante émigrée qui va certainement tenir jusqu’au bout, soutenue par sa communauté Guinéenne, attentive à la façon dont une victime de race noire est traitée par la justice de son pays. Et dans un pays au passé emprunt de racisme, il est plus facile d’acquitter un Noir que de le débouter !
- Un avocat de l’accusation qui va se battre pour charger un maximum DSK de façon à obtenir, lors du procès civil, les plus grandes compensations financières lui permettant d’être lui-même très bien rémunéré.
- Un procureur ayant une grande réputation d’intégrité qui va mettre le paquet en sachant qu’il joue sur ce coup sa réputation et son avenir politique dans l’Etat de New York.
- Une opinion publique bien conditionnée par les médias et qui a déjà en grande partie condamné notre présumé innocent !

C'est oublier aussi les symboles dont ce procès est chargé: Un homme contre une femme, un Blanc contre une Noire, un riche et puissant contre une personne pauvre et modeste, un juif contre une musulmane, un étranger contre une citoyenne locale.

Mais il y a plus grave. Il s’agit d’un des rares procès aux Etats-Unis concernant un citoyen étranger, et qui soit aussi médiatisé dans le monde entier. Dans un premier temps il nous est présenté comment est organisée la justice Américaine avec ses procédures, ses accusations, ses audiences, ses jurys, ce qui est passionnant car souvent très différent des systèmes judiciaires nationaux de par le monde. Mais bien sûr, l'accusation peut elle aussi révéler des faiblesses qui seront inévitablement exploitées.

Dans un deuxième temps, les gens seront très intéressés de voir comment cette justice fonctionne effectivement, et c’est là que ce pays risque de jouer sa réputation ! Un déni de justice à la O.J. SIMPSON, acquitté au procès pénal et condamné ensuite pour meurtre au procès civil, porterait sans doute un coup très grave à l’image de l’Amérique dans le monde.


Pour sauver son image, la France espère un verdict apaisé, mais l'issue de cette action judiciaire parait très problèmatique et le plus redoutable adversaire de DSK est certainement l’engouement médiatique pour son procès.

lundi 6 juin 2011

Rumeur philosophique

A force de vouloir faire le beau et l’intéressant sur les plateaux de télévision, cela devait arriver un jour, une des stars de la politique ou des médias devait un jour tomber : c’est maintenant fait avec les propos lamentables de Luc Ferry accusant, sans preuves, un ancien ministre de s’être fait « poisser » en train de partouzer avec des jeunes au Maroc.

Ce triste personnage, philosophe au demeurant, s’est en plus autorisé à prétendre que les plus hautes autorités de l’Etat étaient au courant des faits, aggravant ainsi la mauvaise image que les Français ont des hommes politiques, eux qui n’ont certes pas besoin de cela de nos jours.

Même si cette histoire est vraisemblable, certains se sont d’ailleurs sentis visés, il est inadmissible de tenir de tels propos sur les antennes à une heure de grande écoute. Que doivent penser les jeunes de cet homme qui a jadis été chargé de leur éducation ?

Cette déclaration avait-t-elle été préparée, où était-ce simplement une pure connerie d'un pseudo philosophe en quête de publicité, entraîné malgré lui à trop parler pour éblouir les téléspectateurs ?

Après l’affaire du présumé innocent DSK qui était promis à une importante destinée, on ne peut que conclure que les gens les plus intelligents peuvent parfois aussi être les rois des cons ! (pardon pour cette formule, mais il n’y en a pas de meilleure !)

jeudi 26 mai 2011

Quel choix pour 2012 ?

Entre un Sarkozy qui a échoué en partie à cause d’une grave crise financière sans précédent, mais aussi par son action malgré quelque réformes positives pour l’avenir, et la Gauche maintenant privée de son leader, certes surestimé, mais qui créait provisoirement un consensus, au moins dans les sondages, il est difficile de prévoir l’avenir électoral de 2012.

La France a maintenant une petite année pour se trouver un nouveau leader, un nouveau Président. A Gauche comme à Droite, il serait temps que des candidats se révèlent, bien au-delà des appareils de parti. C’est notre avenir qui est en jeu et il est de l’intérêt de tous nos compatriotes de trouver un homme ou une femme de qualité pour prendre en mains de façon efficace la destinée de leur pays.

Malheureusement il est à craindre que la Gauche ne nous désespère une fois de plus avec ses querelles de personnes, et que ses luttes intestines de clan ne reprennent dans la foulée. Ses leaders actuels vont à coup sûr porter une énorme responsabilité en cas de nouvel échec à l’élection présidentielle. En sont-ils conscients ?

La situation n’est guère meilleure à Droite où le Président sortant, quelles que soient ses circonstances atténuantes, a déçu les Français par la non tenue de ses promesses, mais aussi beaucoup par son comportement personnel. L’aveuglement de son camp, prêt à supporter sa réélection, va évidemment écarter d’autres candidatures qui pourraient offrir beaucoup plus de chances pour notre pays.

C'est maintenant que les hommes politiques de Droite comme de Gauche doivent penser à l’avenir de la France et oublient dans les mois qui viennent, leurs intérêts personnels et partisans, leurs fidélités, leurs amitiés ou leurs inimitiés, pour proposer au pays des leaders pouvant redonner l’espoir aux Français.

Nous allons voir s’ils en sont capables !

Pauvre France ..Télévision!

La reprise en main de la télévision publique par le pouvoir politique est maintenant avérée et Mr Pflimlin ne peut plus maintenant faire illusion. Il a bien été nommé pour faire le ménage, embaucher les gens bien en cour, et supprimer toutes les émissions qui déplaisent à l’Elysée.

Après la suppression à la rentrée des émissions de Frantz Olivier Gisberg et Guillaume Durand, la réduction à une soirée par semaine de l’émission de Taddei (un avertissement avant la fin ?), voila maintenant l’amputation de l’émission de Ruquier de ses deux chroniqueurs vedettes : Eric Zemmour et Eric Nauleau. (Ruquier qu’attends-tu pour migrer sur une autre chaine, une chaine indépendante dont tu pourrais assurer le succès ? Tu gagnes bien assez d’argent par ailleurs !)

Bien sûr on va nous dire que ces émissions avaient peu d’audience, sans préciser que ce sont des émissions de 3ème partie de soirée, des émissions de qualité qui intéressent beaucoup ceux qui les regardent. Mais elles ont le grave défaut d’être menées par des animateurs de talent, qui sont libres, et elles sont parfois impertinentes, parfois critiques pour le résident actuel de l’Elysée !

Au vu des sondages, l'élection présidentielle à venir a pour le pouvoir actuel un parfum de désespérance et il faut bien reprendre les choses en main, même au risque de créer une télévision publique soporifique. Voilà que disparaissent des émissions où les débats passionnaient les télespectateurs. Un comble pour celui qui reprochait il y a peu à Arlette Chabot qu’il n’y ait pas assez de débats politiques à France Télévision.

Monsieur Pflimlin peut maintenant faire des économies et renoncer aux sondages de Médiamétrie et ses milliers de boitiers. Un seul boitier suffit maintenant, celui de l'Elysée!

Il reste que les gens qui regardaient la télé le soir tard vont pouvoir maintenant aller se coucher plus tôt. Aucune autre chaîne ne présente en effet dans ce créneau des émissions aussi intéressantes.

Patrick reviennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnns vite!!!!!!

jeudi 19 mai 2011

Violente société Américaine

Les ennuis de DSK nous font prendre conscience que la Société Américaine est une société brutale. Héritée de sa création par des immigrants, des pionniers, et même parfois des bandits, cette brutalité a engendré des lois et des comportements très drastiques nés d’un besoin de protection des individus, et qui contrastent beaucoup avec la modération des sociétés Européennes.

On ne compte plus dans ce pays les violences criminelles rendues faciles par la dissémination des armes à feu individuelles, et nous sommes toujours surpris de la façon dont les hommes sont maltraités quand les entreprises décident de se passer de leur travail. Cela ressemble pour nous à une société très inhumaine.

La révélation des procédures judiciaires, l’étalage qui en est fait malgré la présomption d’innocence, choque profondément les Français qui pourtant ont vu cela maintes fois dans les séries télévisées. La dureté des situations pour les personnes accusées, menottées et jetées en pâture aux médias avant la moindre condamnation, a quelque chose pour nous de tout a fait insupportable.

Les peines encourues pour des délits nous paraissent abracadabrantesques. On nous dit que DSK est menacé par des peines cumulées de 75 ans de prison pour être accusé d'avoir molesté une femme de chambre dans un hôtel, quand notre Bertrand Cantat s’en est tiré avec 4 ans seulement pour avoir, lui, massacré une femme dans une chambre d’hôtel. On comprend pourquoi les prisons Américaines détiennent autour de 2,5 Millions d’hommes et de femmes pour un peu plus de 60.000 en France, soit un rapport proche de un à dix à populations équivalentes.

On pourrait trouver très satisfaisant que la justice aux Etats-Unis soit la même pour tout le monde, riches ou pauvres, modestes ou puissants. Mais en fait cela ne dépasse pas le stade initial où tous les accusés sont traités de la même façon. Après cela les avocats reprennent les choses en mains et mènent leur propre enquête, si toutefois on est assez riche pour les payer. Ils parviennent souvent a tirer d’affaire les plus grands criminels, tel O.J Simpson par exemple. Plaider coupable peut aussi permettre de négocier des arrangements financiers que seuls les gens fortunés peuvent évidemment se permettre.

Décidément, même pour les délinquants, il fait bon vivre en France !

vendredi 13 mai 2011

Elections, Pièges à cons !

Eh oui ! cette expression vulgaire de mai 68 est vraiment pleine de bons sens. Et les hommes politiques sont ceux qui tendent ces pièges. On aimerait qu’il en soit autrement, mais il faut se rendre à l’évidence, leur duplicité n’a d’égale que notre « dupicité » (un mot à inventer !).

A droite comme à gauche, les pratiques sont les mêmes, car les tendons d’Achille de nos élus sont d’abord l’attraction du pouvoir personnel et pour l’avoir : les élections. Les manœuvres stratégiques pour réussir sont les mêmes depuis toujours et elles les entraînent très souvent à se moquer des Français.

La Gauche par exemple nous a ressassé qu’elle organisait des élections primaires pour choisir son candidat car : c’était le moyen le plus démocratique, tout le monde pouvait se présenter et tous les sympathisants allaient ainsi pouvoir se prononcer… Blah, blah, blah…

Et puis au fur et à mesure que l’on approche de ces primaires, leurs promoteurs s’évertuent à les manipuler en s’efforçant de dissuader certains candidats de se présenter pour que ce choix soit, en fait, un plébiscite pour un candidat prédéterminé. Francois Hollande qui monte actuellement dans les sondages est bien sûr dans le collimateur, mais d’autres sont attentivement épiés pour le cas où ils deviendraient crédibles, c'est-à-dire dangereux !

A Droite c’est exactement pareil. Le candidat naturel est bien sûr le Président sortant, soutenu par l’ensemble de son parti. Mais celui-ci joue un jeu dans lequel il laisse entendre qu’il n’est pas sûr d’être partant, la fonction étant très éprouvante, et qu’il prendra sa décision seulement quelques mois avant l’élection… Blah, blah, blah…..

Mais attention ! Dans ce contexte d’incertitude, si d’aventure un candidat de son camp manifeste le désir d’y aller, alors là, c’est haro sur le baudet, ils n’en a pas le droit ! Borloo, Juppé, Villepin, Morin : rentrez dans le rang ! Vous devez attendre la décision du Président, qui au cas peu probable où elle serait négative, mettrait d’ailleurs la Droite dans de grandes difficultés.

Quelle hypocrisie de part et d’autres ! Ne peut-on imaginer des hommes politiques plus responsables et plus respectueux des électeurs ? Des hommes politiques qui consacreraient tout leur temps à se préoccuper uniquement du bien des Français, et nous épargneraient toutes ces basses manœuvres?

Chiche ! S’il s’en présente un, on vote pour lui !

mardi 10 mai 2011

Mitterrand béatifié par la gauche.

Un déluge, un déferlement, que dire, un tsunami ! C’est l’impression donnée par la campagne de célébration pour le 30ème anniversaire de l’élection de Francois Mitterrand le 10 Mai.

Pourquoi diable le Président le plus sulfureux de la 5ème République a-t-il le droit à un tel hommage auquel personne n’a pensé pour ses prédécesseurs?

Surtout que le bilan de l’homme de l’Observatoire n’est pas si mirobolant que ne le vantent ses partisans. Celui qui a fait de la politique sous trois Républiques, depuis le gouvernement de Vichy à celui de Balladur, en passant par la multitude de gouvernements de la 4ème République, et qui s’est personnellement distingué sur le plan personnel par des amitiés douteuses et une vie proche de la bigamie, méritait-t-il d’être aussi copieusement encensé ?

On retiendra à son actif des actions et des inactions très fortes. Sur le plan social, la suppression de la peine de mort, sur le plan économique la fin de l’indexation des salaires sur l’inflation, cette plaie de notre économie, ou encore la poursuite de l’action en faveur de la construction Européenne et du rapprochement Franco-Allemand. Et puis il n’a rien changé aux institutions de la 5ème République qu’il avait auparavant fortement critiquées, ainsi qu’aux choix nucléaires stratégiques civil et militaires du pays.

Par contre, il a laissé a ses successeurs sa retraite démagogique à soixante ans (quelle vision de l’avenir !) ainsi qu’une France ou le chômage s’est développé et où les inégalités sociales se sont accrues durant ses deux mandats. Quel beau bilan pour un Socialiste!

Mais si la gauche a voulu cette semaine célébrer avec autant de battage l’anniversaire de l’élection du seul Président Socialiste de la 5ème république, c’est avant tout pour l’exploiter à des fins électorales. En effet chacun des ses candidats revendique aujourd’hui son héritage (sic) et c’était d’autre part l’occasion rêvée de rappeler aux Français que l’élection d’un Socialiste comme Président était une chose possible.

Il reste qu’à trop vouloir en faire on peut aussi les convaincre que c’est un évènement qui doit rester très rarissime !

jeudi 5 mai 2011

L’Amérique et le mensonge

L’obsession du mensonge en politique, qui a hanté les Américains pendant des décennies, semble avoir complètement disparu de leurs préoccupations depuis les attentats de New York il y a dix ans.

Cette obsession avait quand même amené ce peuple à se débarrasser du Président Nixon pour avoir menti lors du « Watergate », à s’acharner sur le Président Reagan pour vérifier qu’il disait bien la vérité sur le scandale de l’ « Irangate » (la fourniture d’armes aux Contras) et enfin à fortement malmener le Président Clinton pour ses mensonges lors du « Monicagate »

Puis vient le 11 Septembre et le Président George W Bush invente le plus énorme mensonge de l’Histoire sur la détention d’armes de destruction massives par Saddham Hussein, simple prétexte pour envahir et faire la guerre en Irak pour des raisons qui sont encore aujourd’hui obscures. Présentée aux Américains comme une revanche sur les attentats, autre gros mensonge car le pauvre Saddham n’y était pour rien, cette duperie, une fois révélée, n’a suscité que peu de réactions parmi eux.

Aujourd’hui, il semble que cacher ou taire la vérité aux Etats-Unis ne soit plus un problème pour les hommes politiques. Pour s’en rendre compte en effet il suffit de suivre les déclarations de l’Administration Américaine sur les conditions de l’exécution de Ben Laden, que tout le monde applaudit ( au moins en Occident), pour comprendre qu’elles prennent des libertés avec la vérité.

On nous dit que cette opération a été faite à l’insu du Gouvernement Pakistanais, ce qui parait impossible, mais chut ! C’est pour ne pas compromettre celui-ci vis-à-vis de son peuple ! Il proteste d’ailleurs très mollement.

On nous dit que Ben Laden a été tué lors de l’assaut car il était menaçant, et que le but n’était pas de le tuer, alors que du coté Pakistanais on entend dire qu’il n’était pas armé et a d'abord été arrêté, puis exécuté froidement a bout portant d’une balle dans la tête devant sa famille. Là encore c’est pour ne pas susciter trop de réactions négatives !

On déclare qu’une cérémonie de rite Musulman a été organisée sur un Navire avant de jeter le corps dans la mer, alors que la vérité est que les Musulmans enterrent leurs morts. C’est pour apaiser les passions !

Le Président Nixon avait été sommé de remettre les enregistrements de ses conversations, le Président Obama lui, peut décider de ne pas diffuser les photos du cadavre de Bin Laden, et ceci sans contestations ! C’est pour ne pas accentuer la pression terroriste !

Le mensonge en politique n'est donc plus un crime outre atlantique, et les citoyens Américains ont maintenant compris, et admis, qu’on pouvait leur mentir pour raison d’état, comme d’ailleurs cela s’est toujours pratiqué dans tous les autres pays au monde.

Amis Américains, bienvenue au club!

lundi 2 mai 2011

Bin Laden et l'Afghanistan

Je ne suis pas impressionné par l’ « exécution » de Bin Laden, car franchement je pensais qu’il était mort depuis longtemps, et je suis de ceux qui croient que, malheureusement, cette disparition ne signera pas la fin d’Al Qaeda ni de ses entreprises terroristes.

Par contre c’est un formidable soulagement pour nos amis Américains qui voient ainsi la justice passer. Le criminel a payé pour ses crimes ! On imagine leur désespoir si Bin Laden était mort dans son lit, et de mort naturelle, après une traque qui aura duré plus de 10 ans, puisqu’elle avait commencé sous le Président Clinton !

Dans cette opération de commando il apparaît qu’il ne fallait pas faire de prisonnier pour ne pas encourager des tentatives de chantage et aussi parce que la justice américaine a apparemment du mal à juger les terroristes. Malgré le peu que nous en savons, nous pouvons féliciter les commandos Américains pour cette réussite.

On ne connaît pas encore de réaction du monde musulman, ni du peuple Pakistanais qui va sans doute crier a la violation de la souveraineté de son pays, mais bon, les hommes politiques arrangeront cela.

Maintenant, nous avons toutes les raisons de mettre fin à la triste guerre en Afghanistan. Cette guerre avait été lancée justement pour traquer Bin Laden et démanteler ses réseaux dans le pays. Elle n’est plus justifiée aujourd'hui! La peur de voir Al Qaeda se réimplanter localement n’a plus lieu d’être, car de toutes façons cette organisation terroriste a déjà trouvé des bases et des adeptes dans d’autres pays !

Alors, quittons ce pays avec dignité après avoir établi, autant que possible, des accords de réconciliation entre Afghans, qui protègeront ceux d’entre eux qui nous ont soutenu ! Cela passera par l’engagement inévitable des Occidentaux à fournir une aide économique pour développer l’économie de ce pays, aide qui ne leur coûtera pas plus cher que la guerre actuelle !

vendredi 29 avril 2011

Catherine d’Angleterre

Superbe « wedding ceremony » dont nos amis Anglais ont le secret. Tout était parfait, l’organisation, les costumes, les chapeaux, les couleurs, la simplicité pour une cérémonie qui ne concernait certes que le 3ème personnage de la royauté. La mariée était belle et le prince en « chauve qui peut » pas mal non plus ! Privilèges de la jeunesse !

La cathédrale de Westminster était magnifiquement présentée par les caméras de télévision, et aussi quelle bonne idée (probablement de la mariée) de la parsemer d’arbres et de feuillages, ce qui la rendait aussitôt plus nature et plus humaine.

Beaucoup de libertés avec l’habitude et le protocole : les invités ne sont plus face au cœur, mais face à l’allée centrale, la Reine se contentant comme tout le monde d’une chaise ordinaire, beaucoup de femmes têtes nues comme la sœur de la mariée ou la femme du premier Ministre, la Reine qui monte après son mari dans le carrosse….Cette simplicité rendait la cérémonie très sympathique et a dû enchanter les Britanniques.

Ce mariage d’un Prince avec une Roturière a dû aussi faire rêver un grand nombre de femmes dans les chaumières d’outre Manche, ou d’ailleurs, surtout que l’on pouvait aisément deviner en regardant les deux futurs époux, que cet apport de sang nouveau constituait une grande contribution à l’aspect physique de la famille royale, et que d’autre part Catherine donnait l’impression, avec son apparente force de caractère, qu'elle allait rapidement prendre les choses en main.

Une fausse note cependant : la non invitation des deux anciens Premiers Ministres Tony Blair et Gordon Brown qui ont, beaucoup plus que la Reine, symbolisé le Royaume Uni pendant plus de 10 ans. Quelles que soient les raisons de cet ostracisme, c’est la preuve que la famille royale doit encore se libérer de certaines rancunes ringardes, qui ne sont pas de mise pour une cérémonie qui doit contribuer, comme la Reine d'ailleurs, à l’unité du peuple britannique.

A la fin de la cérémonie, un travelling des caméras nous a montré successivement des personnalités chantant l’hymne national Britannique, comme sur un stade de foot, et oh surprise, comme Zidane, la Reine ne chante pas ! Il est vrai que dans son cas tout le monde comprend pourquoi !