vendredi 7 juillet 2023

Fin des émeutes : et maintenant ?

 

 

Le gouvernement attend avec impatience la fin des troubles en France, et comme pour ses prédécesseurs, une fois le calme revenu, il est fort probable qu’il ne tirera aucun enseignement de ces évènements, ne prendra aucune action d’envergure pour éviter une nouvelle réaction à la suite d’une nouvelle bavure policière inévitable dans le futur si notre société maintient le contexte social actuel dans notre pays.

 

Il est bien sûr facile de préconiser des actions sans être au pouvoir et n’avoir pas forcément conscience de toutes les contraintes sociales, et politiques, et surtout en n’ayant pas la hantise de la prochaine élection. Mais il nous semble que les pistes suivantes devraient guider nos décideurs pour prendre des actions à long et court terme ;

 

Les évènements que nous vivons ont trois principales causes.

 

-       D’abord l’immigration de personnes d’origine africaine que nous avons accueillies en les cantonnant dans une vie médiocre : un habitat concentrationnaire difficile, des emplois trop rares, des attitudes racistes spontanées ou provoquées par certains comportements, un développement de la délinquance dans toutes sortes de trafics qui a pourrit leur vie et la nôtre.

 

-       L’évolution que nous avons donné à notre société en accordant beaucoup plus de libertés aux gens et qui a en particulier contribué à la disparition progressive de la cellule familiale où se forgeait autrefois l’éduction civique des enfants. La disparition de l’autorité conférée aux instituteurs et professeurs des écoles a fortement conduit au manque d’inculcation des valeurs fondamentales de respect, de discipline et de responsabilité. Le service militaire pour les garçons, supprimé autrefois, serait aujourd’hui un moyen extrêmement utile dans la formation et l’éducation de nos jeunes et spécialement ceux venant de l’immigration pour leur apprendre ce que sont les valeurs de notre pays.

 

-       Enfin la faiblesse des sanctions au regard des délits, la non application des nos lois du fait d’un laxisme inexplicable et du manque de moyens pour les appliquer, et un juridisme paralysant ont développé dans notre société un sentiment général d’impunité qui conduit beaucoup de nos citoyens, en particulier des jeunes garçons, à commettre des faits parfois très répréhensibles en sachant qu’ils ne risquent absolument rien !

 

Notre Première Ministre peut déclarer vouloir prendre le temps d’analyser les causes profondes des récents mouvements émeutiers, mais le diagnostic est établi depuis des décennies ! Dans son cas, vouloir réfléchir est avant tout décider de ne rien faire !

 

Il ne faut pas nier que le problème soit très complexe, mais les bonnes solutions sont connues, les réformes prennent du temps, il faut agir dès maintenant. Il faut pour cela du courage, nos responsables politiques actuels en auront-ils plus que leurs prédécesseurs ?