lundi 27 juin 2022

La Droite la plus bête du monde !

 

 Il s’agit bien du parti Les Républicains. Voilà un parti qui est resté longtemps au pouvoir, mais qui s’est étiolé progressivement depuis le quinquennat médiocre de son leader d’alors, Nicolas Sarkozy. 

 

Fortement implanté en régions, ce parti avait réussi à sauver les meubles en 2017 en restant le premier parti d’opposition à l’Assemblée et en gardant la majorité au Sénat ! Et puis les échecs s’accumulent au fil des élections du fait de stratégies calamiteuses comme par exemple la nomination de Valérie Pécresse comme candidate à l’élection présidentielle  pour des raisons purement partisanes, alors que Xavier Bertrand aurait fait une bien meilleure performance face à Macron, Président élu par défaut !

 

En 2022, ce parti est maintenant en 4ème position au Parlement derrière les extrémistes de gauche et de droite ! Mais il a une position clé car le Président n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée, l'apport des 60 députés LR permettrait de faire une coalition de gouvernement, ce qu’il refuse avec fermeté.

On peut comprendre sa réaction épidermique car le président actuel a débauché depuis 5 ans nombre de ses membres, et qu’il lui est encore difficile aujourd’hui d’avaler cette couleuvre ! Nous avons donc droit à toutes sortes de déclarations ridicules comme « Nous ne sommes pas la roue de secours de ce gouvernement » ou encore « Nous ne servirons pas de béquille à Macron ! » On peut trouver cette attitude lamentable quand on sait que les deux programmes électoraux présentés ont énormément de points communs !

 

Qu’ont donc dans la tête les dirigeants de ce parti ? Quels objectifs poursuivent-ils ? Les électeurs qui ont voté pour ses représentants, l’ont fait en espérant qu’ils puissent gouverner leur pays et ils ont la possibilité de le faire en partenariat avec le parti majoritaire ! Ils sont certes très minoritaires, mais leur position stratégique au Parlement les met en très bonne position pour négocier et imposer certaines de leurs idées et d’établir des compromis avec la majorité, compromis d'autant plus faciles à trouver que les programmes sont similaires !

 

Qu’espèrent-ils en refusant de coopérer ? Créer une crise politique dans le pays qui amènerait une dissolution du Parlement avec pour conséquence un nouveau recul de leur parti ? Pensent-ils en priorité aux intérêts des Français qui attendent que le pays soit gouverné au moment où la situation économique de notre pays est très préoccupante, où beaucoup de nos secteurs sont en régression, où d'important problèmes de sécurité sont à résoudre, et qui par conséquence s'attendent à vivre des jours très difficiles ?

 

La France est le seul pays d’Europe où il est impossible de faire des coalitions de gouvernement. Le souvenir des errements de la 4ème République et le scrutin majoritaire ont fortement ancré cette mentalité ! Mais ce scrutin majoritaire, très décrié car il défavorisait les petits partis, fonctionnait bien quand il y avait seulement deux grands partis de gouvernement. Nous avons vu que maintenant, les autres partis ayant progressé, il se retourne contre ceux-ci !

 

Des coalitions seront donc inévitables dans l’avenir en France. Pourquoi ne pas commencer maintenant ? Espérons que le refus de LR n’est qu’une bouderie provisoire, ou une posture pour préparer une négociation prochaine. Il y va de l’intérêt de notre pays et de celui de la Droite qui, si elle ne change pas d'attitude, risque de porter longtemps cet étendard du parti le plus bête du monde !

dimanche 26 juin 2022

Contradictions américaines

 

La décision récente de la Cour Suprême des États Unis concernant l'avortement, n’en finit pas d’alimenter les chroniques, non seulement par son caractère très rétrograde, mais aussi par les incohérences qu’elle met en évidence !

 

On ne sait, même si on l’imagine d’après les déclarations de certains juges, à quels autres sujets cette Cour, éminemment conservatrice, va s’attaquer maintenant pour ramener ce pays vers des temps anciens ! Mais des contradictions flagrantes dans ces comportements apparaissent dès à présent.

 

D’abord il est surprenant d'entendre dire que deux des juges ayant pris position contre l’avortement, avaient lors de leur audition d’intronisation au Sénat, pris une position précisant qu’ils ne reviendraient pas sur cette législation. Dans un pays où les mensonges sont toujours considérés comme des crimes, malgré le précédent de ceux impunis de George Bush pour faire la guerre en Irak, ces deux juges, parjures, ne devraient-ils pas être démis de leurs fonctions ?

 

Il se trouve que le problème de l’avortement est maintenant remis dans l’actualité au moment où bat son plein le débat sur la possession d’armes par des particuliers, consécutif au massacre d’enfants dans une école du Texas.

 

Pour l’avortement, les juges viennent, par leur décision, d'annuler la référence à la Constitution pour reporter la légalisation dans chaque État du pays, alors qu’ils s’accrochent bec et ongles à cette Constitution pour défendre, au niveau fédéral, le droit de possession et de port d’armes par tous les citoyens américains. Comment peut-on expliquer ces décisions contradictoires si ce n'est pour des raisons purement politiques ?

 

Enfin, en revenant sur la légalisation de l’avortement, ils donnent raison à ceux qui prétendent qu’il est criminel de détruire la vie d’un foetus de quelques semaines, alors qu’ils maintiennent toutes les conditions pour que les détenteurs d’armes puissent continuer de massacrer de jeunes enfants dans les écoles ! Quelle est la logique ?

 

Ces considérations amènent à penser que le modèle démocratique américain a aujourd'hui du plomb dans l’aile et a besoin d'un sérieux dépoussiérage !

 

samedi 25 juin 2022

La Cour Suprême américaine

 

Elle vient de prendre une décision extrêmement contestée aux États Unis, qui agite aussi l’opinion en Europe, puisqu’il s’agit de revenir sur le droit à l’avortement, considéré par les femmes comme un droit essentiel depuis une cinquantaine d’années dans tous nos pays, et qui correspond à l’évolution de nos sociétés et de leurs mœurs !

 

Cette décision très largement condamnée et qui va avoir beaucoup de conséquences, est d’autre part attribuée à des juges ultra politisés et conservateurs, dont trois ont été nommés à dessein, il y a peu, par le Président Républicain Donald Trump. Tout le monde se scandalise sur le fait que des juges puissent ainsi revenir sur un droit fondamental !

 

Tout ceci est compréhensible, mais nécessite une analyse plus fine et objective, pour étudier les fondements de cette décision. D’abord il ne s’agit pas de l’abrogation d’une loi, mais de la suppression d’une jurisprudence basée sur une interprétation de la Constitution américaine.

 

Les Américains en effet ne sont jamais parvenus à réunir une majorité au Congrès pour légaliser l’avortement. L’Amérique est un pays profondément conservateur, très marqué par la religion, et le débat sur ce sujet est difficile car il oppose la liberté à la morale, les opinions de part et d’autre pouvant être considérées comme tout autant respectables.

 

Pour trouver une solution, la Cour Suprême de 1973, alors à tendance progressiste, s’était prononcée par son arrêté « Roe versus Wade » en considérant que "le droit au respect de la vie privée garanti par la constitution s’appliquait à l’avortement", établissant ainsi cette jurisprudence. Ceci donnait aux femmes américaines un droit qui n’était pas établi par une loi spécifique ! Cette décision avait d'ailleurs à l’époque également soulevé  beaucoup de protestations !

 

A la suite de nombreuses tentatives et recours d’associations anti-avortement depuis des années, il était donc possible pour les juges de la présente Cour, aujourd’hui fortement conservatrice, de revenir sur ce droit qui ne reposait que sur une simple interprétation d'un article de la constitution, rédigé à une époque où le problème ne se posait pas !


Il appartiendra maintenant à chaque Etat du pays, de décider d'une législation concernant l'avortement, ce qui introduira fatalement des disparités, des injustices, des changements à la faveur de  nouvelles élections ( le sujet étant éminemment politique) et des complications juridiques pour les citoyens américains.

 

Le vrai problème de nos amis d'outre-Atlantique n’est donc pas, à notre avis, de critiquer leur Cour Suprême, mais de se mettre d’accord entre eux pour rétablir la légalité de l’avortement par une vraie loi constitutionnelle. Mais cela leur est évidemment très difficile de la faire voter par leur Congrès, d'abord parce qu'une large majorité y est nécessaire et que le peuple américain est d'autre part très divisé sur le sujet !

 

On peut critiquer en général les juges, nous le faisons ici souvent, mais il faut bien comprendre que leurs décisions sont toujours basées sur les références juridiques que sont les lois ! Leur seule appréciation ou apport personnel réside dans l’interprétation possible des textes, lorsque ceux-ci, par leur imprécision ou leur généralisation, le permettent. Les législateurs ont, eux, pour rôle de bien les préciser ou de les modifier ! 


Des juges avaient rendu possible l'avortement il y a 50 ans, d'autres le remettent en cause aujourd'hui ! Ces deux décisions ont évidemment, on peut le regretter, un caractère très politique, mais il faut bien reconnaitre que les Congrès américains et leurs hommes de loi successifs, eux, n'ont  donc jamais fait leur boulot pour modifier la constitution en précisant ce droit et en le "verrouillant" !...si toutefois il existait une majorité claire chez les Américains pour ou contre l'avortement !  


Car une loi seule peut faire changer les mentalités. Beaucoup de Français étaient opposés en 1975 à la loi Veil sur l'IVG. Avec le temps cette loi a ensuite été admise dans notre pays, et plus personne n'en parlait aujourd'hui jusqu'à cette décision de la Cour Suprême américaine !


Les institutions américaines, pratiquement inchangées depuis plus de deux cents ans, ont eu de très grands mérites dans le passé pour assurer la gouvernance et la stabilité de ce grand pays. On peut se demander si elles sont toujours adaptées pour répondre aux problèmes du monde d'aujourd'hui, quand on constate qu'elles conduisent à un blocage d'une société dans laquelle le pouvoir exécutif fédéral est complètement paralysé et rendu impuissant par les décisions de juges politisés, ou par l'activisme de nombreux et très puissants lobbies !


En effet, avec la nécessité d'une majorité requise des deux tiers dans chacune des chambres pour voter une loi constitutionnelle, qui rend difficile toute modification, l'habitude a été de s'en remettre à la Cour Suprême qui fournit, à la demande, des interprétations de la Constitution faisant force de loi ! Ce fut le cas pour l'avortement, comme pour le mariage homosexuel et bien d'autres décisions.


Les inconvénients de cette pratique, de cette facilité, sont multiples. D'abord parce que le que le pouvoir législatif abandonne ainsi ses prérogatives à des juges, qui ont un parti pris politique, et qui ne représentent pas légitimement le peuple américain puisqu'ils ne sont pas élus !


Ensuite et surtout parce que les interprétations que font ceux-ci de la Constitution peuvent être très facilement modifiées, nous venons de le voir, lors des changements ultérieurs de la composition de la Cour Suprême !


Enfin parce qu'il faut admettre qu'en rédigeant la Constitution, les pères fondateurs étaient bien incapables de prévoir tous les problèmes auxquels la société devrait faire face deux siècles plus tard, et qu'il est par conséquent curieux de vouloir systématiquement s'y référer pour trouver les solutions aux problèmes du monde d'aujourd'hui !


Les pères fondateurs de la constitution voulaient que celle-ci dure des siècles, ils savaient qu'elle ne règlerait pas tous le problèmes du futur, mais ils ont rendu très difficile ses amendements avec l'obligation d'une majorité des deux tiers des votes des deux chambres du Congrès, avec en plus leur ratification par les trois quarts des Etats !


Les Américains qui se désespèrent de la décision de leur Cour Suprême, devraient réfléchir à cela, et surtout essayer de rechercher un consensus avec leurs compatriotes pour changer de système de décision pour une voie plus démocratique !


Mais il faut bien entendu regretter cette décision des juges qui n'ont pas compris qu'ils venaient inutilement de fracturer encore davantage une société américaineaujourd'hui très divisée !

 

mardi 21 juin 2022

La leçon des élections législatives


Pour la première fois depuis plus de 30 ans dans l’histoire de la Vème république, les Français ont décidé de ne pas donner la majorité au Parlement au Président qu’ils venaient d’élire, mettant celui-ci en difficulté pour gouverner le pays. Il est trop tôt pour prévoir ce qu’il va décider, mais ses options sont limitées !

 

Va-t-il diriger le pays avec un gouvernement minoritaire en recherchant des majorités de circonstance pour faire voter ses lois et ses budgets ? Cela peut fonctionner quelque temps, mais à terme, avec la montée fatale des frustrations et des mécontentements, une dissolution du Parlement deviendra inévitable, avec les risques qu’elle comporte pour le pouvoir en place.

 

Va-t-il tenter de bâtir une coalition qui est la solution normale dans toutes les démocraties ? Une seule semble possible avec le parti Les Républicains dont il a déjà débauché nombre des membres depuis cinq ans. Mais ce parti à priori refuse de coopérer, sans que l’on sache s’il s’agit d’une décision définitive ou d’une posture provisoire pour imposer ses idées !

 

Il n’y a que deux autres options qui ne sont pas réalistes et n’ont aucune chance de voir le jour à court terme, en tous cas : la démission du Président, comme l'avait fait Charles De Gaulle, ou la dissolution du Parlement, en imitant Jacques Chirac !

 

Nous sommes en droit de nous demander comment nous en sommes arrivés là ! La leçon de ces élections est à notre avis simple et évidente, elle explique également l’abstention massive des électeurs. Mais les hommes politiques qui ont exercé le pouvoir, ou qui l'exercent aujourd'hui, bien sûr ne la tireront pas ! 

 

Les Français sont fatigués d’élire des responsables qui ne règlent pas leurs problèmes et ne gouvernent pas leur pays ! Ils se désespèrent de voir la France et leurs conditions de vie continuer de se dégrader. Il y a cinq ans, ils avaient mis leurs espoirs dans Emmanuel Macron qui leur promettait de gouverner autrement, et qui avait changé complètement la donne politique en écartant les deux grands partis traditionnels qui se succédaient au pouvoir depuis toujours. Et puis après lui avoir donné tous les pouvoirs, ils ont été déçus par son action, sa gouvernance et constaté que ses résultats n’étaient pas plus brillants que ceux de ses prédécesseurs !

 

Ils ont donc décidé de le réélire par défaut en lui donnant une seconde chance, mais cette fois avec une configuration qui va redonner au Parlement le rôle qui doit être le sien, et avec lequel le Chef de l'Etat devra composer ! Le temps du chèque « en blanc » de cinq ans, donné à un Président qui décide tout seul, est cette fois terminé ! Cette volonté exprimée par les électeurs est donc très démocratique ! 

 

Le danger est d’avoir un pays ingouvernable. Cela va dépendre de l’esprit de responsabilité de nos parlementaires, maintenant en première ligne, qui vont devoir montrer s’ils font passer les intérêts de la nation avant leurs intérêts partisans ! Cette situation est préoccupante au moment où nous devons nous préparer à vivre des jours très difficiles avec les conséquences de la pandémie, de la guerre et d'une reprise de l'inflation !

 

Il faut donc souhaiter que la majorité parvienne à établir un gouvernement de coalition sur la base d’un programme négocié et précis. Ce serait d'ailleurs une nouveauté pour un Président qui s’est fait réélire sans vraiment faire de campagne et présenter son bilan, et son programme pour le quinquennat à venir !


En 2017, Emmanuel Macron avait promis, lors de sa campagne, de gouverner la France autrement: il ne l'a pas fait ! Réélu en 2022, il n'a plus de choix, il va être obligé de le faire maintenant !

 

samedi 18 juin 2022

Sarkozy et la trahison

 

 Décidément, l’ancien Président de la République a décidé de repousser encore les limites de la trahison. On se demande bien pourquoi ses anciens partisans continuent de le fréquenter, de le prendre comme référence et de le considérer même parfois comme un recours !

 

Cela avait commencé par la trahison envers Chirac, leader de son parti à qui il devait l’évolution de sa carrière politique, quand il décida de soutenir contre lui le candidat Balladur à l’élection Présidentielle de 1997. Balladur alors Premier Ministre de Mitterrand s’était senti pousser des ailes, et les sondeurs d’opinion, avides de nouveauté, lui accordaient à l’époque leur faveur. On peut émettre des doutes sur la clairvoyance politique de Sarkozy quand on se rappelle le résultat de l’élection !

 

Et puis il y a eu sa candidature à l’élection Présidentielle de 2017. Alain Juppé était donné grand favori de tous les sondages, avec une avance très confortable. Le parti de droite ayant décidé une primaire, notre Nicolas se présente légitimement. Mais il ne va pas cesser de casser la dynamique qui poussait Alain Juppé vers le pouvoir, par toutes sortes de manœuvres, commentaires… En particulier en dénonçant le rapprochement entre Alain Juppé et François Bayrou qui avait commis le crime de voter contre lui à l’élection précédente qui vit la victoire de François Hollande ! Éliminé de la primaire, avec sa clairvoyance habituelle, il prend alors parti pour François Fillon pour contrer Alain Juppé, avec le brillant résultat dont on se souvient. C’est lui qui fait perdre son parti, pour faire élire Macron !

 

En 2022, son parti présente Valérie Pécresse, désignée candidate par une primaire. Que fait Sarkozy pour soutenir sa candidate ? Rien, absolument rien ! Aucun message de soutien ou d’encouragement, tout le monde comprend alors qu’il veut la réélection de Macron, c’est clair ! Il met ainsi en difficulté un parti qui fait un très faible score, pour rejoindre un camp où certains de ses anciens rivaux de son parti comme Edouard Philippe (un fidèle d’Alain Juppé !) et Bruno Lemaire( son adversaire de primaire) sans doute plus clairvoyants que lui, sont déjà présents depuis cinq ans !

 

Comme si cela n’était pas suffisant, les médias nous annoncent aujourd‘hui, qu’il soutient, pour les élections législatives, une candidate du parti de Macron et ceci contre la candidate du parti, qu’il a lui-même créé, et qui de plus fut autrefois la directrice d’une de ses campagnes électorales ! (*)

 

Bravo Nicolas, tu es un champion, tu as réussi à "fossoyer" la Droite ! Mais tu peux sans doute encore faire mieux !



(*) cette candidate a finalement été très largement battue, une autre preuve de clairvoyance de notre ancien Président qui finalement n'a jamais tiré aucun bénéfice de toutes ses trahisons qui ont toutes été des échecs !

jeudi 16 juin 2022

« Il ne faut pas humilier la Russie »


Cette déclaration de Macron n’en finit pas d’alimenter les commentaires, les chroniques et les polémiques. Elle est le résultat d’une maladresse dont Macron s’est fait une spécialité depuis déjà un quinquennat. En bon énarque qui veut exprimer des opinions sur tous les sujets et prendre des positions en général donneuses de leçons, il s’est déjà plusieurs fois planté et discrédité aux yeux de monde par des propos que l’on espère irréfléchis !

 

Sur le fond on peut lui donner cent fois raison ! Il faut en effet anticiper sur la fin de cette guerre horrible et réfléchir au fait que, quelle qu’en soit l’issue, (on ne voit pas très bien qui peut la gagner !) une négociation sera inévitable. Avec sa puissance militaire et ses ressources minières immenses, la Russie restera un pays incontournable dans l’avenir.

 

Ne pas humilier la Russie parait clairvoyant, même si on la condamne vigoureusement aujourd’hui ! Mais il faut le penser, le faire, mais certainement pas le dire sous peine de provoquer scandaleusement le peuple ukrainien qui, qu’on le veuille ou non, interprète ce propos comme une mollesse dans notre condamnation de l’agression russe.

 

Notre Président a sans doute voulu faire référence à la fin de la première guerre mondiale où l’attitude des vainqueurs, qui avaient humilié l’Allemagne, avait eu pour conséquence la guerre suivante. Mais l’histoire ne se reproduit jamais à l’identique et il a peu de chances que l'Ukraine humilie son adversaire !

 

Coté Russe, cette déclaration a d’autre part pu être perçue comme outrecuidante, et a pu lui valoir des réactions sarcastiques dont la télévision moscovite est friande : « Qu’est-ce donc que ce freluquet qui pense avoir le pouvoir d’ humilier notre pays ? »

 

Coté Ukrainien, on comprend la réaction du chef d’un État en très grande difficulté, qui essaie d’attirer autour de lui un support maximum des grands pays européens pour lutter contre son envahisseur, et peut craindre que de tels propos ne correspondent à une volonté de réduire l'aide dont il a impérativement besoin ! Mais il ne demande pas, lui, qu’on humilie la Russie car il sait pertinemment que son pays devra continuer à vivre à ses côtés et que ses compatriotes, qui vont profondément haïr leurs voisins russe pendant toute une génération, finiront un jour par renouer des liens avec eux !

 

Emmanuel, cesses donc de parler à tort et à travers pour te rendre intéressant. Tournes sept fois ta langue dans la bouche avant de parler, ou sinon, entoures-toi de conseillers compétents !

mardi 14 juin 2022

Sagesse africaine

 

 Cette guerre en Ukraine ne cesse de soulever des questions pour savoir comment nous en sommes arrivés à ce stade, et nous pouvons nous demander si nous aurions pu l’éviter. Nous avons souvent dit que les pays occidentaux avaient une part de responsabilité, pour n’avoir pas su établir des relations normales avec la Russie après la fin de l’URSS. 

 

Malgré les ambitions impérialistes de ce pays, ambitions qui s’expriment sous des formes diverses chez toutes les grandes puissances, nous aurions sans doute pu persuader Poutine de mettre un terme a ce genre d’ambition, comme nous l’avions fait avec l’Allemagne après la 2ème guerre mondiale !

 

Mais le plus surprenant est que nous ayons pu isoler volontairement la Russie de diverses façons (intégration des pays de l’est de l’Europe dans l’OTAN ou l’UE, tentative d’installation de missiles à sa frontière, application de sanctions économiques..) que ce pays a prises comme des provocations, et ceci, bêtement, sans nous rendre compte à quel point nos pays dépendaient économiquement de Moscou !

 

Cette dépendance portait d’abord sur les ressources énergétiques, pétrole et gaz, dont certains pays européens ne peuvent toujours pas se passer aujourd’hui malgré cette guerre interminable ! Et puis sur la fourniture de matières premières comme le titane dont nos industries aéronautiques notamment ont grand besoin. Elle concernait également l’alimentation puisque la Russie est un grand pays exportateur de céréales et d’engrais, et la guerre présente menace de famine un certain nombre de pays dans le monde !

 

Le 2 Mars dernier, l’Assemblée générale de l’ONU a voté une résolution condamnant la Russie pour son invasion en Ukraine. Nos hommes politiques et nos médias, dans leur aveuglement habituel, ont alors critiqué fortement certains pays, africains notamment, pour s’être abstenus dans ce vote sans comprendre, d’abord que ce conflit politique et militaire entre la Russie et les pays occidentaux ne les concernait pas, mais qu’ils étaient au contraire bien conscients du besoin qu’ils avaient de la Russie, sur le plan alimentaire notamment, et qui, eux, ont eu l’intelligence de ménager leur fournisseur !!!

lundi 13 juin 2022

Quand donc finira cette guerre ?


 La guerre est la pire des choses et la plus grande tare de l’humanité. Rien ne peut la justifier ! Nous sommes tous désemparés de voir ce qui se passe en Ukraine, et la recherche que nous pouvons faire pour prévoir une solution est extrêmement difficile, tant les intérêts des belligérants et de leurs soutiens respectifs sont divergents. Nous en sommes réduits à attendre que l’un des deux adversaires prenne le dessus pour entrevoir le début du commencement d’une négociation.

 

La Russie est l’agresseur impardonnable, elle ne cèdera pas tant que les objectifs de conquête territoriale qu’elle poursuit ne seront pas atteints. Elle semble se moquer des sanctions que lui infligent les pays occidentaux et il apparait peu probable que le peuple russe, très mal informé la guerre se déroulant hors de ses frontières, se soulève contre ses leaders pour y mettre un terme. 

 

L’Ukraine lutte pour sa survie. Jeune nation elle se bat pour ne céder aucune partie de son territoire. Elle semble prête à se battre jusqu’au bout pour repousser l’invasion russe qui s’étend malgré tout lentement mais surement ! Elle peut tenir longtemps avec l’aide militaire fournie par les occidentaux, au prix de la destruction de son pays et de la perte de très nombreuses vies humaines ! On peut aussi imaginer qu’elle n’a rien à perdre en entrainant tous les pays qui la soutiennent dans une guerre mondiale !

 

Les Européens, qui ont cette guerre sur leur continent veulent tous que celle-ci se termine le plus vite possible. Ils soutiennent l’Ukraine, (comment pourraient-ils en être autrement ?) mais ont, à l’image de la France, une attitude un peu nuancée vis-à-vis de la Russie, dont certains d’ailleurs dépendent fortement pour leur fourniture d’énergie, dans l’espoir qu’une négociation puisse avoir lieu.

 

Les Américains, eux, fournissent la plupart des moyens militaires à Kiev, tout en se gardant bien d’intervenir directement, imposant aux Ukrainiens de ne pas utiliser leurs armes pour attaquer le territoire russe. Leur objectif clairement proclamé récemment par Blinken, Secrétaire d’Etat, n’est pas la paix, mais l’affaiblissement de leur traditionnel adversaire en Europe (avec le sang des Ukrainiens !). La prolongation du conflit sert d’autre part quelques intérêts aux Etats Unis, comme ceux des lobbies militaro industriels, et va augmenter considérablement leurs exportations pour ce qui est de l’alimentation et de l’énergie.

 

La Chine observe de loin ce conflit avec intérêt, car elle affiche toujours l’ambition d’annexer un jour Taïwan. Elle sert de caution à la Russie, nous ne pouvons pas compter sur elle pour exercer des pressions sur Poutine, d’autant plus qu’elle voit en celui-ci un allié pour le cas où elle entrerait un jour en conflit armé avec les Américains qui l’ont d’ores et déjà désignée comme leur futur ennemi.

 

Les autres pays dans le monde se désespèrent de voir durer cette guerre, sans véritablement prendre parti dans un conflit qu’ils considèrent être entre Washington et Moscou, et qui n’est pas le leur, mais dont ils savent que les conséquences sur l’économie mondiale peuvent être pour eux catastrophiques, avec le développement de famines en particulier pour certains. 

 

Même s’il nous apparait déplacé de prendre des positions, nous qui voyons ce conflit depuis la télévision dans le confort de notre salon, avec la simple crainte de conséquences économiques négatives pour nous-mêmes, alors que d’autres paient ce conflit de leur sang, le recul qui est le nôtre permet une réflexion sur les moyens d’en sortir. Car l’éventualité d’une guerre mondiale qui cette fois détruirait la planète est d’actualité et rendue possible par la folie des hommes !

 

Si nous plaçons au-dessus de tout, la préservation de vies humaines, la seule sortie possible du conflit aujourd’hui est une négociation immédiate entre les Occidentaux et la Russie. Les pourparlers épisodiques entre la Russie et l’Ukraine ne mèneront jamais à rien tant que l’un des deux adversaires n’a pas pris un avantage très important sur le terrain, ce qui peut prendre beaucoup de temps et prolonger ce calvaire.

 

Une telle négociation est très difficile car elle nécessite une volonté de faire passer la paix en priorité sur tout autre intérêt ou préjugé, et d’être prêt à faire des concessions territoriales que la morale peut certes réprouver ! Mais les guerres se sont toujours terminées de cette façon, avec des partages de territoires qui ont continuellement façonné les frontières de notre géographie politique ! 

 

Pourquoi ne pas mener immédiatement cette négociation, si nous sommes convaincus que cela se terminera ainsi de toute façon ? Nous éviterions encore plus de massacres et de destructions, ainsi que le risque toujours présent d’un conflit nucléaire qui anéantirait la planète !

 

L’intérêt des Ukrainiens, qui défendent avec bravoure leur nation, n’est-il pas de faire la paix le plus vite possible ? Même si certains sont prêts à donner leur vie pour défendre la liberté de leur pays, combien de familles du Dombass préfèrent-elles que leurs membres restent vivants, que leur administration soit Russe ou Ukrainienne ?

 

Notre pleutrerie nucléaire et OTANesque nous empêche d’aller vraiment au secours de l’Ukraine. Les sanctions que nous appliquons à la Russie sont apparemment sans effet sur Poutine. Alors notre devoir est de négocier maintenant coûte que coûte la fin des combats et de cesser de vivre cette guerre insupportable en spectateur !!

vendredi 3 juin 2022

Le scandale du Stade de France

 

 

La France va-t-elle enfin présenter ses excuses pour les évènements qui se sont déroulés au Stade de France samedi dernier à l’occasion de la rencontre pour la finale des champions entre le Real Madrid et Liverpool ?

 

Le Ministre Darmanin a rejeté sur les autres, comme à son habitude, la responsabilité des désordres perpétrés autour du stade, qu’il n’a pas su maitriser, en l’occurrence sur les supporters anglais, en accusant ceux-ci d’avoir voulu entrer dans le stade avec de faux billets ! C’est un mensonge d’Etat qu’il a réitéré lors d’une audition au Sénat !

 

Comme très souvent, les causes d’un tel fiasco sont multiples et peu de choses peuvent être reprochées aux supporters anglais qui ont eu un comportement irréprochable bien que nombre d’entre eux avaient sans doute acquis de faux billets de toute bonne foi !

 

Parmi les causes, on peut noter d’abord l’afflux très important de supporters étrangers, anglais ou espagnols. Notre pays, qui doit organiser de grands évènements sportifs prochainement (Coupe de monde de Rugby et Jeux Olympiques) n’a pas su faire face à cette situation, c’est clair ! 


Il est certain que ces évènements ne nous serviront pas de leçon ! La France a en effet deux problèmes endémiques qu’elle ne sait pas maitriser lors de ces grands rassemblements, et qui se reproduiront sans doute si le gouvernement persiste à ne rien faire ! 

 

D’abord le manque total d'esprit civique de nos syndicats, qui délibérément provoquent des grèves dans les transports à chaque grande occasion sportive. Peut leur importe s’ils gâchent la fête et ternissent profondément l’image de leur pays, l’essentiel pour eux est d’utiliser ce levier pour faire parler d'eux, faire aboutir des revendications, même secondaires par rapport à l’évènement national, ou bien simplement afin de bien se positionner avant une de leurs élections ! La grève d’une ligne de métro desservant le stade a considérablement accru les difficultés !

 

Ensuite, ces évènements attirent des hordes de délinquants trop heureux d’exploiter la situation pour manifester, casser ou voler, car ils savent qu’ils n’ont pas grand-chose à craindre de la Justice de notre pays ! Ce fut le cas samedi où des supporters anglais quittant le stade, ont été apeurés et parfois même détroussés par des centaines de ces individus ! La Police fait ce qu'elle peut, et parfois maladroitement, mais cette situation perdurera tant que l'État ne fera pas preuve d’autorité et ne prendra pas de mesures pour réprimer la délinquance dans notre pays!

 

Et puis bien sûr on ne peut passer sous silence le manque de compétence au niveau des organisateurs d’évènements sportifs qui ne sont pas toujours à la hauteur pour organiser, gérer et anticiper l'accueil des foules de spectateurs.

 

Il apparait évident que la responsabilité des supporters anglais dans les désordres du Stade de France n’existe pas, et que nous pouvons être contents que, contrairement à l’habitude, la réaction des autorités britanniques ait été cette fois-ci plus que modérée ! En témoigne le commentaire de Boris Johnson qui s'est contenté de se déclarer "extrêmement déçu" par ces évènements !

 

Emmanuel Macron, qui s’était évertué à obtenir l’organisation de cette rencontre, qui devait à l’origine avoir lieu en Russie, s’est mis aux abonnés absents. Il s’est bien gardé en période électorale, de commenter publiquement ce fiasco, et de présenter des regrets, voire même des excuses, à ses homologues britanniques ! 


Notre champion de la repentance préfère, nous l'avons déjà remarqué, faire des mea culpa seulement pour les carences ou les actions de ses prédécesseurs dans l’histoire de notre pays !

jeudi 2 juin 2022

Guerre en Ukraine et sanctions contre la Russie

 

 

Cette guerre abominable menée par la Russie est une situation très difficile pour tous les pays, et on ne peut que se poser des questions tant les amorces de solutions sont toutes négatives.

 

Les pays occidentaux appliquent des sanctions économiques contre la Russie, mais ces sanctions sont-elles efficaces ? Celles qui sont appliquées depuis des années ont-elles eu un véritable impact sur le comportement de Monsieur Poutine qui a encore plusieurs cartes dans les mains ? N'ont-elles pas par contre des effets négatifs sur les économies de nos pays européens ? 

 

Nous sommes sur le point de mettre en place un embargo européen sur le pétrole russe, tous les pays de l’UE sont d’accord à l’exception de la Hongrie très dépendante. Cette décision aura-t-elle un impact sur la Russie ? On peut en douter. La Russie ne va-t-elle pas, sans trop de difficultés, vendre son pétrole à d’autres pays, asiatiques en particulier ? 

 

Peut-on craindre une pénurie de pétrole en Europe ? Par le jeu des vases communicants, les fournisseurs qui perdront des clients au profit de la Russie n'auront-ils pas des ressources disponibles pour les pays européens ?

 

Les prix du pétrole vont-ils continuer d’augmenter ? La Russie ne va-t-elle pas au contraire les faire baisser en essayant de conquérir de nouveaux marchés ?

 

Frappée par l’embargo pétrolier occidental, la Russie ne va-t-elle pas stopper  la fourniture de son gaz à l’Europe, ce qui serait une catastrophe économique pour beaucoup de pays, l’Allemagne en particulier ?  Elle a déjà commencé d’interrompre ses livraisons pour le Danemark et la Finlande, et stratégiquement ne serait-ce pas pour elle une mauvaise idée d’attendre que les pays s’organisent pour s’en passer ?

 

Poutine ne va-t-il pas utiliser l’arme alimentaire en arrêtant les livraisons de blé russe ou ukrainien, ce qui serait une énorme catastrophe pour beaucoup de pays dans le monde ? N'a-t-il pas déjà brandi cette menace en en rendant responsables nos pays occidentaux qui appliquent des sanctions à son pays ?

 

Dans son escalade guerrière, Poutine va-t-il employer des armes interdites par les conventions, chimiques ou autres ? Et la menace de l’arme nucléaire n’est-elle pas complètement occultée actuellement par le camp occidental en présence d'un leader fou capable de tout ?

 

L’Europe n'est-elle pas la grande perdante de cette guerre alors que peu d’efforts sont faits par les occidentaux pour rechercher une négociation ? N’avons-nous pas intérêt à aider l’Ukraine dans ses pourparlers, quitte à la convaincre de sacrifier provisoirement le Dombass au profit de la Russie ? Même si cette solution est moralement inacceptable, en particulier pour les Ukrainiens, combien de morts et de destructions supplémentaires nous faudra-t-il, pour arriver à cette solution qui apparait inévitable ? Pendant combien de temps les pays européens, qui ne veulent pas intervenir militairement, seront-ils disposés à endurer le cruel spectacle et les conséquences négatives pour eux de cette guerre, afin que le Dombass reste ukrainien ?

 

Les Américains ne sont-ils pas les grands gagnants de cette guerre sur les plans politique, avec l’affaiblissement considérable de leur adversaire russe, et économique, avec l’augmentation notable de leur commerce de substitution avec l’Europe ? Sans tirer de conclusion hâtive, leur intérêt n’est-il pas de laisser durer ce conflit armé ? Y a-t-il eu un seul de leurs responsables qui ait pris contact avec Poutine pour rechercher une solution ?

 

Beaucoup de questions se posent, peu de réponses sont satisfaisantes, et personne aujourd’hui ne peut prévoir l’évolution de cette horrible guerre menée par Moscou en Ukraine, et qui a pour origine le conflit permanent entre la Russie et les États Unis !

La démagogie Macron du pouvoir d’achat

 

 

Il apparait clairement que notre Président ait donné à ses troupes l’instruction de focaliser les entretiens et les déclarations actuels sur le pouvoir d’achat. Les élections législatives approchent, le succès n’est pas garanti, c’est un thème important aujourd’hui où l’inflation repart à un rythme de 5% annuel. 

 

Beaucoup de Français subissent de plein fouet les augmentations dans tous les domaines, et notamment dans les dépenses d’alimentation et  d’énergie. Il est donc important pour le nouveau gouvernement de parler de ce sujet et d’annoncer des promesses de solutions. 

 

Mais le pouvoir d’achat ne se décrète pas, il est la conséquence des richesses que créent les Français, et de l’usage qui en est fait. Or d’une part notre pays n’a plus assez d’activité économique depuis qu’il a abandonné beaucoup d’activités industrielles à l’étranger, avec pour conséquence le chômage et l'importation d'une grande partie de nos produits, et d'autre part nos ressources sont trop souvent gaspillées dans des dépenses publiques pléthoriques !

 

L’augmentation du pouvoir d’achat des Français ne peut réellement se construire à terme que par la réindustrialisation de notre pays, avec l'encouragement de l'innovation, la création d'entreprises et le relocalisation d'activités, et bien sûr par la réforme de notre administration, la plus coûteuse comparée à celle de nos voisins et qui pèse lourdement sur notre Economie. 


Car si l’Etat décide aujourd'hui d’augmenter les salaires, cela ne pourra se faire qu’en augmentant les prélèvements, déjà parmi les plus élevés du monde, en accroissant notre dette publique actuellement faramineuse ou bien en accablant de charges nouvelles nos entreprises déjà elles-mêmes en grande difficulté par la lourdeur des charges étatiques et la reprise de l’inflation !

 

Les deux ministres du précédent gouvernement, qui avaient respectivement en charge la fonction publique et la réindustrialisation, Mmes Monchalin et Pannier Runacher, ont été récompensées par autre Ministère dans le nouveau gouvernement. On aimerait bien connaitre quel fut le bilan de leur action pendant cinq années dans les domaines de la réforme de notre administration et de la recréation d’activités économiques dans notre pays ! 

 

A première vue, ce bilan est faible ! Malgré les promesses électorales de Macron le nombre de fonctionnaires à encore augmenté, et dans la majorité présidentielle, on ne revendique seulement aujourd'hui que d’avoir freiné la résistible  désindustrialisation de notre pays !! 

 

On souhaiterait également savoir quel programme, quelle feuille de route et quels objectifs le Président réélu, qui n’a pas fait de campagne électorale présidentielle, à donnés à leurs successeurs !