lundi 20 mars 2023

Retraites : les raisons du fiasco.

 

 Cette réforme des retraites indispensable pour assurer l’avenir du régime par répartition et le maintien des pensions se termine dans un véritable fiasco pour plusieurs raisons :


-       -   Une réforme bâclée, souvent incompréhensible et contenant de nombreuses injustices, venant après la réforme à points abandonnée lors du quinquennat précédent du Président Macron et qui était beaucoup plus intelligente, élaborée et équitable ! Cette réforme avait le double avantage d'avoir certains syndicats pour la soutenir et une majorité au Parlement pour la voter !!


-       -   Une réforme focalisée sur le recul de l’âge de la retraite dont on savait que les Français ne voulaient pas entendre parler, alors qu’il suffisait de la présenter comme un allongement des cotisations, véritable nécessité pour assurer le financement et l’équilibre des régimes de retraite et qui laissait le choix aux gens de la durée du travail !


    - Une réforme très mal expliquée aux Français par le pouvoir politique, qui ne comprennent pas  sa complexité, ce qu'ils pensent être des injustices, et sa nécessité pourtant évidente sur le plan économique.


-       -   Une présentation par un ministre du travail bredouillant, sans charisme, et incapable d’expliquer clairement sa réforme au Parlement et de fournir des réponses compréhensibles aux nombreuses questions de tous les partis politiques !


-       -   Des arguments mensongers présentés pour mettre en évidence des avancées qui n’en étaient pas vraiment, comme par exemple le nombre de personnes allant bénéficier d’une retraite minimum de 1200€, dont le nombre est passé, après étude, de 1 millions à quelques dizaines de milliers de personnes et pour qui le gain n’était que de quelques euros !


-       -   Une pression exagérée d’un gouvernement qui fixe un calendrier de discussions parlementaires qui ne permet pas d’aller au fond des débats et même de voter le texte en première lecture ! 


-       -   Des parlementaires d’opposition radicalisés, utilisant toutes les ficelles légales pour bloquer les discussions et caricaturer la réforme en inventant tous les mensonges pour démontrer qu’elle est injuste, et inutile financièrement, et qu’il fallait au contraire baisser l’âge du départ en retraite !!


-     -  Des syndicats jusqu’auboutistes qui mettent les gens dans la rue pour défendre aveuglément des avantages acquis, sans se soucier des conséquences de leurs grèves et manifestations pour leur pays, tout en préparant, par leur surenchère, leurs futurs congrès et élections ! 


-     -  Des députés qui oublient leurs convictions et leurs promesses passées, pour ne pas compromettre leur prochaine réélection !


-       -   Une communication insignifiante du gouvernement qui a très mal expliqué et « vendu » sa réforme se mettant à dos tous les syndicats, toutes les catégories professionnelles et toutes les tranches d’âge de la population, les jeunes en particulier supposés être les principaux bénéficiaires de cette réforme !


    -  Un gouvernement qui s'imaginait naïvement pouvoir faire voter des lois impopulaires au Parlement, sans établir une coalition majoritaire, et ceci en recherchant des majorités de circonstance avec les uns ou les autres !


-       -   Des Français qui ont perdu le sens de la vertu du travail et ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre, la nécessité de réformer venant du nombre de plus en plus faible de cotisants par rapport au nombre de retraités, et pensent qu’un Père Noël providentiel va prendre en charge le paiement des futures retraites !


-       -   Un Président maladroit qui refuse de s’impliquer dans le débat d’une réforme qu’il a lui-même demandé à son gouvernement de lancer et qui préfère sans doute le rôle de pompier pyromane à celui de rassembleur ! Ses erreurs sont graves car nul ne peut aujourd’hui prévoir ce qui va maintenant se passer, que le parlement laisse établir la réforme ou non !


Une réforme est impérative pour sauver notre système de retraites. Elle est très difficile car impopulaire. Demander aux gens de travailler plus, c’est comme demander aux enfants s’ils sont d’accord pour supprimer quelques jours de vacances, mais ceux-ci au moins n’auraient pas les moyens de comprendre la nécessité de cette demande !


Il faudra bien un jour des hommes politiques courageux qui expliquent à leurs compatriotes que leur pouvoir d'achat et leurs avantages acquis ne sont pas pérennes, mais dépendent directement et essentiellement de leur travail et des richesses qu'ils créent, et non de la dette publique !


Il reste que les Français ont l’excuse d’avoir un gouvernement qui, bien qu'animé par la volonté d'assurer l'avenir des retraites, a été en dessous de tout et a fait de sa réforme un véritable fiasco !


Mais quelle image désastreuse la France donne au reste du monde !

 


mardi 7 mars 2023

Les Français et la valeur travail


 

Les grèves et manifestations actuelles contre la réforme des retraites, montrent clairement que cette valeur fondamentale a en France « du plomb dans l’aile ». Dire aux gens qu’il faut travailler un peu plus pour garantir leur future retraite menacée, ne semble pas sensibiliser aujourd’hui qui que ce soit. On peut comprendre le manque d’appétence de beaucoup de Français pour le travail, les loisirs sont en effet beaucoup plus valorisants, surtout pour ceux qui exercent un métier difficile ! Mais les Français donnent en ce moment au monde, l’image du village gaulois d’Astérix qui prétend défendre, seul, envers et contre tous, le meilleur de tous les systèmes de protection sociale tout en travaillant beaucoup moins que les autres !

 

Même s’il est vrai que le pouvoir politique a très mal présenté cette réforme plutôt baclée, en y laissant en particulier des éléments ressentis comme de grandes injustices par certaines catégories de travailleurs, l’agitation sociale actuelle montre que les Français sont en train de perdre toute conviction que le travail est une activité absolument nécessaire pour subvenir à leurs besoins et maintenir, ou améliorer, leur niveau de vie.

 

Personne ne leur explique non plus clairement que leur pouvoir d’achat dépend essentiellement des richesses qu’ils créent par leur travail ! C'est une évidence qui semble leur échapper complètement ! Nous vivons, pour le moment, dans une société d’abondance qui amène les gens à penser d’abord à leur confort et à croire naïvement à l'état providence, et malgré toutes les évidences, qu’il n’est pas nécessaire de travailler davantage pour maintenir leurs avantages acquis et leur pouvoir d'achat, mais qu’au contraire il suffirait de mieux répartir les richesses créées. Ils ne se rendent pas compte que cette idée, défendable sur le plan de la justice sociale, ne règlerait toutefois aucun de leurs problèmes !

 

Ce qui est inquiétant aussi est que de nombreux jeunes, influencés par leurs ainés, ne comprennent pas aujourd’hui l’importance du travail et manquent souvent du courage nécessaire pour aider leur pays et s’aider eux-mêmes !  C’est un paradoxe, mais alors que la réforme actuellement discutée au Parlement, est faite avant tout pour eux et destinée à assurer leur future retraite, ils descendent dans la rue pour la contester, tandis que beaucoup d’entre eux, répètent souvent en privé, avec un certain pessimisme, qu’ils n’auront sans doute pas de retraite plus tard ! Ceci montre au passage la supériorité de la communication des syndicats sur celle du gouvernement !

 

Parmi les divers facteurs à l’origine de cette perte de notion de la nécessité du travail, on peut penser que notre système de retraite par répartition, par son côté solidarité intergénérationnelle, joue un rôle un peu pervers ! En effet dans ce système vous ne cotisez pas pour vous, mais pour payer les pensions des retraités. Et quand vous êtes en retraite vous-même, ce sont les travailleurs actifs qui doivent subvenir à vos besoins, ceux-ci étant malheureusement de moins en moins nombreux ! Donc s’il y a un problème, on ne veut pas le savoir, c’est aux autres de payer ! Attitude irresponsable, mais bien française !

 

Alors que le système de retraite par capitalisation, avec les risques qu’il comporte, doit être  beaucoup plus motivant car il fait mieux comprendre aux intéressés que leur pension sera directement financée par leur propre travail ! Il y a là une différence psychologique qui a sans doute son importance.


Mais il va de soi que personne en France ne veut remettre en cause le système par répartition bien qu’il soit de plus en plus menacé du fait de l’augmentation importante du nombre de personnes retraitées par rapport au nombre de personnes actives.  Ce système n’est donc pas immortel et nos compatriotes, qui selon les sondages sont en grande majorité opposés à cette réforme, devraient réfléchir au fait que la pérennité de leur système de retraite dépendra essentiellement de la façon dont la France parviendra à les faire travailler pour le financer !!

 

mercredi 1 mars 2023

L'Ukraine, la guerre et la paix !

 

On ne trouve pas de mots assez forts pour condamner Wladimir Putin, coupable de cette guerre en Ukraine, pays souverain qu’il a envahi, et en partie détruit, avec l’amorce d’un génocide, et dont personne ne sait aujourd’hui comment sortir, tant les positions des belligérants sont irréconciliables. Depuis soixante-quinze ans nous avons vu en effet que quand deux peuples revendiquent le même territoire, ce qui est le cas en Palestine par exemple, nous ne trouvons pas de solution pour lettre fin aux hostilités !

 

Sans vouloir accorder la moindre circonstance atténuante au patron du Kremlin, cette guerre terrible doit toutefois nous amener à réfléchir sur la responsabilité des pays occidentaux, Europe et États-Unis, car elle aurait sans doute pu être évitée ! Qu’avons-nous fait en effet pour la prévenir et l’empêcher de se déclencher ? Il faut bien le dire : rien ! Pire nous avons mis de l’huile sur le feu !

 

Après la chute de l’URSS, nous savions que la Russie, avec sa puissance militaire, représentait toujours un danger réel. Il était alors évident qu’après ce désastre et cette humiliation de fait, les nouveaux dirigeants de ce très grand pays, allaient vouloir rétablir la fierté et la grandeur de celui-ci et lui redonner son statut de grande puissance ! Nous avions tous aussi réalisé que Putin, homme du KGB, était un leader dangereux et sans scrupules qui pouvait un jour menacer la paix ! On n'ignorait pas non plus que le peuple russe plutôt amorphe, manipulé par ses leaders et n'ayant jamais vécu en démocratie, ne réagirait pas !

 

Connaissant cela, nous aurions pu avoir pour stratégie de tendre la main à la Russie, comme nous l’avions fait autrefois avec l’Allemagne après deux guerres mondiales pour enfin assurer la paix en Europe, en traitant ce pays comme un partenaire important et non comme un adversaire potentiel. Malgré de bien timides initiatives de rapprochement, en particulier de l’Allemagne par le commerce et de la France par la diplomatie, nous ne l’avons pas fait ! 


Nous aurions pu aider les Russes à faire de leur pays, avec ses immenses richesses, une grande puissance et un partenaire économiques. Nous aurions pu pour ce faire établir des relations normales avec leurs dirigeants ! Force est de constater que le bloc occidental, emmené par les Etats-Unis, a fait tout le contraire et a multiplié les manœuvres d’isolement et de provocation envers Moscou. 

 

Ce fut d’abord le projet d’installation de rampes de missiles aux frontières de la Russie ! On peut comprendre la réaction de ce pays si l'on se souvient ce que fut l'émotion du peuple américain lorsque Kroutchev installa ses missiles à Cuba !


Puis sont venues les intégrations successives de pays de l’Est, autrefois sous l’influence de Moscou, dans la communauté européenne et dans l’OTAN. Ces pays voulant quitter cette influence ancienne, dont ils avaient beaucoup souffert, étaient bien sûr demandeurs de cette intégration, mais on doit aussi comprendre que nos décisions ont été ressenties comme une provocation par les dirigeants du Kremlin ! La progression de la zone d’influence de l’OTAN auprès de leurs frontières a été également prise comme une menace par les Russes qui savent très bien que, comme les armes, les alliances militaires ne sont pas que défensives, tout dépend de l’usage qui en est fait !

 

Les dirigeants des pays occidentaux ont du mal à admettre cela, car ils sont convaincus d’avoir raison, d’être dans le camp du « bien » contre le camp d’en face du « mal » ! Ils sont d’ailleurs assez aveugles aujourd’hui pour s’étonner de la réaction des autres pays dans le monde, dont ils considéraient le soutien comme une évidence, alors que ceux-ci veulent rester à l’écart d’un conflit est-ouest qui n’est pas le leur, pour lequel ils n’ont absolument aucune responsabilité, mais dont ils savent qu’ils vont tous  souffrir !

 

Dans leur volonté légitime d’affirmer  la souveraineté nouvelle et la personnalité de leur pays, les Ukrainiens devenus indépendants de Moscou il y a plus de trente ans, ont eux-mêmes contribué, volontairement ou non, à ce climat d’hostilité qui a amené la guerre, en prenant parfois, très maladroitement, des mesures discriminatoires pour la très importante population russophone vivant dans leur pays !

 

Mais le mal est fait, et aujourd’hui des centaines ou des milliers de gens se font tuer tous les jours dans ce conflit armé que tout le monde souhaite voir s’arrêter le plus rapidement possible et qui perturbe l’ensemble des habitants de notre planète avec le spectacle de ses atrocités, et ses répercussions dramatiques sur les plans alimentaire et économique !

 

La Chine vient de proposer un plan de paix qui n’a aucune chance d’aboutir. On peut le juger outrecuidant ou hypocrite, mais c’est en tous cas une initiative positive et la seule aujourd’hui ! Bien sûr il s’agit sans aucun doute pour ce pays de faire un « coup » politique en se donnant le beau rôle de la grande puissance qui veut montrer au monde entier qu’elle veut la paix, tandis que les deux autres se font une guerre terrible par Ukraine interposée ! Mais, des trois, malgré tous les défauts qu'on lui prête, elle est aussi la seule à pouvoir revendiquer, dans l’histoire récente, de n’avoir jamais envahi un autre pays pour lui faire la guerre !

 

Les meilleurs traités de paix sont ceux qui sont destinés à prévenir les conflits et non ceux qui tentent d’y mettre fin. Nous avons vu dans le passé à quelles récidives ces derniers ont pu conduire ! Il nous semble que l’on devrait y réfléchir, tirer les leçons de la genèse de la guerre actuelle, au moment où les Américains se préparent pour un autre conflit, annoncé, avec la Chine à propos de Taïwan. C’est maintenant qu’il faut penser à la paix !

 

De quoi s’agit-il ? La Chine a maintes fois mentionné dernièrement sa revendication impérialiste  sur le territoire de la République de Chine de Taipei, où s’étaient autrefois réfugiés les partisans de Tchang Kaï Chek chassés par Mao Tsé Toung. Et les guerres ont la plupart du temps pour origine la volonté d’hommes politiques qui veulent faire main basse sur les territoires ou les richesses d’autres pays ! C'est donc bien la Chine qui est à l'origine de la menace d'un conflit armé !

 

Mais à nouveau, tout est fait aujourd’hui dans le camp occidental pour alimenter ce conflit et mettre de l’huile sur le feu ! La moindre action ou déclaration est exploitée pour préparer l’affrontement et tenter de décrédibiliser l'adversaire ! L’épisode récent de l’inoffensif ballon chinois (ballon météo selon Pékin)  égaré et abattu par les Américains au-dessus de leur pays en est un bon exemple. Ceux-ci prétendent que c’est un espionnage inadmissible (la preuve n'a pas encore été communiquée à ce jour !), alors que personne n’ignore qu’ils sont les premiers à espionner toute la planète ! Un geste de paix aurait été une rencontre diplomatique entre les deux pays pour s'expliquer afin de dédramatiser cet incident, mais au lieu de cela, le secrétaire d’État américain a décidé au contraire d’annuler son voyage à Pékin prévu depuis longtemps ! 

 

Les pays occidentaux savent que les Chinois n’ont pas les mêmes valeurs qu’eux. Mais s’ils sont convaincus que leur propre civilisation, basée sur la démocratie, les droits de l’homme et le respect de la vie humaine, est bien supérieure, pourquoi ne font-ils pas preuve d’intelligence pour éviter le pire et sauver des vies en tentant de s’adapter à de tels adversaires et ceci sans renoncer à leurs valeurs ! Il semble en effet malheureusement qu’aucun effort ne soit fait pour éviter ce conflit, alors que jusqu’ici tous les pays du monde connaissaient cette revendication territoriale de la Chine et ménageaient celle-ci en ne reconnaissant pas l’indépendance de la République de Taïwan, les Américains en premier ! 


Comment les Américains et les pays occidentaux, qui se réfèrent en permanence au droit international, peuvent-ils vouloir défendre, avec les armes, la souveraineté d'un Etat dont ils n'ont jamais voulu reconnaitre l'existence juridique ? Ils ont ainsi laissé depuis longtemps un argument puissant à la Chine pour sa revendication !


On ne comprend donc pas pourquoi des discussions, des négociations ne soient pas entreprises activement aujourd'hui pour trouver une solution évitant a terme un conflit guerrier potentiel. On menace, on vilipende, on montre sa force, mais on ne discute pas !

 

Pourquoi la Chine insiste-t-elle actuellement sur la position impérialiste sur Taïwan qu’elle a depuis toujours ? Deux questions viennent à l’esprit. Veut-elle faire pression sur les États Unis dans la guerre commerciale qui à la fois oppose et rend très dépendants l’un l’autre ces deux grands pays, rivaux dans leur course effrénée au leadership économique mondial ? Ou bien encore veut-elle simplement maintenant s’approprier certaines richesses créées par Taïwan, comme en particulier la fabrication de certains composants électroniques vitaux dont elle a impérativement besoin pour son industrie, et qui sont devenus un quasi-monopole de cette grande ile au fil des ans ? 

 

Dans ce deuxième cas une entente pourrait toujours être trouvée s’il était accepté le principe qu’il vaut mieux renoncer à une guerre technologique et économique plutôt que de déclencher une guerre tout court qui deviendrait un nouveau désastre ! On peut donc penser que des négociations soient possibles pour garantir les approvisionnements dans l’avenir en négociant des accords. La Chine n’est pas vraiment une nation guerrière, et elle sait d’autre part qu’elle ne peut rivaliser militairement, aujourd’hui, avec les Etats-Unis. Ses dirigeants savent qu'une guerre conduirait leur pays à un appauvrissement généralisé contre lequel ils luttent depuis longtemps et qui les a amenés à ouvrir leur économie au monde entier ! Il nous semble donc que dans ces conditions un plan pourrait être négocié pour préserver l'a paix !!

 

Les guerres sont toujours la conséquence de l’ambition démesurée d’hommes politiques qui n’hésitent pas à utiliser ce moyen, et à sacrifier le bien-être et la vie de leur peuple, pour dominer le monde ou atteindre des objectifs et des ambitions toujours éminemment discutables.

 

Tout le monde connait la formule « Si vis pacem, para bellum »… mais inversement, préparer la guerre ne veut pas forcément dire que l’on veuille la paix !



N.B. Les propos développés dans cet article relèveront sans doute pour certains d'une certaine candeur ! Soit ! Mais dans le concert unanime des commentateurs, qui, réservent aveuglément toutes leurs critiques pour un seul et même camp, la naïveté peut aussi apporter un peu de fraicheur, de lumière, et surtout d'objectivité, lors les nombreux débats orientés qu'ils nous infligent tous les jours dans les médias !