Les Britanniques ont majoritairement voté pour la sortie de
l’Europe car on leur a menti en prétextant que cette sortie allait mettre fin à
l’immigration ! La Première Ministre du Royaume Uni n’a pas le choix :
elle va devoir maintenant jouer les De Gaulle ou les Margaret Thatcher, car il lui faut démontrer
que la décision de partir était la bonne, faire en sorte de concrétiser l’arrêt
à terme de l’immigration (sic) et redonner confiance dans la
grandeur de leur nation, à ses compatriotes maintenant inquiets par la décision qu'ils ont prise!
Les négociations du retrait avec les Européens seront donc très difficiles car les conservateurs Britanniques vont être très exigeants sur la
fermeture des frontières de leur pays qu’ils veulent protéger et transformer en
sanctuaire fermé à l’immigration en général, et européenne en particulier! Et
ceci tout en en exigeant leur
libre participation au marché unique de la communauté. Un statut que la
communauté Européenne n’a pas encore inventé !
Les discours tenus, et à venir, de Theresa May sont à interpréter, dans leurs excès, comme une volonté de rassurer les Britanniques et de préparer psychologiquement les Européens à une négociation difficile. Mais ils ne seront pas suffisants pour effacer les conséquences du départ de la Grande Bretagne, avec les réalités économiques négatives qui devraient se manifester rapidement.
Les discours tenus, et à venir, de Theresa May sont à interpréter, dans leurs excès, comme une volonté de rassurer les Britanniques et de préparer psychologiquement les Européens à une négociation difficile. Mais ils ne seront pas suffisants pour effacer les conséquences du départ de la Grande Bretagne, avec les réalités économiques négatives qui devraient se manifester rapidement.
Après avoir exigé, et obtenu, de l’Europe toutes
les concessions possibles en tant que partenaire en position de
force avec la menace de son retrait, le Royaume Uni, avant de partir, entend maintenant poursuivre le même jeu rendu possible par la
mollesse des dirigeants Européens. Ce ne sera plus le beurre et l’argent du
beurre, mais la crémière, la crémerie …et la ferme !
Comment vont réagir nos responsables européens ? Au
delà des considérations matérielles qui ne sont pas minces, comme par exemple
les échanges économiques entre pays, il y a une question d’honneur qui devrait
les animer. Vont-ils continuer à se faire rouler dans la farine par leurs amis
Anglais ? Une Europe qui
cèderait tout risquerait de perdre son âme, verrait son influence dans
le monde dégradée et irait sans doute vers l'éclatement !
La position Britannique n’est pas aussi forte que Theresa
May veut le montrer par ses déclarations. Les Anglais, qui vont quitter
l’Europe, sont eux aussi sous la menace du départ de l’Ecosse qui veut son
maintien dans la communauté. Vont-ils aussi vouloir négocier un engagement de l’Europe de ne
pas accepter d’accueillir les Ecossais en cas de sécession de ceux-ci ?
Nos amis Anglais sont capables de tout demander et nos
ventres mous européens de tout accepter ! Le Brexit nous donne
l’opportunité de nous débarrasser de cet impérialisme Anglais qui a jusqu’ici
paralysé le développement de notre communauté ! Allons nous y parvenir et aller de l'avant ou
faut-il croire ce commentateur qui disait hier ironiquement :
« En Europe les Anglais avaient jusqu’ici un pied
dedans et un pied dehors ! Après le Brexit ils auront un pied dehors et un
pied dedans ! »
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