lundi 24 octobre 2016

François Hollande et l’avenir du Parti Socialiste



Les mauvais résultats économiques du quinquennat, les aventures et les comportements de notre Président et la division épique du Parti Socialiste, laissent prévoir un printemps électoral difficile pour la Gauche. Il suffit pour s’en convaincre de constater le sauve-qui-peut actuel parmi les membres de celle-ci !

Et pourtant, l’analyse objective de l’action de ce gouvernement, si on la compare à celle des régimes de Gauche de Jospin et de Mitterrand qui l’on précédé, a été beaucoup moins négative pour notre Economie.

En effet, Hollande a évité les erreurs économiques grotesques et catastrophiques de ses deux prédécesseurs de gauche, qu’ont été la retraite à soixante ans de Mitterrand et la semaine de 35 heures de Jospin ! Au moment ou la France affrontait la mondialisation et devait redoubler d'efforts, ces deux socialistes avaient décidé de faire travailler moins les Français!

Tous nos gouvernements se sont ensuite échinés pour essayer de corriger ces erreurs qui ont couté si cher à notre pays en anéantissant sa compétitivité! Elles ont de plus malheureusement fait croire au peuple de gauche que l’on pouvait tout faire en France sans se soucier des conséquences sur notre économie et sur notre endettement !

Poussé certes par un contexte économique défavorable et une situation mauvaise léguée par son prédécesseur de Droite, Hollande à su mettre fin aux grandes mesures démagogiques, malgré quelques cadeaux électoraux ici et là sans importance majeure et qu’on peut lui pardonner. Contraint ou pas par la situation difficile de notre pays, il a finalement tenté de faire évoluer son parti vers une économie plus sociale démocrate et donc plus réaliste dans le monde d’aujourd’hui.

Naturellement on  lui reproche de ne pas être allé assez loin dans les réformes, en particulier dans la réduction indispensable de nos dépenses publiques, réformes dont nous avons tant besoin pour rattraper un retard structurel accumulé depuis des années, mais son action dans la deuxième partie de son mandat est allée dans le bon sens.

On reste donc confondu d’entendre les ringards de son parti proclamer aujourd'hui qu’ils ont été trahis, employant un langage type XIXème siècle et reprochant en particulier à leur Président d'oublier les gens modestes et de faire des « cadeaux aux patrons ! » etc..  Mais qu'espéraient-ils, que notre pays s'endette à l'infini? C'est pathétique! Espérons que cette élection Présidentielle les renvoie dans les oubliettes de l’histoire de France !

La grande préoccupation pour l’avenir en effet est de savoir comment la Gauche va se reconstruire après la Bérézina annoncée de Mai Prochain. Nous avons besoin d’une alternance qui ne peut être entre la Droite et l’Extrême Droite. Notre pays aura donc grand besoin d’une opposition de Gauche réaliste, structurée et représentative.

Mais le risque est grand de voir la Gauche se replier sur sa partie radicale, celle des idéalistes Montebourg, Mélenchon, Martine Aubry ou autres frondeurs irréalistes, ce qui tuerait l’évolution positive qu’a amorcée François Hollande. Elle se condamnerait alors à rester très longtemps dans l’opposition et provoquerait inévitablement l’arrivée de l'Extrême Droite au pouvoir, un jour dans notre pays !


Souhaitons que cette Gauche se fédère au contraire autour de gens comme Manuel Vals, et certains membres progressistes de son gouvernement qui ont compris la réalité de l’économie libérale mondialisée. Si Emmanuel Macron confirmait son appartenance à la Gauche, il pourrait sans conteste apporter une contribution positive à la reconstruction d'un parti qui serait enfin capable de marier de façon durable sa vocation sociale et le réalisme économique!

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