jeudi 25 juin 2015

Le travail au noir se développe.



Les charges sociales qui pèsent sur les coûts de main d’œuvre incitent les Français à recourir au travail au noir, et ce phénomène se répand rapidement grâce notamment à Internet qui rend les offres de service instantanées et très faciles à trouver.

Pendant longtemps, le Bâtiment était la principale activité où les gens enfreignaient la loi, et il faut saluer l’initiative de Dominique Strauss Kahn qui avait baissé notablement la TVA sur les matériaux et équipements pour réduire cette concurrence déloyale pour nos entreprises.

Aujourd'hui, les particuliers font concurrence aux hôtels en offrant aux touristes la possibilité de loger dans leur appartement ou leur maison, aidés en cela par de nombreux sites du Web.

Les taxis sont maintenant étrillés par la concurrence de UberPop qui met en contact des automobilistes avec des particuliers pour les transporter dans leur véhicule moyennant rémunération, alors qu’ils n’ont ni les charges, ni à faire l'achat spéculatif de licence que nos taxis ont eux-mêmes créé.

On trouve depuis quelque temps des offres de prêts d’argent sur internet de particulier à particulier, qui vont faire de la concurrence à nos banques et échapper en même temps aux taxes en tous genres.

On peut imaginer tout un tas d’autres activités de services qui vont être accaparées par le travail non déclaré. Notre monde est en train de changer, et il n’est pas sûr que nos hommes politiques en soient conscients et prennent les bonnes décisions pour protéger le commerce et donc les recettes de l’Etat. La méthode répressive ne suffira pas !


Ce n’est pas en menant des combats d’arrière garde que l’on règlera ce problème, mais en repensant fondamentalement les habitudes de travail et l’assiette de nos impôts. C’est la responsabilité de nos commerces qui doivent s’adapter aux nouvelles technologies, mais aussi de nos hommes politiques qui doivent les aider, et trouver de nouveaux moyens pour faire rentrer dans les caisses de l’Etat les recettes perdues du fait du travail non déclaré !

L'économie de partage va maintenant se développer en s'appuyant sur les nouveaux moyens de communication, et il n'est pas impossible d'autre part que le troc ne revienne ainsi au galop!

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