mardi 12 mai 2015

Réforme des collèges



Encore une réformette qui ne servira à rien ! Elle est contestée par une grande majorité des Français, Droite et Gauche, syndicalistes ou intellectuels, parents d'élèves... Quand allons nous interdire  aux politiques de jouer avec notre système d’éducation ? Quand allons nous interdire au Ministre de vouloir marquer son éphémère passage par une réforme qui portera son nom ?

L’éducation est une chose trop sérieuse, et beaucoup trop importante pour notre avenir, pour être confiée à un parti politique ou à un Ministre qui va jouer aux apprentis sorciers et vouloir mettre en pratique des idées personnelles plus souvent mauvaises que bonnes, sous prétexte de rénover, moderniser, ou "refonder"!

Toute réforme devrait faire l’objet d’un consensus national. Le poids des politiques, ou des syndicats qui défendent davantage l’intérêt de leur membres que celui des élèves, est beaucoup trop grand.
L'Ecole de la République, qui faisait autrefois référence dans le monde, de réforme en réforme se dégrade depuis quarante ans au point où elle ne tient plus la comparaison avec celles de nos voisins!

Pourquoi ne pas créer une haute autorité chargée des problèmes d’éducation, où seraient représentés les enseignants, les associations de parents d’élèves, les experts en éducation, les entreprises et le monde du travail, les représentants politiques de tous les partis, quelques écrivains, philosophes et historiens ?

Cette instance aurait pour tache de rechercher un consensus national pour organiser et adapter l’enseignement au monde moderne,  définir les programmes, les horaires et la politique en matière d’effectifs de l’Education Nationale. Elle aurait le mérite de dépolitiser complètement toutes les réformes, qui seraient ensuite votées au Parlement à une majorité des deux tiers. !

On éviterait ainsi qu’à chaque changement de gouvernement, le nouveau Ministre ne détricote ce qu’a fait son prédécesseur pour marquer la fonction de sa propre empreinte, quitte à dérouter toute une administration non seulement dans l’enseignement mais aussi dans les collectivités locales ! N'est-ce pas Monsieur Peillon? On peut parier sans risque que c'est ce que fera le prochain ministre qui sera nommé en 2017!


Au lieu de perdre son temps à doser l’enseignement de l’Allemand du Latin ou du Grec dans les collèges, notre "pseudo" Ministre Belkacem, qui traite ses contradicteurs de "pseudo" intellectuels, ferait bien de se préoccuper de l’arrivée dans nos collèges d’enfants venant du primaire et ne sachant ni lire ni écrire, et de tout mettre en oeuvre pour que leur nombre diminue fortement ! La vraie inégalité, qu'elle veut soi-disant éliminer, se trouve bien là!

Par ailleurs nous attendons toujours les vraies réformes qui devraient être entreprises dans notre système général d'enseignement dont la performance a beaucoup baissé par rapport à celle de nos pays voisins, et qui perd chaque année un peu plus de terrain malgré un coût qui le place largement en tête! Quel Ministre aura un jour le courage de s'attaquer à ce problème?

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