dimanche 24 mai 2015

Les minorités qui nous gouvernent


 Les militants socialistes viennent de donner la majorité à la motion de leur congrès qui supporte la politique menée par François Hollande et son gouvernement. Ainsi donc cette politique, dont les résultats s’avèrent jusqu’à présent désastreux, va être poursuivie parce que à peine 50.000 militants, qui représentent environ un pour mille de la population française, en ont ainsi décidé.

Cette semaine encore le gouvernement décide par décret d’appliquer une réforme des collèges préparée par quelques experts et divers représentants, alors que cette réforme est combattue par l’ensemble de l’opposition, ce qui est compréhensible, mais aussi par une partie de la gauche, par des syndicats d’enseignants traditionnellement à gauche qui se mettent en grève, des parents d’élèves et un grand nombre d’intellectuels (qualifiés de « pseudo » par la ministre) dont la plupart sont habituellement proches de la gauche ! Excusez du peu !

Les socialistes nous ont habitués de nombreuses fois à préparer leurs réformes en pratiquant une concertation incontournable selon eux avec les syndicats qui ne représentent qu’un pourcentage infime de la population, alors qu’ils ont pour ce faire à leur disposition un parlement pléthorique qui a été élu par la très grande majorité des Français !

Ces syndicats très peu représentatifs qui par ailleurs décident de lancer des grèves pas très souvent justifiées et s’arrangent pour en assurer le succès en mettant en place des piquets pour empêcher les gens d’aller travailler.

Et que dire des lobbies qui se manifestent sous toutes les formes avec beaucoup d’efficacité pour influer sur telle ou telle décision politique, et auxquels nos hommes politiques n’ont pas souvent ni l’envie, ni l’intérêt, ni le courage de résister ? Que dire des conseillers qui préparent les dossiers de ministres parfois trop occupés pour les diriger ou les contrôler ?  Que penser des décisions prises secrètement dans le silence des cabinets ministériels ?

Un autre exemple, les primaires UMP qui vont décider qui sera le candidat du parti pour 2017, pourraient amener les militants ou sympathisants a choisir Sarkozy alors que selon les sondages actuels Juppé reçoit la faveur de l’ensemble de nos compatriotes !


Ces exemples sont multiples qui dénaturent quelque peu les principes de notre démocratie qui en principe consacre le pouvoir des majorités. Les Français doivent prendre conscience du poids que représentent les minorités agissantes dans leur pays et cesser de croire que ce sont eux qui décident des politiques qui seront appliquées quand ils vont déposer un bulletin de vote dans une urne !

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