mardi 26 février 2013

Vacances scolaires




L’éducation de nos enfants est décidément un sujet trop sérieux pour être confié à des hommes politiques. Chaque nouveau Ministre veut marquer son passage par des réformes qui porteront son nom et ceci sans se préoccuper des conséquences sur  nos enfants et notre Société, même si cela est toujours faussement revendiqué. 

Un Chef de l'Etat décide de réduire le nombre d'enseignants et son successeur de l'augmenter!
Un gouvernement crée la semaine de 4 jours, le suivant prétend que c’est une connerie et revient à 4 jours et demi !  On se demande déjà ce que va décider le Ministre de l'Education Nationale de la prochaine alternance !

Il n’y a pas de vérité dans l’organisation des programmes et des rythmes scolaires, et il n’y a pas de justification pour qu’ils soient changés après chaque élection ! Notre société a besoin de repères et donc de stabilité.

 Spécialistes des couacs en tous genres ( le cannabis, la semaine de 4 jours et demi, les vacances d’été de six semaines…) Vincent Peillon devrait un peu plus réfléchir avant de parler. Ce n’est pas parce que l’on a été enseignant que l’on a forcément des aptitudes pour faire l’organisation de l’éducation des  enfants. Ce n’est pas parce que l’on fait de la politique depuis des années que l’on a forcément la finesse politique requise pour être un bon ministre du gouvernement !

Le débat sur les rythmes scolaires est, et restera éternel.  Autrefois les enfants avaient à l’école la semaine de 5 jours, avec le jeudi libre, des vacances d’été de trois mois, et uniquement 10 jours à Noël et 2 semaines à Pâques. Les pauvres, ont survécu à ce régime que l’on présente aujourd’hui comme une calamité, et sans avoir été traumatisés puisqu’ils ont tous ensuite travaillé activement aux succès des  "trente glorieuses », les meilleures années de notre pays !

Bien sûr la société évolue, et il faut s'adapter et en tenir compte en particulier pour ce qui concerne les contraintes d’aujourd’hui des parents et l’organisation des activités de tous les professionnels impliqués. Mais tous ont besoin de références stables, et changer les règles constamment ne fait que créer un désordre dans notre pays, qui se traduit toujours par un mécontentement généralisé et souvent par un affaiblissement de notre économie.

Pourquoi donc ne pas créer un Haut Conseil de l’Education Nationale, avec des représentants de toutes les parties intéressées, y compris les jeunes récemment issus du système scolaire, et un nombre limité d’hommes politiques? Un plan décennal portant sur les programmes, le planning des congés, les effectifs, pourrait alors être élaboré avec sérieux, et présenté pour un vote au Parlement à la majorité des deux tiers, et sans la possibilité ensuite d’y déroger une fois approuvé, sauf en cas de force majeure.

Ce Haut Conseil pourrait s'occuper aussi en priorité de l'amélioration et l'adaptation des programmes qui en ont bien besoin, et qui ne devraient constituer ni un sujet, ni un enjeu politique, partisan ou personnel!

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