L’éducation de nos enfants est décidément un sujet trop
sérieux pour être confié à des hommes politiques. Chaque nouveau Ministre veut
marquer son passage par des réformes qui porteront son nom et ceci sans se
préoccuper des conséquences sur
nos enfants et notre Société, même si cela est toujours faussement revendiqué.
Un Chef de l'Etat décide de réduire le nombre d'enseignants et son successeur de l'augmenter!
Un gouvernement crée la semaine de 4 jours, le suivant prétend que c’est une connerie et revient à 4 jours et demi ! On se demande déjà ce que va décider le Ministre de l'Education Nationale de la prochaine alternance !
Un gouvernement crée la semaine de 4 jours, le suivant prétend que c’est une connerie et revient à 4 jours et demi ! On se demande déjà ce que va décider le Ministre de l'Education Nationale de la prochaine alternance !
Il n’y a pas de vérité dans l’organisation des programmes et des rythmes scolaires, et il n’y a pas de justification pour qu’ils soient changés
après chaque élection ! Notre société a besoin de repères et donc de
stabilité.
Spécialistes des couacs en tous genres ( le
cannabis, la semaine de 4 jours et demi, les vacances d’été de six semaines…) Vincent Peillon devrait un peu plus réfléchir avant de parler. Ce n’est pas parce que l’on a
été enseignant que l’on a forcément des aptitudes pour faire l’organisation de
l’éducation des enfants. Ce n’est pas parce que l’on fait de la politique depuis
des années que l’on a forcément la finesse politique requise pour être un bon ministre
du gouvernement !
Le débat sur les rythmes scolaires est, et restera
éternel. Autrefois les enfants avaient
à l’école la semaine de 5 jours, avec le jeudi libre, des vacances d’été de
trois mois, et uniquement 10 jours à Noël et 2 semaines à Pâques. Les pauvres, ont survécu à ce régime
que l’on présente aujourd’hui comme une calamité, et sans avoir été traumatisés
puisqu’ils ont tous ensuite travaillé activement aux succès des "trente
glorieuses », les meilleures années de notre pays !
Bien sûr la société évolue, et il faut s'adapter et en tenir compte en
particulier pour ce qui concerne les contraintes d’aujourd’hui des parents et
l’organisation des activités de tous les professionnels impliqués. Mais tous
ont besoin de références stables, et changer les règles constamment ne fait que
créer un désordre dans notre pays, qui se traduit toujours par un mécontentement
généralisé et souvent par un affaiblissement de notre économie.
Pourquoi donc ne pas créer un Haut Conseil de l’Education
Nationale, avec des représentants de toutes les parties intéressées, y compris
les jeunes récemment issus du système scolaire, et un nombre limité d’hommes
politiques? Un plan décennal portant sur les programmes, le planning des congés, les effectifs, pourrait alors être élaboré avec sérieux, et présenté pour un vote au
Parlement à la majorité des deux tiers, et sans la possibilité ensuite d’y déroger une fois approuvé, sauf en cas de
force majeure.
Ce Haut Conseil pourrait s'occuper aussi en priorité de l'amélioration et l'adaptation des programmes qui en ont bien besoin, et qui ne devraient constituer ni un sujet, ni un enjeu politique, partisan ou personnel!
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