dimanche 20 février 2011

Révolutions arabes

Il faut saluer le courage des peuples Tunisiens et Egyptiens qui ont su pacifiquement se débarrasser d’un pouvoir tyrannique et corrompu. Ils font maintenant école dans d’autres pays musulmans ou la contestation se développe.

Les pays occidentaux applaudissent cette contagion, tous fiers qu’ils sont de voir leur prosélytisme démocratique marquer des points. Ils ont tort et devraient bien réfléchir aux conséquences de ces déstabilisations qui risquent de leur coûter cher.

D’abord, personne ne peut dire de quoi ces révolutions vont accoucher. Le risque habituel est grand de voir une révolution menée par la rue, récupérée par la classe moyenne qui installe ensuite un pouvoir fort pour mettre fin à l’anarchie qui s’est développée partout dans le pays.

Si elle se généralise, la déstabilisation de l’économie des pays arabes aura des conséquences graves sur l’économie mondiale qui a toujours du mal à digérer les ruptures ou les discontinuités, sans parler des conséquences possibles à terme sur les prix du pétrole.

Nos pays devront d’autre part être mis à contribution pour aider financièrement les nouveaux régimes, quels qu’ils soient, à redresser l’économie de leur pays.

Enfin, ces pays ou l’emploi va fatalement se dégrader, vont exercer sur nous une pression migratoire accrue, ce dont nous n’avons pas besoin actuellement. C’est déjà le cas pour la Tunisie.

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