lundi 21 février 2011

Les USA contre le reste du Monde

Une fois de plus les Etats-Unis viennent de montrer leur support inconditionnel à l’Etat d’Israël, en mettant leur veto sur une résolution supportée par les 14 autres membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette énième résolution condamnait l’occupation des territoires Palestiniens en indiquant qu’elle constituait un obstacle à la paix dans cette région. La justification de ce veto frise l’hypocrisie comme d’habitude et montre que l’administration Obama, malgré les belles déclarations de campagne électorale, n’a pas changé un iota de la politique de son pays. Comme ses prédécesseurs Obama a très bien compris que s’il veut être réélu, il y a des endroits où il ne doit pas mettre les pieds !

C’est bien dommage et tous ceux qui souhaitent qu’Israël puisse vivre en paix avec ses voisins, et beaucoup d’Israéliens eux-mêmes, se désespèrent de ce jusqu’auboutisme. Comment imaginer que les Palestiniens puissent un jour faire la paix en acceptant de renoncer à leurs territoires, eux qui s’estiment avoir été une première fois spoliés par la création de l’Etat d’Israël ?

La paix dans cette région ne peut pas se faire sans douleurs. La force est du coté d’Israël, et le droit du côté des Palestiniens (le droit divin n’étant pas encore à ce jour reconnu juridiquement). Par conséquent aucun compromis n’est possible sans grands sacrifices des deux cotés.

Les Américains ont le pouvoir d’imposer une solution à ce problème qui déstabilise toute la région et dont souffre le monde entier. Ils ne le souhaitent pas. Il faut se faire une raison, leur politique de statut quo devient maintenant une routine. Tout nouveau Président, Démocrate ou Républicain, trouve le problème Israélo Palestinien sur son bureau en arrivant. Il sait qu’il doit supporter les Israéliens. Il fait quelques déclarations prônant la paix et organise deux ou trois conférences à Washington (de préférence avant les élections) où il réunit les protagonistes. Ces conférences toujours stériles occupent les médias jusqu’au jour où le temps est venu pour lui de refiler le bébé à son successeur.

Ainsi va l'Amérique!

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