mercredi 11 décembre 2019

La Malédiction du Prix Nobel de la Paix continue !



Dans notre article du 8 Octobre 2016, nous attirions l’attention sur l’habitude qu’ont pris les jurys des Nobels depuis plusieurs années de ne pas toujours récompenser les mérites, mais souvent d’encourager les initiatives en faveur de la paix, et ceci sans faire preuve de beaucoup de perspicacité et sans trop se soucier des potentialités de résultats.

Nous écrivions en particulier :

« Cela a commencé en 1994 avec le prix attribué à la triplette Yasser Arafat, Isaac Rabin et Shimon Peres récompensés pour avoir négocié et signé les accords d’Oslo entre Israéliens et Palestiniens. Depuis ce prix, le conflit entre ces deux peuples n’a pas évolué d’un pouce et nos trois lauréats sont maintenant disparus sans avoir vu un seul instant une paix qui n’est même plus vraiment dans les agendas des responsables politiques d'aujourd'hui !

Et puis il y a eu le Prix décerné en 2009 au Président Américain Barak Obama qui lors de son arrivée au pouvoir avait, par ses prises de position sur le Moyen Orient, soulevé d’immenses espoirs pour la paix. Il termine son deuxième mandat. Le conflit Israélo Palestinien est au point mort. Son retrait trop prématuré des troupes Américaines d'Irak a facilité l’éclosion de Daech qui a mis la région et le monde à feu et à sang. Et nous n’avons jamais été aussi près d’une reprise de la guerre froide avec la Russie !

Cette année les Nobel ont donné leur prix au Président de la Colombie, Juan Manuel Santos, qui a eu un courage incroyable pour rétablir la paix dans son pays en signant un accord avec les rebelles pour mettre fin à une guérilla de quarante ans ! Mais cet accord est loin de rétablir la paix et, consultée par référendum, la population Colombienne vient d’ailleurs de le rejeter, obligeant le Président à reprendre les négociations. »

Aujourd’hui la Présidente de Birmanie, Aung San Suu Kyi, à qui les Nobel avaient décerné leur prix il y a peu, se présente devant les juges de la Cour Pénale internationale pour défendre le pays, qu’elle dirige, accusé de violation des droits de l’homme pour avoir, par représailles, massacré plusieurs milliers de ses ressortissants musulmans et forcé toute une population à émigrer!!


On nous dit même qu’elle entend nier ou justifier ces massacres ! Cela fait au moins un quatrième cas ou le lauréat du Prix Nobel de la Paix a été choisi de manière très contestable. Messieurs les Nobels il vous faut maintenant réfléchir et reconsidérer vos motivations si vous voulez que ce prix Nobel de la Paix, tant convoité, ait encore un sens et continue d'être une référence pour l’humanité !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ami lecteur, vos commentaires seront pour nous très précieux.