jeudi 17 janvier 2019

Assez de débats sur les violences policières !



Après plusieurs semaines d’émeutes durant lesquelles  les médias ont vanté les mérites de notre police qui parvenait à maitriser les manifestants sans faire de victimes, l’accalmie relative actuelle amène ceux-ci maintenant, selon leur habitude, à rouvrir un débat sur les violences policières !

C’est aberrant et ce serait incompréhensible si l’on ignorait qu’ils ont constamment besoin de nourrir leurs chaines d’informations et que pour alimenter les discussions tous les sujets leur étaient bons !

Nous pouvons en France être fier de notre police si nous la comparons à celle d’autres pays. Elle maintien l’ordre  avec courage et efficacité, même si elle est constamment décriée par des minorités ou des intellos en mal de sujets de réflexion.

Le débat porte aujourd’hui sur les armes employées par la police. On peut comprendre que les manifestants qui ne reculent pas devant le recours  à la violence pour s’exprimer, préfèreraient avoir en face d’eux une police désarmée pour limiter les risques qu’ils prennent.

Mais si on leur retirait les armes intermédiaires, que sont les flash-ball et grenades lacrymogènes par exemple, avec quels moyens nos forces de l'ordre pourrait-elle alors maintenir l’ordre ? Quelles sont les propositions de tous nos détracteurs ?

Si l’on peut reconnaître certains dérapages, il faut considérer que tout citoyen a le droit à l’erreur et encore plus nos policiers  qui se dépensent parfois sans compter dans des situations très difficiles ou  leur vie est menacée. Ils peuvent avoir par conséquent des réactions primaires qui provoquent ces dérapages. Mais pourquoi donc en tirer des jugements définitifs et généralisés sur leur action ?

Les brutalités parfois commises sur des manifestants agressifs qui n’hésitent pas à détruire les biens d’autrui, sont au moins là pour compenser l’absence des sanctions que la justice se refuse à prendre, et à leur faire comprendre que tout vandalisme comporte au moins ce risque !

Il serait bon que nos censeurs habituels quittent parfois leur salon pour faire un stage sur le terrain dans les brigades de CRS lors des émeutes, pour prendre conscience du travail très difficile qu’effectuent nos policiers qui risquent souvent leur peau dans les manifestations ! Cela les amènerait peut-être à abandonner leur arrogance et à avoir plus d’indulgence et de reconnaissance envers l’action des forces de l’ordre qui les protègent !


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