La Droite poursuit ses errements.

Après le fiasco des Primaires qui ont désigné le candidat le moins bien placé pour remporter l’élection Présidentielle, après les « affaires » et les tergiversations qui lui ont valu de perdre cette élection, après une déroute inattendue aux élections législatives, du fait de ses maladresses, la Droite poursuit avec pugnacité son entreprise suicidaire en se divisant maintenant au Parlement.

On va la mettre dans le livre des records ! Elle a réalisé en effet l’exploit unique de perdre sous tous les tableaux alors qu’il y a à peine un an elle était ultra favorite pour remporter toutes ces élections !

Elle fait encore illusion avec ses quelques 130 députés au Parlement, mais elle a réussi la performance unique de se diviser en devenant le premier parti d’opposition ! Du jamais vu !

Certes elle n’a plus de Chef, les Sarkozy, Juppé, Fillon sont partis pour une retraite que beaucoup espèrent  définitive, certains autres ont rejoint le camp Macron (Lemaire et Philippe), d’autres ne veulent pas se mouiller pour l’instant, et aucun second couteau n’émerge ou ne veut émerger à ce jour. Ce qui ne les empêche pas de s’affronter dans des querelles dérisoires et partisanes.

La scission en deux groupes de ses représentants au Parlement pousse cette bêtise à son paroxysme. On peut comprendre en effet que des sensibilités différentes puissent cohabiter dans un parti, c’est courant et inévitable, mais quand on est dans l’opposition, rien ne justifie la division si l'on veut un jour reconquérir le pouvoir!

Même si certains privilégient le principe d’obstruction systématique de l’opposition au gouvernement et d’autres celui du vote constructif quand les réformes vont dans le bon sens, ce n’est pas une raison pour se diviser. Il suffit cas par cas d’accepter la liberté de vote des députés du parti ! Ceci se pratique dans beaucoup de pays qui ont des partis politiques moins bornés que les nôtres, des partis qui font passer l’intérêt de leur pays avant leur propre intérêt électoral !

Cette situation n’est pas satisfaisante pour notre pays. Nous avons aujourd’hui un gouvernement qui soulève beaucoup d’espoirs mais qui finira un jour par s’essouffler et laissera la place à une alternance. Au vu de ce que nous vivons aujourd’hui, on peut vraiment se demander sur quel parti politique la France pourra compter dans l’avenir !