Cette vague parlementaire macronienne était attendue, mais elle ne cesse
de nous impressionner.
Les morts sont nonbreux ! Beaucoup disparaissent du
paysage politique sans doute pour toujours ! De nombreux sortants, sévèrement battus et écoeurés, déclarent vouloir
abandonner la politique.
Sages sont ceux qui disposaient d’un mandat local et sous
prétexte de non cumul de mandats, ont décidé de ne pas se représenter au Parlement. Ils
resteront en embuscade dans leur fief, attendant des jours meilleurs quand le nouveau pouvoir
qui actuellement marche sur l’eau va, pensent-ils, se dégrader au contact des dures réalités quotidiennes. La Droite qui a gagné toutes les dernières élections locales possède ainsi un certain avantage!
Un parlement, renouvelé à plus des trois quarts, va se mettre en
place à partir de la semaine prochaine et il faut s’attendre a de nombreux
cafouillages dus à l’inexpérience et à la personnalité des nouveaux conscrits. Certains d’entre eux
qui vont découvrir la vie politique, concluront peut être qu’ils ne sont pas
trop faits pour cette vie là !
Emmanuel Macron, architecte brillant et unique de cette nouvelle
construction parlementaire, a vu sans doute la réalité dépasser ses espérances.
Il aura dans huit jours un mandat magistral confié par les Français dont on
espère qu’il saura faire usage, quand il affrontera toutes les difficultés et tous les
obstacles qui seront sur son chemin, pour réformer enfin notre pays, la rue en
particulier !
Ce succès exceptionnel qui peut amener Dimanche prochain un
nombre record de députés de la majorité au Parlement, ne lui a cependant été
apporté que par moins de la moitié des Français ! C’est peu, mais cette
abstention massive peut être interprétée principalement comme un désaveu de ses
adversaires, qui avaient beaucoup déçu, et le sentiment de nos compatriotes que
l’élection était jouée d’avance. Une participation plus importante n’aurait
sans doute pas vraiment modifié le résultat.
Les Français ont ainsi par leurs votes voulu mettre un terme à la
carrière d’hommes et de femmes politiques inefficaces, incapables de travailler
ensemble et qu’ils voyaient depuis trop longtemps. Des responsables qui leur
parlaient sans cesse de changement, sans en faire, qui étalaient leurs divisions et leurs querelles, et qui faisaient passer leur
esprit partisan avant l’intérêt de leur pays.
Cette révolution centriste a été une réponse à leur
lassitude, puisqu’elle leur ouvrait de réelles perspectives de changement avec
des têtes et des compétences nouvelles, auxquelles ils vont devoir maintenant s’habituer,
et un jeune Président qui les a séduits par sa chance et par toutes ses qualités !
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