Ce
n’est pas facile. Même si les grandes nations sont d’accord pour éradiquer
cette organisation terroriste, elles se contentent pour l’instant de frappes
aériennes sans risques pour elles (la lâcheté n’est pas le monopole des terroristes aveugles!)
dont l’efficacité ne permet pas véritablement d’affaiblir cet ennemi.
Tout
le monde semble à peu près d’accord pour convenir que sans l’envoi de troupes
au sol le problème ne peut être réglé. Mais personne ne veut y aller pour deux
raisons: ne pas risquer des vies humaines d’abord, mais aussi en sachant
que, dans l’histoire, les interventions occidentales au Moyen Orient ont toutes
été des fiascos !
Les
Américains, bien que les premiers et d’ailleurs seuls responsables de
l’émergence de Daech, consécutive à leur désastreuse intervention en Irak, et
la façon dont il ont géré l’après Saddam Hussein, sont mortifiés par leur
échec. Ils n’enverront plus de troupes de combat au sol ! Il ne faut plus
compter sur eux surtout pendant la campagne présidentielle actuelle!
Cette
région est ultra compliquée et nous ne l’avons jamais comprise ! C’est en
effet un territoire où dominent les querelles religieuses ( Sunnites, Chiites,
Alaouites, Hachémites, Wahhabites, Salafistes, Druzes, Chrétiens etc…) les
problèmes ethniques (Turcs et Kurdes) les rivalités politiques (Iran, Arabie
Séoudite, Turquie..) compliquée de plus par les interventions stratégiques
intéressées des Grandes Puissances ( pétrole, bases militaires…). Avec en plus des pays qui jouent très souvent un double ou un triple jeu pour préserver leurs intérêts et ménager leur avenir!
Pour
en sortir il semble nécessaire d’agir en 3 temps :
1- Mettre tous les pays
concernés par Daech, les pays de l'OTAN, la Russie et les puissances régionales dont l’Iran et l'Arabie Séoudite, autour d’une table
pour agir ensemble. Cela implique que chacun d’entre eux accepte de mettre de coté
provisoirement ses querelles ou ses intérêts. Est-ce possible ? Dans les accords conclus il faut les
engagements suivants :
2- Une première phase porte sur
l’élimination de l’armée de Daech et de ses ressources financières. Seules les
Grandes puissances ont les moyens d’intervenir au sol efficacement. Elles
s’engagent en ce sens et c'est normal car certaines d'ente elles sont à l'origine de Daech!
- La deuxième phase commence une
fois les moyens de Daech anéantis. Les Grandes puissances se retirent alors car
elles veulent éviter l’enlisement, ce qu’elles craignent le plus, dans un
combat où elles ont déjà fait preuve de leur incompétence, car Daech passe maintenant
de la guerre armée à la guérilla. Dans cette deuxième phase les puissances
régionales (Arabie séoudite, Turquie, Iran, Jordanie, Irak, Syrie…) prennent le
relais pour poursuivre l’éradication de Daech au sein des populations de la région. C’est leur problème après
tout !
Chiche !
Mais quand François Hollande fait du porte à porte auprès des grands pays pour créer une coalition, on a l'impression de voir Gary Cooper shérif cherchant désespérément de l'aide pour lutter contre 3 truands dans "Le train sifflera trois fois"!
"Si toi aussi tu m'abandonnes...."
Mais quand François Hollande fait du porte à porte auprès des grands pays pour créer une coalition, on a l'impression de voir Gary Cooper shérif cherchant désespérément de l'aide pour lutter contre 3 truands dans "Le train sifflera trois fois"!
"Si toi aussi tu m'abandonnes...."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ami lecteur, vos commentaires seront pour nous très précieux.