Cameron vient d’adresser une lettre aux instances
Européennes pour indiquer à quelles conditions il acceptera de faire campagne
pour le maintien de son pays dans la communauté, lors du référendum qui
doit avoir lieu en Grande Bretagne et qu’il a lui même décidé d'organiser!
Si l’Europe ne veut pas perdre son âme, elle doit refuser
d’accepter ces conditions. La Grande Bretagne, dont les opinions sont bien sûr
respectables, n’a jamais eu la même vision de la communauté européenne que ses
principaux partenaires. Elle a toujours constitué un frein pour sa
construction !
Les Anglais n’ont jamais vu dans l’Europe autre chose que la
création d’un marché commun, un grand marché largement « ouvert »,
alors que d’autres pays, dont la France aspiraient à un marché relativement
« protégé ». Ils n’ont jamais parlé d’une Europe intégrée !
Des dérogations nombreuses aux règles européennes ont été
faites dans le passé pour accommoder leurs prétentions, elles ont coûté cher à
l’Europe mais n’ont pas été suffisantes puisque nos amis Anglais demandent
toujours plus !
Il est temps que ces deux conceptions opposées soient prises
en compte et que, sans exclure qui que ce soit, on trouve maintenant une
formule pour les faire cohabiter. Il faut repenser la construction Européenne autour
d’une vision du futur avec des objectifs précis regroupant quelques états qui
les partagent, et créer plusieurs cercles pour les autres. Il en existe d’ailleurs
déjà comme la zone euro, la zone Schenghen..
La course au plus grand nombre de partenaires a été un frein
à toute évolution et la création d'un noyau dur avec quelques pays
qui se mettent d’accord sur une nouvelle vision de l’Europe est la seule façon de progresser. La menace
Britannique peut à cet égard être aussi une opportunité unique pour les
Européens de repenser de fond en comble leur coopération.
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