Si ces accusations sont confirmées, il s’agit en effet d’un
délit grave dans notre démocratie, délit que l’on ne peut pas tolérer, même en
étant conscient du pouvoir permanent de l’argent sur la politique !
Mais à la réflexion, et avec un peu d’humour, on peut penser
que d’une certaine manière les hommes politiques se livrent constamment à
l’achat de voix. Quand par exemple François Hollande annonce dans sa campagne
présidentielle qu’il va taxer à 75% les revenus au delà d’un million d’euros
annuels, il « achète » des voix parmi les gens qui ne sont pas
concernés et qui trouvent ces revenus excessifs. Bien sûr il n’y a pas dans ce
cas de transaction financière pour obtenir ces votes.
Mais si un candidat se présente à une élection en promettant
des baisses d’impôts, les électeurs qu’il va séduire tireront, en cas de succès,
un bénéfice financier direct, si toutefois celui-ci tient ses promesses!
Dans ce cas, en poussant le raisonnement à l’extrême, on
peut remarquer que ces voix sont « achetées » avec de l’argent public
(nos impôts ) alors que Monsieur Dassault, lui, aurait certainement
utilisé son argent personnel !
L’ « achat » de voix en politique peut donc
prendre diverses formes puisque les hommes politiques, pour être élus, sont souvent
prêts à convaincre leurs électeurs
par tous les moyens.
Mais cela peut toujours être un marché de dupes si le
candidat démagogique, une fois élu, ne tient pas ses promesses électorales, ce
qui arrive souvent, ou si
l’électeur vénal, une fois dans l’isoloir ne tient pas ses engagements, ce
que personne ne peut vérifier!
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