Nous vivons dans un pays où la situation économique est
catastrophique, où le chômage ne fait qu’augmenter en dépit de l’engagement de
nos dirigeants éclairés, où la dette de l’Etat continue d’augmenter malgré la
création permanente de nouveaux impôts qui ne parviennent même pas à compenser
l’augmentation croissante de ses dépenses, et nos hommes politiques lancent des
débats sur des sujets tout a fait secondaires pour faire diversion !
C’est ainsi que l’opinion publique a été instrumentalisée
depuis un an ou deux à propos du mariage pour tous, du travail le dimanche, de
la guerre au Mali, du vote des étrangers, de la libération des otages, du port du voile islamique, de
l’expulsion d’immigrants en situation irrégulière, des programmes scolaires, de
la semaine de 4 jours et demi pour les écoliers…. et maintenant le débat sur le
racisme, Arlésienne des politiciens et des médias, revient à la surface.
Ces débats sont en général menés par des intellectuels
experts en bons sentiments qui énoncent en général des principes qu’ils
voudraient voir appliquer, mais surtout par les autres. Et dans leurs brillantes analyses, les causes profondes du racisme sont d'ailleurs rarement évoquées.
Les Français ne sont pas plus racistes que les citoyens
d’autres pays. Ils ont montré dans le passé qu’ils savaient intégrer des gens
venant de tous les horizons et ils ont profité de cette immigration qui a
enrichi leur culture.
Mais le racisme est une affaire de dosage. Si nous
accueillons trop d’immigrés en peu de temps, nous sommes incapables de leur
fournir des conditions de vie décente. Ceux-ci n’ont alors d’autre ressource
que de se regrouper en communautés qui ne peuvent s’intégrer dans notre société
et peuvent ainsi constituer une gêne pour nos compatriotes.
Si une famille Africaine vient s’installer dans le voisinage
ou dans l’immeuble, cela est plutôt sympathique pour la plupart d’entre nous.
Mais si notre immeuble ou notre rue est soudain envahie de familles étrangères,
avec des coutumes, des habitudes de vie et des comportements différents des
nôtres, alors il est parfaitement légitime que nous préférions vivre dans un
autre environnement. Peut-on appeler cela du racisme ?
Comment peut-on critiquer nos compatriotes de préférer vivre
entre eux ? Est-ce que l’on reproche à nos émigrés de se regrouper par
communautés ?
La vérité est qu’aujourd’hui il n’est plus possible de
parler de qui que ce soit sans encourir des reproches. Le moindre commentaire est
considéré comme une insulte et voit son auteur immédiatement fustigé et accusé
de racisme, par un système médiatico-politique à l’affût.
C’est un comble de voir que, écartée du pouvoir très
longtemps sous la 5ème République la gauche qui, avec ses intellectuels, avait combattu à l’époque "l’ordre moral", est maintenant parvenue à en imposer un nouveau, plus contraignant pour les libertés de chacun! Où est le progrès ?
Et les Français sont de plus en plus nombreux à se dire
maintenant que, sur ce plan là au moins, ils préféraient le monde d’autrefois !
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