La France compte un nombre record de communes (36000) mais
ses habitants y sont très attachés, ainsi qu’à leur maire et à leur mairie. Les
élections municipales sont d’ailleurs celles qui ont le plus fort taux de
participation, et les élus sont les seuls avec qui les gens peuvent vraiment discuter.
Le regroupement est toujours difficile car chaque commune a
des problèmes souvent spécifiques sur lesquels leurs habitants entendent bien
garder un contrôle. Leur coût administratif est assez modeste car la plupart
des conseillers municipaux font du bénévolat et les maires et adjoints de la
plupart des communes sont modestement rémunérés. Il est donc préférable de les garder,
car une réforme passerait très mal.
Les structures d’intercommunalité encouragées par l'Etat, tentative masquée de
réduction à terme du nombre de communes, par contre devraient faire l’objet
d’une loi stricte pour imposer leur existence comme un moyen de réduire les
dépenses et non de les augmenter. Elles doivent se limiter à être un outil pour les Maires pour la coordination
locale des décisions et des projets, la mise en commun de moyens et la recherche d' économies d’échelle.
Les départements créés à la Révolution, existent depuis
tellement longtemps qu’il paraît impossible de les supprimer. Ils font partie intégrante de notre République. Leur suppression aurait d'ailleurs un coût considérable que l'on ne mesure pas très bien!
Les régions par contre qui ont été créées plus récemment
devraient elles être réformées et limitées à cinq ou six, au lieu de la
vingtaine actuelle. Des économies importantes seraient ainsi réalisées.
Une telle réforme qui n’est pas un grand bouleversement
serait très facile à faire. Elle créerait des régions de la taille de celles que l’on
trouve chez nos voisins.
Mais elle n’aurait aucun sens, sans une redéfinition complète
des responsabilités de chaque entité, basée sur une véritable décentralisation
des pouvoirs de décision et des ressources, décentralisation que nous n’avons jamais été
capables de faire en France jusqu’à présent, la mentalité jacobine faisant toujours
de la résistance!
Il faut aussi surtout changer la mentalité des Maires ou des Présidents de région ou de département et leur donner une culture d'entreprise avec ses réalités économiques, ou tout simplement celle du bon père de famille, qui amène les gens à ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent, et à faire des budgets qui adaptent les dépenses aux recettes et non l'inverse!
Après les augmentations énormes des impôts décidés par l'Etat et les collectivités ces dernières années, cette culture va devenir obligatoire pour baisser un jour les niveaux records de prélèvements en France!
Il faut aussi surtout changer la mentalité des Maires ou des Présidents de région ou de département et leur donner une culture d'entreprise avec ses réalités économiques, ou tout simplement celle du bon père de famille, qui amène les gens à ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent, et à faire des budgets qui adaptent les dépenses aux recettes et non l'inverse!
Après les augmentations énormes des impôts décidés par l'Etat et les collectivités ces dernières années, cette culture va devenir obligatoire pour baisser un jour les niveaux records de prélèvements en France!
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