En ne tenant parfois aucun compte des promesses qu'ils ont faites pour être élus, les hommes politiques ont une façon cynique et méprisante de se moquer des Français qui nous laisse toujours pantois !
Le brillant numéro de Francois Hollande lors de son
débat télévisé avec Nicolas Sarkozy ; « Moi Président je ferai
ci, Moi président je ne ferai pas
çà, Moi président, blah, blah, blah… » est resté dans toutes les mémoires
et se rappelle malheureusement à nous quasi quotidiennement pour mettre en
évidence l’opposition entre ses paroles et ses actes.
Certes nous savions que certaines promesses sur le plan
économique étaient difficiles à tenir, et il a d’ailleurs été prudent dans ce
domaine, mais on pourrait au moins attendre du Président qu’il explique
pourquoi il est conduit à prendre, ou ne pas prendre, telle ou telle décision, en contradiction avec
ses propos de campagne.
La réintroduction de l’augmentation de la TVA pour financer la
baisse des charges des entreprises par exemple, méthode implacablement
condamnée avant l’élection Présidentielle et immédiatement abrogée, aurait du
nous valoir quelques explications, comme pour nous dire qu'à la réflexion cette méthode
n’était pas si mauvaise après tout !
Mais rien ! Un homme politique ne ment pas et ne se
trompe jamais ! Il pense qu’il suffit d’habiller la chose différemment
pour leurrer les gens et de faire le gros dos devant l’avalanche de critiques
et de quolibets médiatiques, tous jugés naturellement injustes et excessifs !!
Dans le domaine sociétal par contre, personne n’avait demandé
à Hollande de s’engager pendant sa campagne à ne pas nommer lui-même les
responsables d’instances publiques comme le CSA par exemple. Tous ses
prédécesseurs l’avaient fait et ils les avait fortement et justement éreintés
par ses critiques pour ne pas avoir respecté la neutralité, la transparence, le pluralisme et
l’indépendance de cette instance. Il s'était déclaré en particulier "inquiet et consterné" par la nomination de Michel Boyon, ex-directeur de Cabinet de Raffarin à Matignon, à la tête du CSA!
Et puis vlan ! Il vient de nommer à la tête de
l’Organisme de contrôle de la Télévision Olivier Schramek, ex-Directeur de Cabinet de Jospin à Matignon, un de ses proches du parti
socialiste, qui est peut être un homme de qualité, mais qui n’est ni neutre
politiquement, ni compétent dans le domaine audiovisuel. Et bien sûr les
Français n’ont droit à aucune explication! Dormez en paix braves couillons,
c’est moi qui décide !
Est-il possible de rêver à un pouvoir composé un jour de personnel
politique compétent, intègre, sincère honnête et désintéressé ?
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