Il vient d’être relaxé par un tribunal qui jugeait la malversation de députés européens de son MODEM qui avaient illégalement utilisé leurs assistants parlementaires au bénéfice de leur parti, et dont cinq d’entre eux ont été sévèrement condamnés. Fort de cette virginité prétendument retrouvée, et se prenant sans doute pour l’immaculée conception, il a tenu à apitoyer les foules sur le cauchemar qu’il avait vécu, conséquence de ces accusations, durant sept années !
Le Tribunal, qui a rendu son jugement au bénéfice du doute, faute de preuves écrites sur sa connaissance de ces malversations, ne peut être juridiquement critiqué. Mais comment peut-on un instant imaginer que le patron du Modem ignorait ce qui se passait dans son micro parti ? Comment est-il possible que ces députés qu’il avait adoubés ne rendaient aucun compte à leur patron sur leurs activités, Comment peut-on croire qu’en rencontrant fréquemment à Paris ces assistants parlementaires dont le travail était à Strasbourg, il ne se posait pas de questions ? Comment peut-on admettre que des lampistes du parti soient condamnés, mais leur chef gracié ?
François Bayrou, en homme politique avisé, tente alors d’exploiter immédiatement ce jugement favorable, clamant haut et fort son innocence, malgré le doute qui subsiste et avant qu’un appel du jugement ne soit fait par le Parquet. Il décide de négocier son retour en politique saisissant l’opportunité de la poursuite en cours de constitution du nouveau gouvernement.
Il pose alors des exigences exorbitantes au chef de l'Etat, pensant que celui-ci a besoin du soutien de son MODEM à l’Assemblée Nationale. D’après les médias, il demande un poste de numéro deux du gouvernement pour lui-même, ainsi que l’attribution de cinq ministères à des membres de son parti !
Le Président Macron et son Premier Ministre Attal ne s’en laissent pas compter, car ils ne tiennent pas à céder au chantage et à utiliser ce personnage de plus en plus sulfureux, et sans doute bien placés pour savoir qu’il n’en avait pas encore terminé avec la Justice. Ils lui concèdent toutefois trois ministres !
Notre orgueilleux Gascon fortement dépité, fait alors une déclaration solennelle aux médias pour sauver la face, dans laquelle il annonce avoir refusé de participer au gouvernement « faute d’accord profond sur la politique qui sera menée !!! » On croit vraiment rêver !
Le Parquet vient de faire appel de la relaxe de notre mégalomane qui vise ouvertement l’élection présidentielle de 2027 ! Ce malheureux, va pouvoir retourner à son cauchemar et cela nous fait vraiment de la peine !
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