Dans toutes les évaluations faites sur le plan
international, notre pays, fier autrefois de son système d’éducation, se
retrouve en queue de peloton pour la qualité et l’efficacité de ses
enseignements à l’école et à l’Université.
Cela ne semble pas émouvoir beaucoup nos ministres qui se
succèdent, car ils préfèrent se focaliser sur des réformes secondaires comme la rénovation de l’enseignement du
Grec et du Latin qui provoque d'ailleurs dans le landernau de nos intellectuels patentés
ires, invectives et criailleries !
Et puis la situation économique de notre pays s’aggrave chaque
jour de plus en plus avec l’augmentation du chômage, particulièrement celui des
jeunes, au point que des programmes de formation professionnelle font
constamment l’objet de décisions politiques, généralement irréalistes et de
toutes façons peu suivies d’effets.
C’est quand même un paradoxe de voir qu’aujourd’hui, selon nos entreprises, plus de 200.000 offres d’emploi ne trouvent pas preneur faute
de candidats qualifiés, dans un pays dévasté par le chômage!
Pendant ce temps là, imperturbables, les responsables de
notre Education Nationale nous parlent de laïcité ou d’égalité des
chances, mais quelle égalité, celle devant l’impossibilité de trouver un
emploi ?
Notre système d’éducation n’est plus du tout adapté au monde
actuel. Basé sur des principes ancestraux qui voulaient que l’on forme avant
tout les esprits pour que les jeunes puissent ensuite se
« débrouiller » eux mêmes pour trouver un emploi, il doit d’urgence
être réformé complètement pour mieux préparer ceux-ci à entrer immédiatement dans la vie active.
Le monde va très vite aujourd’hui et il est incompréhensible
que les jeunes qui viennent de sortir du système scolaire aient ensuite besoin
d’une formation car ils ne parviennent pas à pénétrer le monde du travail !
La détresse de notre système est telle que nos brillants, mais impuissants, hommes
politiques en viennent maintenant à souhaiter le rétablissement du service
militaire, non pas pour les besoins de notre Défense, mais pour donner une
formation à notre jeunesse. Les mérites de nos Armées, si souvent décriées dans
le passé, sont au moins enfin reconnus ! Mais elles ont d’autres
préoccupations aujourd’hui et n’ont plus leurs moyens d’autrefois !
Si le prochain Ministre de l’Education Nationale, qui
sera nommé en 2017, prend ce problème à bras le corps, il aura
du pain sur la planche! De toutes façons, il ne pourra plus se contenter de lancer les réformettes
auxquelles tous ses prédécesseurs nous ont habitués!
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