mercredi 1 juillet 2015

La Grèce : l’arbre qui cache la forêt.




C’est un pays dirigé par la gauche, à qui les gouvernements précédents de droite comme de gauche au pouvoir depuis des dizaines d’années, ont légué une situation économique catastrophique.

C’est un pays qui n’a pas su lutter contre la fraude fiscale, et qui a emprunté massivement profitant des faibles taux d’intérêt obtenus avec le parapluie Européen et le confort de l'Euro.

C’est un pays qui a fortement augmenté sa dette, à seule fin de financer ses dépenses de fonctionnement, accroitre son  nombre de fonctionnaires ainsi que leurs salaires.

C’est un pays en grande difficulté aujourd’hui, incapable de réduire ses dépenses publiques et qui a lourdement augmenté les impôts pour tenter de réduire ses déficits, et dont on ne voit pas comment il peut un jour rembourser sa dette !

C'est un pays qui n'a pas respecté les règles budgétaires de la communauté Européenne.


Nous ne parlons pas de la France, mais de la Grèce !

C’est un constat terrible aujourd’hui, et le comble est que les partenaires Européens, France en tête, lui jettent la pierre alors qu’ils ont presque tous, dans une période difficile certes,  fait preuve plus ou moins du même laxisme et sont aujourd'hui très endettés!

Tout le monde est le dos au mur devant cette situation de la Grèce. Le FMI qui gère des fonds internationaux et essaie d’aider de nombreux pays en difficulté, ne peut a nouveau accepter des reports de remboursement de dette, car l’exemple ferait école auprès des autres pays dans le monde qu'il assiste! Il doit aussi rendre des comptes à ses mandataires!

Les Européens ne peuvent continuer à mettre sans fin de l’argent dans un puits sans fond, car ils ont d’autres partenaires en grande difficulté qui ne comprendraient pas de nouvelles largesses pour la Grèce. Les fourmis espagnoles, portugaises, irlandaises ou italiennes qui ont fait de gros efforts, ne veulent pas payer pour la cigale grecque!

Le gouvernement d’extrême gauche élu par les grecs et qui leur a, comme ses prédécesseurs menti sur sa capacité à résoudre leurs problèmes, n’est absolument pas en position d'accepter les mesures drastiques qui s’imposent pour redresser l‘économie !

Malgré le manque évident de volonté des Grecs qui continuent de demander de l'argent mais refusent de faire des efforts supplémentaires, les pays Européens doivent absolument trouver une solution. Pourquoi pas accepter de prêter davantage  à la Grèce mais en exigeant maintenant de décider comment l'argent sera utilisé ? Après tout c’est comme cela que fonctionnent les banques qui prêtent de l’argent!

Mais si aucune solution n’est trouvée, alors la Grèce devra quitter l’euro ou l’Europe, ce qui serait pour elle un désastre immédiat, mais qui est sans doute pour elle la seule façon de s'en sortir! Et les Européens pourront alors se poser la question :  Who is next ? Qui sera le suivant ? Les Français de François Hollande feraient bien d'y réfléchir!

L'Europe attend le résultat de ce référendum. Les Grecs sont d'ailleurs dans la confusion la plus totale car qu'ils ne comprennent pas à quelle question ils vont répondre en votant oui ou non! Ils seront par conséquent le jouet des lobbies politiques, médiatiques, économiques syndicaux ou culturels!

Un message des leaders des pays Européens au peuple Grec aurait quand même été le bienvenu avant ce referendum! Mais aucun d'entr'eux n'a eu le courage de se mouiller approuvant tacitement la position Européenne! Quelque soit le résultat dimanche soir, il faudra donc retourner à la table de négociation. Si les Européens font de nouvelles concessions, envisagent-ils alors de les faire approuver par referendum dans leurs divers pays?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ami lecteur, vos commentaires seront pour nous très précieux.