mardi 1 mai 2012

Combat de coqs

Le débat attendu aura lieu demain soir, les Français seront nombreux devant leur poste de télévision, ils savent qu'ils n'auront pas plus la réponse aux vraies questions qu'ils ne l'on eue lors des débats précédents.

Ils seront là pour assister à un combat de catch, à une lutte entre deux hommes qui ambitionnent d'être leur Président lundi prochain et qui feront tout pour les séduire ou ne pas les repousser, tout pour terrasser l'adversaire!

La presse désignera le lendemain un vainqueur, bien sûr pas celui qui aura fait les meilleures propositions pour sortir notre pays de la crise, mais celui qui aura produit la meilleure formule, le plus grand coup de gueule, la plus crédible indignation.

Sarko voulait trois débats. Schmol, qui voulait limiter le nombre d'opportunités où son adversaire pouvait  refaire son retard, n'en a accepté qu'un seul et nous a ainsi épargné des parlotes inutiles.

Cette grand messe aura lieu sur les lucarnes de France Télévision et TF1, en présence des journaleux habituels qui ne sont malheureusement pas pris parmi les plus grands professionnels et qui poseront les questions de routine habituelles, sans aucune agressivité autre qu'apparente pour ne pas blesser leur futur patron.

Pourquoi donc faut-il toujours  laisser de coté les grands journalistes politiques que nous avons en France tels que par exemple F.O. Gisbert,  J.F. Kahn, C. Barbier, G. Roquette, S. July, JP Elkabach, A Chabot, C. Ney ... et bien d'autres encore, ainsi que nos journalistes économiques pleins de talent, qui ont tous quand même un peu plus d'"épaisseur",  pour donner la priorité à ceux qui lisent des prompteurs à longueur d'année à la télévision pour nous parler principalement des faits divers d'actualité?

C'est sans doute parce que dans un tel débat les candidats ne veulent pas être déstabilisés par des questions intelligentes et percutantes, pertinentes ou impertinentes.

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