mardi 15 mai 2012

Les premiers petits dérapages de Schmol

Le problème des hommes politiques est qu'ils parlent trop et multiplient ainsi les risques de se retrouver un jour en contradiction avec des déclarations souvent inutiles.

Les médias ont fait ressortir avec juste raison que Schmol s'était engagé, s'il était élu, à ne pas s'entourer de personnes ayant été un jour condamnées. Et paf! la première nomination qu'il fait, c'est Jean Marc Ayraud au poste de Premier ministre, condamné un jour dans l'exercice de ses fonctions à six mois de prison pour favoritisme dans l'attribution de marchés publics!

Bien sûr cette affaire est ancienne et personne n'en veut plus aujourd'hui à l'intéressé, mais tout de même, il y a de quoi être choqué par cette contradiction.

Après avoir critiqué son adversaire pour avoir divisé les Français et prôné le rassemblement, le nouveau Président, une fois investi, commet plusieurs maladresses successives.

D'abord il fait l'éloge de tous les Présidents de la 5ème République, sauf celle de son prédécesseur à qui il se contente simplement de souhaiter bonne chance dans sa nouvelle vie.

Ensuite après s'être proclamé Président de tous les Français, il invite a déjeuner à l'Elysée les anciens Premiers Ministres, mais naturellement seulement ceux qui sont socialistes!

Enfin il se rend après ce déjeuner à une grande réception  à la Mairie de Paris où se retrouvent tous les ténors de son Parti qui piaffent d'impatience pour obtenir un CDD dans la nouvelle administration. Ce n'est pas un bon début pour un Président rassembleur!

Mais ceci n'est rien et sera vite oublié si Schmol remporte toutes les batailles qu'il a lui même définies au cours de sa campagne électorale pour rétablir la santé économique de notre pays..

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