mardi 10 août 2021

Il faut réformer notre Etat de droit !


 

Un nouveau crime abominable vient d’être commis en France par un émigrant Rwandais qui a tué le prêtre qui l'avait recueilli pour l’aider ! L’assassin est un récidiviste qui avait déjà mis le feu à la cathédrale de Nantes, mais était laissé provisoirement en liberté en attendant que la Justice en ait terminé avec ses laborieuses procédures, lui laissant ainsi le champ libre pour commettre d’autres attentats !

 

Dans notre pays, qui revendique être le pays des « Droits de l’Homme », tout le monde est d’accord sur ces droits inaliénables définis depuis longtemps déjà, et qui ne sont remis en cause par personne ! Mais l’on peut légitimement s’interroger sur la mise en musique juridique et sur les modes d’application pratique des principes énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, qui commencent à créer beaucoup trop de problèmes dans notre société. Car ces droits destinés à protéger tous les hommes contre les exactions en tous genres, s’avèrent finalement être, bien trop souvent, une menace pour leur sécurité.

 

Comment peut-on accepter en effet que notre Justice puisse laisser ainsi en liberté des individus dangereux pour la société, du simple fait de ses recours multiples, de ses attentes de jugement, de ses manquements, de ses vices de procédures, de ses suspensions ou remises de peine, ou de sa lenteur en général ? 


L’application pratique de la Charte des Droits de l’Homme aux criminels ne devrait pas se faire aux dépens des victimes potentielles de notre société. Elle ne devrait pas non plus paralyser l’action de la puissance publique comme c'est trop souvent le cas dans beaucoup de domaines !

 

Le problème vient de la judiciarisation des principes des Droits de l’Homme. Erigée en dogme, elle défie trop souvent en effet la logique, le réalisme et la prévention, et elle permet aux juges de toujours se réfugier derrière des arguments juridiques pour justifier leurs lenteurs, leurs erreurs, leurs décisions, ou l’absence de celles-ci.

 

Un ami avocat américain m’expliquait un jour qu’il n’y avait absolument rien à redire sur le déroulement du procès d’OJ Simpson, acquitté après avoir commis un crime de sang atroce. Il prétendait que ce procès avait été mené en stricte conformité avec la loi, mais affirmait en même temps que lui-même n’avait aucun doute sur la culpabilité de l’intéressé ! 

 

C’est de cette logique juridique totalement absurde que notre Justice doit sortir ! En appliquant de manière trop pointilleuse et trop lente ses procédures compliquées, en acceptant totalement cette paralysie de son action, elle peut être accusée, après tout, du délit de mise en danger de la vie d’autrui ou de la non-assistance à population en danger! En matière criminelle, les Droits de l’Homme n’ont pas vocation à ne protéger que les coupables, mais l’ensemble de la Société !


Les droits, que nous voulons inaliénables pour chaque individu devraient aussi être assortis d'un certain nombre de devoirs qu'implique la vie en société, comme le respect de ses valeurs, de ses lois et des personnes, et en être en quelque sorte une contrepartie. Il n'est pas normal que notre République accorde des droits, sociaux par exemple, à ceux qui ne respectent pas ou ne font aucun effort pour respecter ses règles ou ses principes. Nous privons bien déjà d'un droit essentiel qu'est la liberté  pour ceux qui commettent des crimes ou des délits.  


Pourquoi ne pas ajouter un chapitre "devoirs" dans notre charte des droits de l'homme ? Cela ferait réfléchir tous ceux qui ne comprennent notre état de droit qu'avec la lettre "s" au mot droit !

 

 

 

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