Un
nouvel incident grave de chasse vient de se produire dans le Département de
l’Oise à La Croix Saint Ouen. Des chasseurs ont poursuivi un cerf complètement
épuisé, qui s’est réfugié dans le jardin d’un particulier. Après avoir roué de
coups l’animal pour le faire bouger, le maitre de chasse l’a froidement exécuté
devant le public et des représentants de la Gendarmerie.
Depuis ce jour les réseaux sociaux et
toutes les associations contre la chasse ne cessent de protester contre la
chasse à courre. Une messe traditionnelle de la Saint Hubert à été fort opportunément
annulée peu après par une Fédération de chasseurs qui a en même temps condamné
le maitre de chasse, afin d’apaiser les réactions du public.
Mais
le mal est fait ! Et l’on
peut maintenant parier sur le fait que ce nouvel incident va enclencher la
procédure d’interdiction de cette pratique moyenâgeuse, comme cela a déjà été
le cas dans certains de nos pays voisins.
Les
gens en effet ne tolèrent plus aujourd’hui que l’on s’acharne ainsi sur les
animaux en les faisant souffrir. C’était déjà le cas pour les conditions
d’abattage des animaux domestiques, et la chasse en général risque maintenant
d’être fortement remise en question .
Pour
justifier leur passion ou leur passe temps, nos chasseurs nous expliquent
qu’ils sont indispensables car ils participent à la régulation des populations
d’animaux sauvages, sans laquelle nous serions envahis par ces espèces.
La
régulation est peut être nécessaire, mais pourquoi faut-il pour y parvenir
apeurer ces animaux au son du cor, à cheval et en uniforme, avec des meutes de
chiens affamés et de vététistes ?
Pourquoi donc faut-il ensuite naturaliser les têtes des animaux pour les exposer dans son salon afin de montrer sa fierté, d’en avoir tué un ou plusieurs ?
Et
que penser de la chasse aux faisans
élevés spécialement par des hommes dans les mains desquels ils viennent
manger, pour être ensuite livrés sans méfiance aux chasseurs à la sortie des
faisanderies ?
Les
chasses à courre ne sont guère
plus acceptables que les corridas ou la mise à mort du taureau est organisée
pour le seul plaisir des hommes et qui sont aujourd’hui au banc des accusés. Et
pourtant dans leur cas, et contrairement à nos chasseurs, le toréador bien
qu’aidé par les actions d’épuisement de son adversaire, lui risque sa
peau !
Donnons
aux chasseurs un délai pour se retourner et abolissons cette pratique hors du
temps, qui n’a toujours profité qu’à quelques aristocrates ou parvenus
privilégiés !
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