Il y a huit ans les Américains se sont dotés d’un Président
qui faisait presque l’unanimité sur la planète. Tout le monde saluait en effet
la hardiesse du peuple d’outre atlantique qui venait d’élire un Président de
race noire pour la première fois de son histoire croyant ainsi avoir mis fin au
racisme endémique de ce pays.
De surcroit, ce jeune homme politique très brillant et très sympathique, avait
commencé son premier mandat par des déclarations montrant une volonté ferme de
se battre pour la paix dans le monde, déclarations qui lui avaient valu, de
manière sans doute prématurée, le Prix Nobel de la Paix !
Mais tout le monde se félicitait de voir un Président
Américain décidé à mener une autre politique pour améliorer le sort de son
peuple, rétablir des bonnes relations internationales et favoriser la paix
dans le monde !
Baraq Obama est aujourd’hui à l’heure du bilan qu’il doit
évoquer dans quelques jours pour son dernier discours de Chef d’Etat. De quoi
va-t-il se féliciter ? Sur le plan intérieur les réformes très positives
qu’il a menées sont déjà remises en cause par son successeur car il n’a pas vraiment
su, ni les pérenniser, ni convaincre ses compatriotes de leur bien fondé.
Ses compatriotes ne lui ont pas été gré de son action et des succès qu'il revendique, pour l'emploi en particulier, puisqu'ils ont élu un successeur qui va mener une toute autre politique, et qui ne lui ressemble pas du tout! Et puis malgré sa présence à la tête de l'Etat les attitudes racistes se sont multipliées et même dans sa propre administration!
Sur le plan international, la déception a été totale. Certes on peut apprécier qu’il n’ait déclenché aucune guerre, même si des imbéciles lui ont parfois reproché sa passivité ! Mais aucun problème n’a été réglé. Le problème Israélo Palestinien, sur lequel on l’attendait pour trouver une solution, en est au même point qu’il y a huit ans, et ceci malgré ses mauvaises relations avec l'Etat d'Israel dont le Premier Ministre Netanyahu s’est permis de rendre visite à son congrès sans même venir le saluer !
Ses compatriotes ne lui ont pas été gré de son action et des succès qu'il revendique, pour l'emploi en particulier, puisqu'ils ont élu un successeur qui va mener une toute autre politique, et qui ne lui ressemble pas du tout! Et puis malgré sa présence à la tête de l'Etat les attitudes racistes se sont multipliées et même dans sa propre administration!
Sur le plan international, la déception a été totale. Certes on peut apprécier qu’il n’ait déclenché aucune guerre, même si des imbéciles lui ont parfois reproché sa passivité ! Mais aucun problème n’a été réglé. Le problème Israélo Palestinien, sur lequel on l’attendait pour trouver une solution, en est au même point qu’il y a huit ans, et ceci malgré ses mauvaises relations avec l'Etat d'Israel dont le Premier Ministre Netanyahu s’est permis de rendre visite à son congrès sans même venir le saluer !
Les relations avec la Russie se sont détériorées de par le
mépris et la propagande Américaine vis a vis de ce grand pays, appuyé en cela,
il faut le reconnaître même si c’est difficile, par la diplomatie
«suiviste » des pays Européens qui ont continué de tout faire pour provoquer leur
grand voisin !
Quant au retrait des troupes Américaines d’Irak, qu’il avait
promis après le fiasco retentissant de son prédécesseur, il l'a fait si précipitamment et si maladroitement, qu’il a favorisé la création de Daesch à l’origine du développement de la guerre en Syrie.
Quel bilan pour un Prix Nobel de la Paix !
Quel bilan pour un Prix Nobel de la Paix !
Bien sûr, un Congrès hostile les trois quarts du temps durant ses deux mandats, et
des lobbies surpuissants ont sans aucun doute paralysé l’action de ce Président
qui s’en va par la petite porte en prenant de peu glorieuses dernières
décisions. Comme par exemple la non utilisation du veto Américain à l’ONU pour
bloquer la résolution condamnant Israel pour ses constructions dans les
territoires occupés, décision certes positive mais qui restera dans les mémoires
comme un règlement de compte avec Netanyahu et une manière très tardive de vouloir se faire
pardonner l’inaction qui fût la sienne dans le conflit du Moyen Orient !
Et puis l’expulsion récente et précipitée de 35 diplomates
Russes, que les Américains ont l’outrecuidance d’accuser de piratage
informatique, les sanctions et autres provocations contre la Russie, marqueront Baraq Obama comme le
Président qui a pris le risque de rétablir la guerre froide tout en permettant très maladroitement à son ennemi Vladimir Poutine de reprendre la
main sur le plan international!
Ces critiques paraitrons déplaisantes ou injustes à certains, car les louanges sont de mise au moment du départ de personnages aussi charismatiques. Mais le ressentiment est inévitable quand les hommes en qui l'on mettait beaucoup d'espoir, ont fortement déçu!
Ces critiques paraitrons déplaisantes ou injustes à certains, car les louanges sont de mise au moment du départ de personnages aussi charismatiques. Mais le ressentiment est inévitable quand les hommes en qui l'on mettait beaucoup d'espoir, ont fortement déçu!
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