D’abord simplifier l’organisation de l’administration
territoriale, c’est avant tout supprimer des postes pour les hommes politiques
chargés de cette simplification ! Mais au delà de la défense de leurs intérêts
personnels, ceux-ci auront beau jeu de prétendre que regrouper des
collectivités va conduire à des injustices en supprimant des sièges
administratifs et des emplois dans certaines villes qui seront perdantes sur les
plans économique et culturel, ce qui n’est pas faux ! Rappelons nous le traumatisme créé en 1974 à Draguignan lors du transfert de la préfecture du Var à Toulon!
La suppression des communes ou des départements n’aura donc pas l’assentiment des Français concernés et l’on imagine les innombrables
querelles de clocher qui vont se développer. Bernadette Chirac avec son canton a déjà montré le chemin! Il y aura toujours une personnalité politique lésée par tel ou tel changement et les accusations de partialité seront très nombreuses!
Nous nous en tenons à notre première suggestion :
réduire le nombre de régions (au découpage utilisé pour
les Européennes par exemple), maintenir les départements qui font
partie de notre culture et de notre identité, et conserver les communes auxquelles
nos compatriotes sont très attachés. La réduction des dépenses doit se faire essentiellement
en « dégraissant notre administration » et en procédant à une
décentralisation véritable des décisions.
Le drame en France est que tout changement de notre
structure administrative, prétendument destiné à améliorer son efficacité,
augmente en réalité les dépenses!! Les tentatives de décentralisation depuis 1982 ont toutes
entrainé une inflation du nombre de fonctionnaires par duplication des moyens. En effet l’Etat garde ses effectifs car il ne
peut se résoudre à abandonner son contrôle, et des moyens supplémentaires nécessaires sont créés
dans les collectivités. Et quand au contraire on veut centraliser, on crée
alors de nouvelles structures et on multiplie les doublons, comme lors de la création des communautés de communes par exemple.
Par conséquent, pourquoi changer une organisation, coûteuse parce qu’elle est très mal gérée, et quelles garanties avons nous que le nouveau système mis en place le sera mieux, connaissant la propension de nos élus à créer artificiellement des emplois pour des raisons politiques ?
Par conséquent, pourquoi changer une organisation, coûteuse parce qu’elle est très mal gérée, et quelles garanties avons nous que le nouveau système mis en place le sera mieux, connaissant la propension de nos élus à créer artificiellement des emplois pour des raisons politiques ?
Le système actuel, avec ses départements et communes est un
excellent outil d'organisation et de décentralisation administrative, à la condition que
l’on veuille vraiment la faire et que l’on s’attaque sérieusement à une
meilleure répartition des responsabilités sous le contrôle des régions. Sa
suppression serait un paradoxe, en contradiction totale avec la volonté de décentraliser les
décisions au plus près du terrain. Les communes et département font partie de notre patrimoine historique et culturel, ce qui n'est pas bien sûr une raison pour ne rien changer, mais certainement une chose à prendre en compte avant de tout bouleverser sans garantie réelle de réduction de nos dépensas publiques !
La sagesse et le courage voudraient donc que l’on s’attaque d’abord à la
réduction progressive des dépenses du système actuel, tel qu’il est, mais avec une réduction obligatoire du nombre de régions facile à entreprendre car cette structure est plus récente, et à ultérieurement envisager des modifications de structure, car après tout c'est la recherche d'économies qui doit être le seul objectif.
On peut y parvenir en commençant par ne plus remplacer les fonctionnaires administratifs qui vont partir en retraite en grand nombre dans les prochaines années. Mais bien sûr à la condition de s'attaquer sérieusement à la réorganisation complète du travail dans notre administration, avec la simplification de nos procédures, trop souvent lourdes ou inutiles, et en redéfinissant les fonctions de chacun, afin que ceux qui restent ne soient pas surchargés et que le Service Public soit convenablement assuré. Pourquoi ne pas confier cette mission à des cabinets d'organisation dont c'est la compétence, comme le font les grandes entreprises bien gérées?
On peut y parvenir en commençant par ne plus remplacer les fonctionnaires administratifs qui vont partir en retraite en grand nombre dans les prochaines années. Mais bien sûr à la condition de s'attaquer sérieusement à la réorganisation complète du travail dans notre administration, avec la simplification de nos procédures, trop souvent lourdes ou inutiles, et en redéfinissant les fonctions de chacun, afin que ceux qui restent ne soient pas surchargés et que le Service Public soit convenablement assuré. Pourquoi ne pas confier cette mission à des cabinets d'organisation dont c'est la compétence, comme le font les grandes entreprises bien gérées?
Les réformes annoncées par
Hollande et Valls vont susciter tellement de protestations, mobiliser et passionner tellement de gens, pendant des mois et des années, que l’on peut se demander s’il
ne s’agit pas encore d’un nouvel enfumage pour détourner l'attention de nos vrais problèmes et de notre incapacité à
réduire comme promis nos dépenses publiques !
Mais ont-ils réfléchi aux traumatismes qu'ils vont créer chez les Français, toujours amateurs de réformes quand elles ont lieu chez leurs voisins? S'ils persistent dans ces réformes, ils risquent de le payer cher en 2017! Ou bien sachant que cette réforme ne passera pas le vote du congrès pour la modification nécessaire de la constitution, veulent-ils simplement mettre en défaut l'opposition? La phrase de Hollande: "On verra qui sont les conservateurs!" peut valider cette hypothèse!
On peut parier que cette réforme avortera soit du manque de majorité pour procéder à la nécessaire modification de la la constitution, soit du refus du Conseil Constitutionnel si l'on essaie de biaiser en l'absence de majorité au congrès.
Mais ont-ils réfléchi aux traumatismes qu'ils vont créer chez les Français, toujours amateurs de réformes quand elles ont lieu chez leurs voisins? S'ils persistent dans ces réformes, ils risquent de le payer cher en 2017! Ou bien sachant que cette réforme ne passera pas le vote du congrès pour la modification nécessaire de la constitution, veulent-ils simplement mettre en défaut l'opposition? La phrase de Hollande: "On verra qui sont les conservateurs!" peut valider cette hypothèse!
On peut parier que cette réforme avortera soit du manque de majorité pour procéder à la nécessaire modification de la la constitution, soit du refus du Conseil Constitutionnel si l'on essaie de biaiser en l'absence de majorité au congrès.
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