mardi 1 novembre 2011

Planche pourrie

Peut-on imaginer plus planche pourrie que ce monsieur Papandréou, premier ministre de la Grèce, qui vient de se distinguer en trahissant ses partenaires Européens qui venaient de faire de très gros efforts pour sauver son pays de la faillite?

En décidant de soumettre à un référendum un plan difficilement élaboré qui conduit notamment nos banques Européennes à renoncer à une grande partie de leurs créances en Grèce afin de secourir ce pays en grande difficulté et sauver l'Euro qu'il a mis en péril par sa gestion catastrophique, ce politicien vient de porter un très grand coup à nos économies. Les Européens étaient pourtant redevenus crédibles avec ce plan, et étaient parvenus à rassurer des marchés, qui vont maintenant à nouveau s'affoler.

Demander l'avis des Grecs qui ont déjà subi plusieurs plans d'austérité successifs, n'est pas en soit criticable. Mais pourquoi donc ne pas l'avoir demandé plus tôt? Pourquoi ne pas avoir prévenu les gouvernements des pays de l'euro lors des récentes et difficiles négociations?

Beaucoup d'observateurs pensent en plus qu'il s'agit d'un coup politique de Papandréou pour porter ce plan à son crédit et tenter ainsi de faire remporter par le Pazok, son parti politique, de prochaines élections anticipées devenues inévitables. Si celà est vrai, c'est le degré zéro de la politique et Papandréou est bien fidèle à la réputation de ses ancêtres et de quelques autres politiciens Grecs! (notre blog du 16 Juin)

Le risque de rejet du plan de sauvetage par les Grecs est très grand. Ce plan est pourtant vital pour eux, mais trop d'injustices et d'inégalités se sont accumulées dans ce pays très mal géré. Acculée par les marchés, l'Europe ne peut plus maintenant tergiverser et elle n'a plus le droit à l'erreur.

Souhaitons que les gouvernements Européens sauront mettre les citoyens Grecs devant leurs responsabilités, en leur disant en particulier clairement qu'en cas de rejet du plan de sauvetage lors du referendum, leur pays serait alors condamné à quitter la zone Euro! Les conséquences seraient alors une bérézina pour l'économie Hellène.

Toute l'économie Européenne et même l'économie mondiale vont être maintenant suspendues à la décision d'un petit pays. Après avoir subi le cas récent de la Slovaquie, l'Europe doit faire sa mutation pour enfin cesser de donner de tels pouvoirs de nuisance aux plus petits de ses membres!

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