vendredi 8 août 2025

La fin de la mondialisation


Au cours des années 80, les puissances économiques occidentales ont poussé le monde vers la libération des échanges entre pays, influencés par les grandes sociétés multinationales, qui avaient pour objectif de s’ouvrir de nouveaux marchés. Certains justifiaient aussi ce concept, peut-être hypocritement, en disant vouloir donner une chance aux pays pauvres, de développer ainsi leur économie.

 Beaucoup de gens ont toujours été dubitatifs sur cette démarche qui consistait à faire jouer totalement la concurrence et amener les entreprises du monde entier a entreprendre et être de plus en plus dynamiques et compétitives. Les consommateurs de tous les pays ont d’ailleurs largement profité de cette mondialisation qui faisait baisser les prix et augmentait leur pouvoir d’achat !

 

Mais toute médaille a son revers car dans cette organisation du commerce mondial qui poussait tous les pays à se concurrencer pour survivre, les pays les moins performants, peu capables de s’adapter, voyaient certaines de leurs activités simplement disparaitre faute de compétitivité, souvent paralysés par leur niveau élevé de rémunération des travailleurs. On pouvait juger pour eux ce système comme plutôt injuste ! C’est le cas de la France dont les problèmes financiers actuels peuvent être ainsi en grande partie expliqués !

 

On peut se demander si pour les États-Unis, principaux promoteurs de la mondialisation, et parmi les pays qui en ont su au départ le plus en profiter, celle-ci n’a pas été pour eux en définitive, dans le long terme, un véritable fiasco politique et économique, et pour deux raisons. 

 

D’abord ce pays, en ouvrant grands ses marchés, a considérablement contribué au développement de l’économie de pays, comme la Chine qui l’a inondé de produits à bas coûts qui ravissaient les consommateurs américains,! Mais les Américains redoutent maintenant la concurrence de Pékin en passe de leur ravir la place de première puissance économique mondiale !

 

Ensuite, l’action incessante du Président Trump dans l’application de droits de douane inédits à tous les pays, qu’il explique parce que son pays a été exploité par les autres et a maintenant des balances commerciales déficitaires un peu partout, n’est-elle pas un très bel aveu que les États Unis n’ont pas eux-mêmes été capable de s’adapter à la mondialisation ?

 

Il est maintenant clair que c’est la fin de celle-ci, puisqu’aucun de ses partisans éventuels n’a la volonté de s’opposer aux Américains. Un nouveau chapitre du protectionnisme est en train de s’écrire, qui aura fatalement pour conséquence une récession de l’économie mondiale ! 

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