mardi 17 juin 2014

Les Grèves SNCF



 Faut-il s’étonner que les cheminots défendent des avantages acquis même si beaucoup de Français les trouvent exorbitants ?  Faut-il condamner le fait qu’ils utilisent le blocage du réseau ferroviaire pour faire valoir leurs revendications ? Faut-il regretter que ces gens qui ont la sécurité d’emploi, paralysent l’activité du pays au moment où la France est dans un état économique catastrophique ?

Tout cela était prévisible. La seule chose que l’on puisse reprocher à leurs syndicats est de se payer constamment notre tête, en prétendant vouloir défendre le service public et l’intérêt des usagers qu’ils ne considèrent même pas comme leurs clients !

Pendant des décennies, les divers pouvoirs publics ont consenti ou maintenu des avantages à cette profession par laxisme et pour maintenir la paix sociale. Cela pouvait être acceptable du temps ou l’absence de concurrence mondiale et la bonne santé de notre économie permettaient de le supporter.

Mais les hommes politiques d’aujourd’hui, par leurs actes et leurs propos n’ont jamais eu le courage de faire comprendre à cette profession, comme aux Français en général d’ailleurs, que cette situation était révolue. Au contraire, ils cèdent lâchement à toutes les revendications compromettant l’avenir de notre pays. Ne nous étonnons donc pas devant ces grèves surréalistes !

Nous avons besoin aujourd’hui d’un gouvernement à poigne qui prenne des décisions justes et radicales pour ramener tous nos compatriotes à plus de raison. Si l’on ne règle pas les problèmes, la France va se couper en deux : d’un côté les gens hyper protégés et privilégiés qui continuent de revendiquer et de l’autre ceux qui doivent se battre tous les jours pour trouver ou garder un emploi et qui en ont marre de payer pour les premiers sans en avoir même aucune reconnaissance !

La seule attitude pour le gouvernement est le courage et la fermeté. Il doit montrer qu’il n’y a plus rien aujourd’hui à attendre de l'Etat Providence, pour éviter que d’autres corporations se mettent en grève rapidement. Faut-il rappeler qu’il n’a même pas encore annoncé dans le détail les décisions concernant la réduction des dépenses publiques, décisions qui seront toutes des prétextes pour faire descendre les syndicats dans la rue ?

Ce gouvernement affaibli, qui n’a plus de majorité, y parviendra-t-il ? On peut en douter et être pessimiste sur la situation politique de notre pays dans les prochains mois où les manifestations de mécontentement vont se succéder. Attendons nous à un automne très très chaud et à des élections législatives anticipées qui apparaissent maintenant inévitables.



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