samedi 17 décembre 2011

Etat d’urgence

Les hommes politiques Français ont-ils compris la situation économique de notre pays?
On est en droit d’en douter! Ceux qui sont au pouvoir décident de mesurettes pour sortir de la crise actuelle, et ceux qui veulent y parvenir promettent la lune avec des solutions complètement irréalistes.

Un seul candidat se démarque : Francois Bayrou, quand il propose aux Français un programme ambitieux de sacrifices s’il était élu Président. On peut ne pas l’aimer. On peut ne pas le croire capable de mettre en œuvre un tel programme, lui qui a très peu fait comme Ministre de l’Education Nationale pour ne pas avoir à affronter les syndicats ! Il n’empêche qu’il est le seul à proposer actuellement un programme difficile, à des électeurs qui ont bien compris la situation de leur pays.

Comment peut-on encore continuer de faire voter des budgets en déficit alors que l’on prétend en même temps réduire la dette publique de la nation ? Comment peut-on espérer garder nôtre triple A, en présentant une telle gestion ?Le redressement de nos dépenses publiques est urgent et doit être entrepris immédiatement ! Des solutions existent si l’on décide de prendre les problèmes à bras le corps en ayant un peu de courage politique.

Pour améliorer notre situation, il faut cesser d’attendre la croissance, comme les sorciers Africains qui attendaient la pluie. On ne sait d’ailleurs pas vraiment si celle-ci sera autant synonyme d’emplois que dans le passé, mais elle n’a aucune chance de revenir si nous ne mettons pas d’ordre dans notre Economie.

Le redressement de la France est l’affaire de tous les Français. Deux principes doivent prévaloir : Travail et Solidarité. Certains apportent leur travail, d’autres leur argent.

Pour restaurer notre compétitivité, il nous faut travailler plus pour produire plus, sans gagner plus. C’est une notion que nous devons tous admettre pour sortir de la crise. Si nous ne le faisons pas notre niveau de vie baissera encore plus !

Il faut aussi que les Français les plus favorisés participent à cet effort national par une plus grande contribution aux dépenses de la Nation et donc au remboursement de notre dette. Cela peut se faire par l’impôt bien sûr, mais aussi par l’abandon d’avantages sociaux. Pourquoi ne pas assujettir le remboursement des frais de maladie aux ressources des individus par exemple ?

Cette mesure qui serait une grande entorse à nos principes, pourrait n’être appliquée que pour une période limitée de quelques années. Elle allègerait considérablement le budget de la sécu par réduction des remboursements, mais aussi des engagements de dépenses des personnes concernées.

D’autres mesures ou allocations sociales peuvent bien sûr aussi faire l’objet d’un ré-examen.
Naturellement nos hommes politiques vont dire que cela casserait la croissance : blah, blah, blah… Quand un bateau est en train de couler, on bouche sa voie d’eau le plus vite possible sans se demander si la réparation va le freiner dans son déplacement.

A méditer pour le prochain plan d’austérité !

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