mercredi 9 septembre 2009

Un leader tout de suite.

Le parti Socialiste poursuit sa route tranquillement vers sa prochaine défaite aux élections Présidentielles, mais il est encore temps pour lui de prendre une autre route vers le succès. Le discours de Martine Aubry à La Rochelle sur un prétendu changement n’a bien évidemment rassuré aucun de ses électeurs potentiels.

En particulier on ne peut reprocher à Francois Bayrou de n’avoir comme seul programme que l’anti Sarkosysme (ce qui est vrai !) et en même temps ne proposer soi-même comme lignes directrices d’un programme le non cumul des mandats et l’organisation de primaires.

D'autant plus au moment où un livre sort en librairie pour décrire comment le PS a géré ses dernières élections internes. On peut d’ailleurs parier que ce livre va encore aggraver les divisions au sein du Parti, offrant un tremplin de choix aux adversaires de Martine Aubry.

Pour gagner l'élection Présidentielle, comme tout parti politique, le PS a besoin d’un leader ayant le support inconditionnel de l'ensemble de son parti. C’est une évidence en France depuis pas mal d’années. Les primaires peuvent-elles désigner un tel leader, quand malheureusement il ne s’impose pas de lui-même ? Peut être, mais à deux conditions essentielles :

1- Que tous ceux qui supportent cette méthode de désignation, s’engagent à soutenir inconditionnellement le leader désigné, à s'effacer derrière lui, et en tous cas à s’abstenir de provoquer son échec pour préparer l’échéance électorale suivante.

2- Que cette primaire soit faite immédiatement pour donner du temps au leader désigné afin qu'il puisse s’imposer. Une campagne Présidentielle se joue sur plusieurs années.

Il appartiendra bien sûr ensuite au leader choisi de faire campagne pour montrer que son parti s’est adapté pour répondre aux défis actuels du pays et proposer aux Français un vrai programme de gouvernement. Mais il aura au moins du temps pour en faire la démonstration.

En désignant son leader, son champion ou sa championne, pour les élections présidentielles dans les tous prochains mois, le PS préserverait toutes ses chances. Sinon compte tenu de l’activisme du camp d’en face, pour parler vulgairement: c’est foutu ! Les Français, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne peuvent se résoudre à une absence possible d’alternance dans leur pays.

1 commentaire:

  1. Je croyais que le livre en question relatait la triche lors de l'élection du premier secrétaire.

    Nicolas

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