Vaccin Russe et scepticisme.

Wladimir Putin vient d’annoncer qu’un labo de son pays avait mis au point un vaccin contre le coronavirus. Il a prétendu avoir déjà fait vacciner l'une de ses filles! Cette nouvelle est réjouissante, même si elle demande à être confirmée, pour deux raisons : d’abord nous avons absolument besoin d’un vaccin et si son efficacité était avérée, ce serait une excellente chose. Ensuite parce que dans cette course à la découverte d’un vaccin, les labos dans le monde entier ont le nez dans le guidon pour en découvrir un, et la Russie ne courait pas dans le peloton de tête décrit par nos médias.  

Les enjeux annexes de la mise au point d’un virus, sont tels (économiques, politiques, égotiques..) qu’il est difficile pour un non spécialiste de faire confiance aux propos de qui que ce soit, que ce soit ceux qui font des affirmations ou ceux qui critiquent celles-ci ! 

Il est possible que Putin ait voulu faire un coup politique, ce n’est pas à exclure, mais les réactions de ses adversaires sont tout aussi sujètes à caution ! Il n’est pas question en effet pour eux de se faire « doubler » par la Russie Les déclarations médiatisées commencent à mettre en place la propagande de dénigrement habituel quand il s’agit de la Russie, dont on oublie un peu vite qu’elle est un très grand pays scientifique!

 Cela nous rappelle un peu la vague médiatique récente anti Raoult.   Les pays qui font la course en tête dans la recherche d’un vaccin, Etats Unis, Chine, Grande Bretagne, France …, et investissent des sommes parfois considérables, peuvent difficilement admettre que l’outsider Russe les coiffe sur le poteau ! Il faut donc s’attendre à des manœuvres de dénigrements alimentées par les commentaires d’experts médicaux intéressés qui ont d’ailleurs déjà commencé.  

Nos experts médiatisés nous expliquent par exemple qu’il n’est pas possible de se prononcer sur l’efficacité et la sécurité d’un vaccin sans appliquer les règles qu’ils ont eux-mêmes fixées, et dont ils nous récitent quotidiennement le catéchisme à la télévision. La phase 3 des essais en particulier qui doit tester 30000 personnes pendant deux ans Alors que nous sommes dans l’urgence et qu’il faut peut-être revoir ces règles qui n’ont pas d’ailleurs pas de valeur absolue, on se souvient en effet du vaccin contre la dingue, savamment testé et retiré rapidement ensuite du marché il y a quelques années! 

 Le chef d’Etat Russe nous fait état de la mise au point d’un vaccin, avant de vouloir immédiatement critiquer et mettre celui-ci en doute, on a quand même envie d’y croire et en même temps ce pied de nez aux autres grands pays peut aussi faire plaisir à certains !