mardi 23 novembre 2010

Rétro-commissions

Dans l’affaire de l’attentat de Karachi, Journalistes et Hommes Politiques donnent une fois de plus une image pitoyable de leur profession et par conséquence de notre Société. Les uns racontent n’importe quoi et les autres continuent leurs règlements de comptes.

Les Journalistes d’abord. Ils supputent, ils imaginent, ils formulent des hypothèses parfois embrouillées, puis assènent des affirmations ou même des accusations, sans aucune preuve, pour créer artificiellement l’évènement, et vendre des copies ou améliorer les audimats. Presque tous ont la même attitude et diffusent à longueur de journée les mêmes arguments, les bons journalistes comme les plus mauvais. Il faut hurler avec les autres loups médiatiques et tirer à vue sur le moindre présumé "coupable » !

Les hommes politiques quant à eux tombent dans le panneau comme à l’habitude et s’empressent complaisamment à cette occasion de faire des déclarations sensationnelles ou prononcer des petites phrases assassines, s’il pensent que celles-ci peuvent servir leur carrière future, cacher des choses peu avouables, ou mieux encore régler des comptes.

On ne peut pas mieux se moquer du public, qui ne comprend strictement rien, mais on donne une image détestable de ces deux professions dans lesquelles on souhaiterait plus de sérénité et de déontologie.

Cette affaire dramatique, du fait de la mort de 15 personnes, devrait quand même amener les gens à plus de sérieux dans leurs commentaires et à laisser la Justice travailler tranquillement.

Celle-ci aura toutefois bien du mal a établir la vérité dans une affaire très complexe où les preuves seront difficiles à trouver. Et ce n’est certes pas parce que Fillon les empêche d’enquêter dans les dossiers des services secrets. On ne peut en effet l’en blâmer quand on sait comment les magistrats respectent le secret de l’instruction !

Les hommes politiques et les journalistes pensent-ils à l'image détestable qu'ils donnent actuellement de la France qui passe pour un pays corrompu?. Un pays qui de surcroit, au premier changement de gouvernement,revient sur ses engagements contractuels! Espèrons que cela ne découragera pas les intermédiaires avec qui nous tenterons de négocier d’autres contrats dans l’avenir !

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