mardi 11 mars 2025

Le clash de la Maison Blanche

 

Cela devait arriver ! Depuis un mois tous les hommes politiques parlaient de la paix en Ukraine comme si elle allait se faire facilement et n’hésitaient pas à mettre la charrue devant les bœufs en imaginant les dispositifs à mettre en place pour maintenir ensuite la sécurité. Personne ne souhaitait parler des futures modalités de cette paix ! Il fallait bien un jour entrer dans le dur !

 

Trump de son côté, s’était imaginé naïvement qu’il n’aurait pas de problèmes pour négocier et faire la paix. Il avait d’ailleurs il y a plusieurs semaines, déclaré qu’il règlerait le problème en vingt-quatre heures. C’était méconnaitre la réalité du conflit et surestimer son pouvoir de persuasion.

 

Fier et sur de lui, il organise cette conversation dans son bureau ovale, avec une forte participation médiatique destinée à montrer au monde entier pour sa gloire personnelle, comment il réglait les problèmes.

 

Tout le monde se demandait comment il s’y prendrait, mais il avait un plan d’une naïveté confondante que nous venons de comprendre. Celui-ci consistait simplement à demander à Zélinski de négocier avec la Russie !! On croit rêver !! Il est tombé de haut en voyant le Président de l’Ukraine lui résister et a commencé ses menaces « make a deal or we are out ! » (négociez avec Poutine ou nous vous laissons tomber !)

 

Profondément véxé par l’attitude courageuse de Zélinski, Trump a vu d’un seul coup sa méthode s’effondrer et réalisé son premier gros échec dans la période d’euphorie délirante qu’il traverse actuellement, ce qui l’a sans doute profondément énervé ! Après des échanges houleux et quelques insultes moralisantes, Il met fin à l’entretien et annule la conférence de presse qui devait suivre. 

 

A Moscou, Poutine se frotte les mains devant une situation qui évolue pour lui très favorablement sans qu’il ait à bouger le petit doigt ! Les pays européens dans une réaction quasi unanime, confirment leur soutien à l’Ukraine ! Que va-t-il se passer maintenant ? L’Europe va-t-elle devoir s’impliquer plus directement dans cette guerre ? Comment Trump va-t-il expliquer la nouvelle politique pro-Poutine de son pays à des compatriotes qui jusqu’ici avaient été conditionnés en mode anti Russes par tous ses prédécesseurs ?

 

Une chose est certaine : la paix en Ukraine n’est sans doute pas pour demain !

A Droite toutes !

 

Dans les années 60, une vague de manifestations balaie la planète dans sa partie occidentale et ses pays démocratiques. Ce sont par exemple les émeutes du Mexique, les troubles de l’université de Berkeley en Californie, ou les évènements de mai 68 en France. Les manifestants expriment un mal-être créé par l’émergence de la société de consommation et la recherche de plus de libertés pour les citoyens.

 En France, les manifestants prétendent clairement lutter contre « l’ordre moral » que la Droite, selon eux, avait imposé à la société et qui les étouffe. Tout fait l’objet de contestation sous une pluie de slogans (« Il est interdit d’interdire ! »). L’autorité quelle qu’elle soit est partout remise en cause pour une évolution générale vers plus de permissivité. 

 

Avec la disparition ou l’affaiblissement de l’autorité dans tous les domaines, la disparition de beaucoup de références culturelles, beaucoup de valeurs traditionnelles, qui servaient de fondement à la cohésion des sociétés, tombent progressivement dans l’oubli comme le respect des personnes, l’esprit civique, de discipline ou de responsabilité, qui vont manquer cruellement dans le fonctionnement de la vie en société, contemporaine en particulier, polluée par nombre d’incivilités et d’actes de délinquance. Ces valeurs laissent la place à tout un tas de déviances comme le wokisme ou autre théorie du genre !

 

Ce grand bouleversement culturel a donc créé un nouvel « ordre moral de Gauche » encore plus contraignant avec des restrictions significatives sur certaines libertés et des contraintes en tous genres qui limitent jusqu’aux propos que les gens peuvent tenir, avec l'aide d'une police de la parole qui veille et condamne les moindres écarts. Nos humoristes d’autrefois ne pourraient plus faire rire avec certaines de leurs blagues innocentes qui seraient interdites ou condamnées aujourd’hui.

 

Faut-il s’étonner de la réaction générale actuelle de notre monde occidental qui fait actuellement l’objet d’un grand virage à droite dans beaucoup de pays où les gens veulent remettre au pouvoir les partis de droite par souci de se débarrasser de la délinquance et de l’insécurité en général, par volonté de rétablir une certaine autorité dans leur pays avec le retour de l’ordre ?

 

Ce grand changement déjà effectif ou potentiel suivant les pays ( Italie, Etats Unis, France, Allemagne, Hongrie…) et que redoutent beaucoup, va sans doute conduire à terme nos sociétés vers de nouveaux excès qui deviendront un jour à nouveau insupportables, suivant le contexte et la nouvelle problématique de l’époque. 

 

Jusqu’au jour où le grand pendule, qui manipule, à leur insu, les opinions et le comportement des générations d’individus, reviendra dans l’autre sens avec une nouvelle vague qui entrainera une évolution « à Gauche toutes » !

Le grand virage stratégique américain


 

A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Etats Unis décident que la Russie et son URSS sont l’ennemi du monde occidental. Ils proposent à leurs alliés de créer une alliance l’OTAN pour les protéger de cet ennemi qui va les menacer dans l’avenir. Pour les Américains, cette alliance  est un moyen efficace de "vassalisation" de leurs alliés européens , à qui ils apportent leur protection et leur parapluie nucléaire. Elle favorisera aussi considérablement leur propre développement économique et leur suprématie sur le monde occidental..

 

Ainsi donc, tandis que les Européens rêvent d’établir des relations légitimes avec leurs voisins : Russie et pays d’Europe de l’Est, à l’image de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural », promue par le Général de Gaulle, les Américains vont s’employer a empêcher tout rapprochement, et vont au contraire entretenir un climat de guerre froide avec l’URSS. Les Européens ne réagissent pas et acceptent de subir cette tutelle américaine, qui après tout les dispense de grandes dépenses militaires pour assurer leur sécurité.

 

Pendant des années, les échanges commerciaux entre Europe de l’Est et de l’Ouest sont donc très limités. Les deux blocs se développent indépendamment alors qu’une coopération aurait permis aux occidentaux d’aider la Russie par exemple à exploiter les énormes richesses de son pays, qu’une idéologie communiste surannée la paralysait pour le faire.

 

Vient la chute de l’URSS en 1990 et l’énorme opportunité de faire un rapprochement avec la Russie pour assurer la paix sur notre continent. La première réaction des États Unis, dans le but de maintenir sa suprématie. est de poursuivre la diabolisation de la Russie et d’installer des armements dans les pays limitrophes, 

 

Les pays européens, soucieux de tendre la main à leur grand voisin tentent difficilement d’établir des relations avec lui, la France sur le plan diplomatique, l’Allemagne sur le plan commercial, mais sans parvenir à éviter l’isolement politique de celui-ci qui va ruminer son plan pour rétablir la grandeur et l’influence de son pays !

 

La Russie s’implique alors dans plusieurs conflits avec ses anciens partenaires de l’URSS pour tenter d’en reprendre le contrôle tandis que les occidentaux essaient de leur côté de les attirer dans leur communauté européenne ou dans l’OTAN. Cette rivalité, conflictuelle aboutit en final à l’invasion de l’Ukraine en 2022. Les Occidentaux soutiennent bien sûr immédiatement ce pays européen, se limitant à la fourniture de moyens de défense mais sans intervenir directement pour éviter une fatale guerre mondiale !

 

Et puis en 2024, à la surprise générale, les Américains se dotent d’un nouveau Président pro Russe qui renverse les alliances en décidant de laisser tomber l’Ukraine, en se rapprochant de Moscou qui est aussi maintenant en conflit profond avec les pays européens depuis son invasion de l'Ukraine ! Ce Président, Donald Trump, fait immédiatement comprendre à ses alliés européens qu’ils devront dorénavant assurer seuls leur défense face à la Russie.

 

On imagine le dépit des Européens, anciens alliés des États-Unis, qui avaient vocation à établir des relations normales avec la Russie depuis tant d’années. et qui sont contraints aujourd’hui de se préparer à une guerre éventuelle avec ce pays à cause d’un changement de stratégie des Américains qui avaient constamment empêché ces relations ! 


L'intérêt de l'Europe était depuis toujours de coopérer avec le voisin russe entre peuples de même culture, même si les dirigeants de ce pays et leur idéologie rendaient les choses difficiles. Si ce rapprochement avait était rendu possible, la guerre en Ukraine aurait certainement pu être évitée ! 


Avant de donner des leçons aux Européens, le Président Trump devrait comprendre la responsabilité de son pays dans la crise actuelle ! Il n'en est certes pas capable !

La Mondialisation mise à mal


 

Les États Unis reconnaissentt aujourd’hui tacitement que la mondialisation s’est finalement avérée être pour eux  un grand échec. En effet les premières décisions de Donald Trump portent sur la mise en place de « tariffs » (taxes douanières) pour la plupart des pays avec lesquels ils commercent, pour supprimer, dit-il, de graves déséquilibres dans leur balance de paiement avec la plupart des pays.

 

Selon Trump, les pays profitent de l’Amérique et provoquent une balance déficitaire pour celle-ci dans les échanges commerciaux. Les taxes devraient, croit-il, réduire les importations américaines et donc supprimer ces déséquilibres. Et ceci sans se soucier des répercussions mondiales qui vont fatalement affecter l'économe de son pays, avec l'évolution de l'inflation et la chute probable des marchés financiers, les mesures prises devant immanquablement entrainer des représailles !

 

On se rappelle que la mondialisation, qui avait pour but de créert une plus grande liberté dans les échanges commerciaux entre tous les pays du monde, avait été lancée sous la pression des grandes entreprises multinationales américaines qui voulaient ainsi s'ouvrir de nouveaux marchés. 

 

Les hommes politiques s’étaient dans l’ensemble résolus à cette évolution qu’ils avaient orchestrée en la présentant d'ailleurs comme un moyen de donner une chance aux pays pauvres de développer leur économie (sic) !

 

C’est donc un grand échec reconnu pour nos « ex amis » d’outre Atlantique puisqu’ils s’estiment aujourd’hui victimes de la politique qu'ils avaient imposée. Et ceci d’autant plus que la mondialisation à aussi très grandement favorisé le développement de la Chine qui est aujourd’hui devenu grâce à elle, mais aussi surtout aux très nombreuses commandes américaines, leur principal ennemi ! 

jeudi 6 mars 2025

Les échecs diplomatiques d'Emmanuel Macron

 

 

Notre Président est allé à Washington où il a rencontré l’ineffable Trump, Président actuel des Etats Unis. Saluons cette initiative, il a été le premier leader européen à faire cette visite au nouveau Président américain et pense sans doute en retirer un avantage politique sur le plan personnel. Les échanges avaient un aspect chaleureux, un peu enfantin, les deux présidents donnaient l’impression d’être des amis heureux de se retrouver. 

 

Mais à. quoi servira cette visite ? A rien, probablement à rien ! Deux jours plus tard, en effet  Trump décidait de taxer lourdement les importations venant d’Europe, donc de France, après avoir tenu des propos très agressifs sur notre communauté.

 

La diplomatie peut consister à se faire des amis, à établir de bonnes relations si la finalité est de convaincre et d’obtenir l’assentiment sur les causes que l’on souhaite défendre, réussir à gagner par la persuasion les avantages que l’on ne peut, ou ne veut, acquérir par la contrainte ou la force. C’est un art subtil que pratique très mal notre Président dont les nombreuses initiatives dans ce domaine sont trop souvent hasardeuses et se concrétisent par les échecs successifs de sa Présidence, même si certaines étaient, au départ, louables

 

Dès sa prise de pouvoir, il multiplie les contacts avec Poutine avec des spectaculaires invitations a Versailles et Brégançon. Cela se termine à Moscou où il reçoit une toute aussi spectaculaire fin de non-recevoir à propos de l’invasion de l’Ukraine. Il établit de très bonnes relations avec Trump lors du premier mandat de celui-ci (invitation le 14 Juillet!) sans pour autant échapper aux mesures de rétorsion de celui-ci en matière économique.

 

Deux initiatives dans le traitement des conflits guerriers l’isolent de ses partenaires. C’est d’abord la proposition de créer une force internationale pour lutter contre le Hamas, qui ne fait même pas l’objet de commentaires ! Et plus tard la position prise sur l’envoi de troupes en Ukraine qui provoque de nombreux désaveux chez nos partenaires européens !

 

Sur le plan européen, la position de notre Président n’est pas meilleure par les mésententes fréquentes avec son partenaire allemand Olav Scholtz. Il se fait d'autre part imposer la mise à l’écart de la commission européenne de notre représentant Thierry Breton, en n’obtenant qu’un strapontin pour le remplacer, ainsi que la confirmation d’Ursula Van der Lieden comme Présidente, ce qu’il ne souhaitait pas.

 

Il se fâche avec les autorités algériennes, puis celles du Maroc, et à nouveau avec les premières, sans en retirer un quelconque avantage pour notre pays. Par démagogie, lors d’un voyage en Algérie, il va même jusqu’à accuser la France de crime contre l’humanité pour sa participation passée à la colonisation !

 

Ses déclarations contradictoires sur le conflit palestinien lui valent alternativement la vindicte et la sympathie de Netanyahou et donnent une image très confuse de sa position.


En cherchant bien, on ne trouve pas d'action à son actif, qui ait été couronnée de succès. Toutes ces bévues ou initiatives malheureuses, dégradent malheureusement l’image et la crédibilité de la France dans le monde, où beaucoup de pays écoutent encore le Président de notre pays.

 

Emmanuel, la diplomatie est un métier pour lequel tu n’es pas fait. Appuie-toi sur tes conseillers, il y a sans doute parmi eux de vrais diplomates !

 

 

 

vendredi 1 novembre 2024

Election américaine.

 

Encore quelques jours à attendre pour connaitre le résultat de ce scrutin. Le monde entier retient son souffle, tant cette élection est importante. Le paradoxe est que tous les pays se demandent si le nouveau leader à Washington va être capable de faire la paix dans le monde et de mettre un terme aux conflits actuels, alors que celui-ci va être élu sur des critères bassement matériels comme l’immigration, l’avortement ou le pouvoir d’achat d’Américains qui ne s’intéressent que très peu à la politique étrangère de leur pays !

 

Qui de Donald Trump ou Kamala Harris va l’emporter ? Le résultat sera sans doute très serré, et comme toujours dans toutes les démocraties, c’est une petite minorité qui va décider de quelle majorité va gouverner le pays ! 

 

Trump est détesté par 50% des Américains et probablement par 90% des Européens ! Mais pour nous, Européens, qui sommes surtout concernés par la politique étrangère américaine, il est impossible de se faire une opinion sur ce qu’elle sera, tant les candidats sont restés muets ou se sont cantonnés dans des généralités, sur les problèmes internationaux.

 

Les deux candidats sont tous les deux dans ce domaine, très imprévisibles. Donald Trump s’est déclaré par exemple vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures ! Est-ce une de ses forfanteries, ou en homme d’affaires qu’il est resté, entend-t-il faire un deal avec Poutine du genre « Tu te retires de l’Ukraine et moi je me retire de l’OTAN » ? Tout est possible avec cet individu. Comment va-t-il traiter le problème des Palestiniens pour leur créer un État et reconstruire leur pays ? On peut craindre le pire ! Va-t-il d’autre part trouver un accord avec la Chine pour éviter une future guerre mondiale ?

 

Que nous réserve la souriante Kamala Harris si elle est élue ? Elle devrait normalement faire du Biden, continuer de soutenir inconditionnellement Ukrainiens et Israéliens et maintenir une situation tendue avec la Chine ! On peut toutefois espérer qu’une femme, à la tête d’un grand pays comme les États-Unis, cesserait immédiatement de fournir des bombes utilisées pour massacrer tant de femmes et d’enfants en Palestine ! Et elle pourrait aussi nous surprendre en utilisant son influence pour privilégier des négociations de paix dans le monde, ce qui ne fut pas le cas de ses prédécesseurs ! Qui sait ?

 

Mais on peut craindre aussi que ces deux candidats, qui sont sous l’influence des lobbies et ont dans leur famille des personnes proches de l’État d’Israël, ne changent pas la politique de leur pays, et que l’État Palestinien tant souhaité ne voit jamais le jour. Cette élection sera un vrai enjeu pour l’un ou l’autre candidat qui montrera si les États Unis sont à la hauteur des valeurs qu’ils prétendent défendre !

 

On comprend que les deux candidats aient focalisé leur campagne électorale sur les problèmes intérieurs américains, mais on peut s’étonner du fait que le déclin actuel de la suprématie américaine, et disons occidentale, dans le monde en soit occultée à l’époque où les BRICS, ou autres pays dits du Sud Global, sont en train de s’organiser pour mettre à mal les fondements de celle-ci, sur les plans politiques, diplomatiques, économiques ou monétaires !

 

mardi 29 octobre 2024

Les Français marchent « à coté de leurs pompes »


 Cette expression triviale décrit bien l’état d’esprit actuel de nos compatriotes et c’est l’impression que les étrangers, qui regardent nos débats et les diverses revendications politiques ou syndicales, doivent ressentir !

 

Il apparait que nous ne réalisons pas du tout la situation catastrophique de notre pays sur le plan économique et financier, et que nous nous soucions très peu de notre futur. Les débats budgétaires actuels très tendus au Parlement, sont pour nous traditionnels et font partie de la routine républicaine, donc pas de quoi s’émouvoir !

 

Nos partis politiques, irréalistes, s’étripent en revendiquant toujours plus de dépenses et toujours moins d’impôts, et nos syndicats, irresponsables, recommencent à lancer des mouvements de grève comme à l’habitude ! Cette situation surréaliste nous fait penser à ces marins discutant et se disputant âprement sur le pont de leur bateau, sans se rendre compte que celui-ci est en train de couler !

 

Dans le meilleur des cas, certains de nos concitoyens ont conscience que la situation de notre pays est dramatique et ils admettent que la nécessité de prendre des mesures importantes pour rééquilibrer nos comptes publics, demande des efforts. Mais attention, dans ce cas les efforts demandés sont bien sûr pour les autres !

 

Cette situation est vraiment désespérante et notre gouvernement a une tâche très difficile. Il est de l’intérêt des Français de lui apporter leur soutien, car il n’en a pratiquement aucun au Parlement où tous les partis le critiquent !

 

Nous pouvons toutefois reprocher deux choses à Michel Barnier. La première est de ne pas parler aux Français. Il pourrait s’adresser à eux directement, au-dessus des hommes politiques, trop souvent irresponsables, qui ne voient que l’intérêt de leur parti, et qui de toute façon ne le soutiennent pas, pour leur dire la vérité, leur expliquer les problèmes graves qui sont les leurs et les efforts ou sacrifices qui sont demandés à chacun d’entre eux. Michel Barnier est crédible puisque, à son âge, il n’a pas d’autre ambition politique que le bien de son pays. C’est une chance rare que beaucoup de nos compatriotes peuvent comprendre.

 

La seconde est l’incompréhensible passivité de son gouvernement pour réduire les dépenses de l’État. Celui-ci pourrait par exemple immédiatement faire la chasse aux gabegies dénoncées depuis toujours et encore aujourd’hui chaque jour par la presse ! Tout ne peut être réglé immédiatement, mais il pourrait fixer aussi des objectifs à long terme. Et en faisant preuve de discernement et d’autorité, il pourrait d’ores et déjà engranger beaucoup d’économies dans les dépenses publiques !

 

 Faudra-t-il attendre que nous soyons au fond du trou, pour penser enfin à redresser notre pays ?