lundi 22 juillet 2013

Croissance et beau temps


Francois Hollande attend le retour de la croissance pour redresser l’économie du pays comme on attend le retour de l’anticyclone des Açores pour ramener le beau temps. Il s’est résigné à n’avoir pas plus de pouvoir sur l’une que sur l’autre!

Bien sûr il s’y prépare ! Il faut se doter de tenues vestimentaires légères, se préparer du temps libre, retrouver les lunettes de soleil pour profiter pleinement du soleil qui, c'est sûr, va revenir un jour !

C’est ainsi que l’on crée une banque d’investissements, on allège (un peu) les charges des entreprises,…des initiatives utiles certes mais insuffisantes et de caractère statique.

Aucune action motrice d’envergure n’est envisagée : la croissance ne peut venir que d’ailleurs et des Etats Unis par exemple!  C'est toujours la même erreur!  Nous pouvons, nous devons être les initiateurs de cette croissance.

La croissance est un véhicule qui possède un moteur et des freins. Il est vain, et risqué, de se contenter de faire du stop quand il passe prés de nous !  Il faut essayer de se mettre à la place du conducteur, seul moyen de contrôler notre destin.

On peut alors lâcher ou desserrer les freins que sont les taxes en tous genres, les règlementations étatiques contraignantes, fardeaux pour notre économie qui pèsent lourdement sur nos entreprises.

On peut mettre du carburant dans le moteur en attirant et en motivant les investisseurs et les créateurs d’entreprises, et en les assurant que l’état ne leur prendra demain l’argent qu’ils gagneront en risquant leurs capitaux aujourd’hui.

Et puis remettre les Français au travail en leur donnant la possibilité de travailler quand et autant qu’ils le souhaitent dans leur intérêt personnel et celui du redressement de notre économie. Les convaincre qu’ils sont les seuls à pouvoir redresser la situation de leur pays.

On peut ainsi conduire en toute sécurité, notre pays sur la route du développement d’activités dans les secteurs qui nous apparaissent comme les plus porteurs pour l’avenir.

Pour faire cela, il faut établir une stratégie et un plan d’action volontariste, et surtout tenir un langage clair à nos compatriotes, un langage adapté au monde capitaliste dans lequel nous vivons, et non, comme c’est le cas, des propos ambigus et à géométrie variable selon que nos responsables politiques s’adressent aux entrepreneurs ou à leur parti.

La sortie de la crise économique actuelle ne suffira pas à ramener la croissance, car les dégats causés à notre industrie par la mondialisation seront très difficiles et très lents à réparer. Raison de plus pour relever les manches dès maintenant.

Mais au fait, à quoi sert notre Ministre du Redressement Productif?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ami lecteur, vos commentaires seront pour nous très précieux.