lundi 22 juillet 2013

Impôts et dépenses publiques




Décidément ce gouvernement ne pense qu’à augmenter nos impôts. On se demande quand il va s’arrêter de jouer ainsi contre  le redressement de notre économie. Il ne s'agit pas de nier la nécessité impérative de réduire notre dette et de rétablir les équilibres budgétaires, mais on reste effaré devant ces augmentations alors qu'aucune réduction significative des dépenses publiques n'est programmée.

Quand une entreprise est en difficulté, sa première action est de réduire rapidement ses dépenses pour améliorer sa trésorerie et diminuer ses coûts, et établir une stratégie pour tenter de rebondir et augmenter  ses recettes en partant à la conquête de nouveaux marchés.

Nos hommes politiques font exactement l’inverse sans doute parce que c'est beaucoup plus facile et plus rapide pour eux d'augmenter les recettes (nos impôts bien sûr!)  que de réduire les dépenses, car là, le courage est indispensable!

Si l’on schématise la situation de la France, on voit que pendant trente années consécutives nos gouvernements de droite comme de gauche ont géré des budgets en déficit et amoncelé une dette de près de 2000 milliards d’euros. C’est à dire que pendant cette période, ils ont dépensé chaque année en moyenne près de 70 milliards d’euros de plus que leur budget de recettes.

Cet argent que nous devons rembourser à servi, et sert toujours aujourd'hui, à maintenir ou à améliorer la protection sociale des Français, à augmenter les salaires des fonctionnaires dont le niveau de vie moyen a largement dépassé pendant cette période celui des salariés du secteur privé, à financer beaucoup de dépenses superflues de l’état et de ses collectivités locales pléthoriques!

Nous sommes toujours actuellement sur cette même lancée, car quand Mr Ayrault annonce fièrement qu’en 2014 nos dépenses vont diminuer de 1 milliard et demi d’euros, tout le monde se rend compte en comparant ce chiffre aux 70 Milliards, que nous sommes très loin de la réduction qu’il faudrait faire !

Il serait très intéressant de faire une simulation de ce que serait, aujourd’hui, la situation des Français et de leurs avantages acquis depuis trente ans, si nos gouvernements successifs avaient eu le courage de voter des budgets en équilibre. 

Le produit de cette simulation serait sans aucun doute une bonne base de départ pour définir dans quels domaines nous devons absolument, en toute efficacité et en toute justice, réduire nos dépenses publiques. Et ce retour modulé à la case départ nous donnerait une très bonne image des avantages que nous avons indument acquis.

François Hollande s’apprête à augmenter encore les impôts pour 2014, car réduire les dépenses publiques ce n’est pas son truc, même si, il faut le reconnaitre, il a symboliquement baissé le train de vie de l'Elysée et de ses Ministres ! Il faudrait quand même que nos pseudos experts en économie lui expliquent que cette politique va nous plonger encore plus dans la récession, et conduire à terme notre pays vers la faillite !

Croissance et beau temps


Francois Hollande attend le retour de la croissance pour redresser l’économie du pays comme on attend le retour de l’anticyclone des Açores pour ramener le beau temps. Il s’est résigné à n’avoir pas plus de pouvoir sur l’une que sur l’autre!

Bien sûr il s’y prépare ! Il faut se doter de tenues vestimentaires légères, se préparer du temps libre, retrouver les lunettes de soleil pour profiter pleinement du soleil qui, c'est sûr, va revenir un jour !

C’est ainsi que l’on crée une banque d’investissements, on allège (un peu) les charges des entreprises,…des initiatives utiles certes mais insuffisantes et de caractère statique.

Aucune action motrice d’envergure n’est envisagée : la croissance ne peut venir que d’ailleurs et des Etats Unis par exemple!  C'est toujours la même erreur!  Nous pouvons, nous devons être les initiateurs de cette croissance.

La croissance est un véhicule qui possède un moteur et des freins. Il est vain, et risqué, de se contenter de faire du stop quand il passe prés de nous !  Il faut essayer de se mettre à la place du conducteur, seul moyen de contrôler notre destin.

On peut alors lâcher ou desserrer les freins que sont les taxes en tous genres, les règlementations étatiques contraignantes, fardeaux pour notre économie qui pèsent lourdement sur nos entreprises.

On peut mettre du carburant dans le moteur en attirant et en motivant les investisseurs et les créateurs d’entreprises, et en les assurant que l’état ne leur prendra demain l’argent qu’ils gagneront en risquant leurs capitaux aujourd’hui.

Et puis remettre les Français au travail en leur donnant la possibilité de travailler quand et autant qu’ils le souhaitent dans leur intérêt personnel et celui du redressement de notre économie. Les convaincre qu’ils sont les seuls à pouvoir redresser la situation de leur pays.

On peut ainsi conduire en toute sécurité, notre pays sur la route du développement d’activités dans les secteurs qui nous apparaissent comme les plus porteurs pour l’avenir.

Pour faire cela, il faut établir une stratégie et un plan d’action volontariste, et surtout tenir un langage clair à nos compatriotes, un langage adapté au monde capitaliste dans lequel nous vivons, et non, comme c’est le cas, des propos ambigus et à géométrie variable selon que nos responsables politiques s’adressent aux entrepreneurs ou à leur parti.

La sortie de la crise économique actuelle ne suffira pas à ramener la croissance, car les dégats causés à notre industrie par la mondialisation seront très difficiles et très lents à réparer. Raison de plus pour relever les manches dès maintenant.

Mais au fait, à quoi sert notre Ministre du Redressement Productif?

mercredi 3 juillet 2013

Espionnage: une découverte?



 Edward Snowden devrait être condamné, non pas de trahison envers son pays, mais pour avoir mis a jour un faux problème qui, et c’est surprenant, enflamme toute la planète de manière totalement incompréhensible et inutile. 

De quoi s’agit-il ? Il apporte aux médias des preuves que les Etats Unis espionnent le monde entier au moyen d’écoutes électroniques ou numériques, en utilisant tous les réseaux internet et avec l’aide parfois de quelques microphones.

Quelle découverte !  Tout le monde est au courant de cette pratique en vigueur depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. On sait de plus que depuis les attentats du 11 Septembre, la loi Américaine a permis le renforcement de tous les systèmes d’espionnage pour des raisons prétendument de sécurité !

Les responsables politiques s’agitent devant ces révélations et on se demande bien pourquoi ! Francois Hollande, qui y va de sa gesticulation: « Il faut que ça cesse immédiatement ! », veut-il se faire passer pour un grand naïf mal informé, ou pour un grand hypocrite ?

Tout le monde espionne tout le monde, c’est bien connu, mais avec des moyens différents et une efficacité différente. Les Français sont connus dans le monde pour leur savoir faire dans ce domaine, mais bien sûr nous travaillons à une échelle plus modeste que les Américains !

On peut toujours rêver d’un monde parfait ou ce genre de pratique n’existerait pas. Mais il faut être pragmatique, et la seule façon de se défendre réside en trois points :

D’abord faire ce que font les Américains. Nous le faisons déjà, mais il est nécessaire d’être plus performants en mobilisant d’avantage de moyens, en particulier pour exploiter les renseignements collectés.  Il nous faut aussi nous libérer à terme des réseaux  de communication internet qui sont tous actuellement, directement ou non, dans les mains de nos amis d’outre atlantique.

Ensuite nous protéger en évitant de diffuser sur le web des informations que l’on souhaite rester confidentielles et en se méfiant des systèmes d’écoute en tous genres. C’est vrai pour nos entreprises régulièrement espionnées, mais aussi pour nos hommes politiques qui finalement ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes !

Enfin pour les malins, utiliser une technique bien connue des services secrets, et qui consiste à exploiter les tentatives d’espionnage pour diffuser de fausses informations.

Le seul mérite de Snowden est de rappeler à tous qu’il existe une surveillance généralisée, qui utilise tous les moyens technologiques modernes et qu’il faut rester vigilants si l’on veut garder certaines informations confidentielles.