lundi 22 août 2011

La règle d'or

Décidément, les hommes politiques ne nous donneront jamais aucun répit! Ces jours-ci, dans le concours: incompétence et basses manoeuvres, la proposition d'une règle d'or constitutionnelle visant a interdire les déficits budgétaires va sûrement figurer dans les premières places du palmarès!

Comment peut-on avoir le culot, ou l'imbécilité, de faire une telle proposition quand on a soi-même accumulé les déficits depuis plusieurs années alors qu'il existait déjà une exigence européenne limitant les déficits et que l'on a piétinée?
Bien sûr il y avait la crise! Soit! Mais allons nous aussi interdire les crises dans notre constitution?

Si on pense rassurer les agences de notation et les marchés en proposant ces gadgets ridicules, on obtient le résultat opposé. Les discours récents d'Obama, Merkel ou Sarkozy, qui ont proposé de telles utopies, ont fait dans les heures qui suivaient, plongé la bourse qui ne croit qu'aux décisions concrètes et immédiatement appliquées.

Evidemment on a voulu aussi tendre un piège à l'opposition de gauche pour la mettre en difficulté devant une mesure prétenduement vertueuse. Celle-ci n'a pas été assez stupide pour tomber dedans et c'est tant mieux!

La vraie mesure consisterait à se fixer aujourd'hui un calendrier draconien pour réduire la dette et ensuite à en imposer un plafond. Le déficit budgétaire est utile parfois pour relancer l'économie, pourquoi s'en priver? A condition de ne pas le pratiquer systématiquement pendant des dizaines d'années simplement pour maintenir le niveau de vie de notre société pendant les périodes difficiles, laissant ainsi une dette collossale à nos enfants!

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